mardi 29 décembre 2009

Toune pour la chaîne du l'amour



Well, she's walking through the clouds
With a circus mind that's running 'round
Papillons et zèbres
Rayons de lune et contes de fée
That's all she ever thinks about
Riding with the wind
Quand je suis triste elle vient à moi
Avec milles sourires
qu'elle me donne gratuits
It's allright it's allright she says
Prends ce que tu veux de moi
Tout...

Voler avec elle
Yeah yeah yeah
little wing

You sweet little soulmate...


samedi 26 décembre 2009

Intermède


Le cliché est bien; la photo, imparfaite.
"Love is the drug, I'm thinkin' of,
Hôôôhôôho, can't you see,
Love is ze drogue, for you and me."
Ces fleurs s'appellent communément:
"coeurs saignants" .
C'est bizarre, moi j'y vois rien
de saignant perso au contraire;
ça baigne, entre-deux fêtes.
Tout en comprenant la partition.
Les beaux petits coeurs là.
Je les embrasse sans conditions.
Forts à propos mais sujets à interprétation.
;-)

samedi 19 décembre 2009

"We'll be back after this".

Pause.

Chose certaine, j'reviendrai lorsque le Père Noël
et sa musique abrutissante auront été jetés
aux ordures,bien enterrés par les béliers
mécaniques de janvier.

Take care. Be happy. Don't worry.
It's fuckin' Christmas time after all.
;-)

J'vous laisse avec une pétition électronique
en mémoire de Copenhague,qui a accouché
d'une souris-fossile commanditée par:
Herr Stephen Harper.

mardi 15 décembre 2009

GPS Tague, poil au goulag.

En réponse à la tague de Blue.
Je serai pas joliment poétique comme elle
et Bird tout en ayant trouvé belles leurs réponses.
Vais être platement terre à terre.
J'estime ce gadget plus asservissant qu'utile
sauf pour les explorateurs qui partent aux pôles.
Encore une fois,on essaie de nous "faciliter" la vie
tout en nous soumettant au diktat
de la sur-consommation et de la technocratie
du moindre effort d'une part dans ce cas-ci,
tout en nous rendant plus dépendants
du "progrès" au détriment de notre
autonomie véritable d'autre part.
Bref, c'est se rendre davantage esclave
en ayant l'illusion d'avoir acquis une liberté
supplémentaire.

Passe encore pour ceux qui partent en voyage routier
sur plusieures centaines de km en territoire inconnu
à intervalles réguliers mais pour ceux
qui ne sortent pas d'un territoire conscrit
(c'est mon cas au boulot et en général)
it's a pure waste of money.
Perso je trouve mon chemin aussi rapidement
avec un bon vieil atlas de papier et à moindre coût
qu'un GPS.

De plus,ces appareils participent directement
à la pollution de l'espace car ils nécessitent
toujours plus de lancements satellitaires
qui laissent des milliers de débris
orbitants autour du globe.
Depuis le temps où le satellite existe,
il y en a des centaines de milliers de tailles
variables autour de notre boule.
Ça va du petit pois Lesieur au ballon
de foot et encore,on peut en remettre.

Maintenant, compte tenu de la vitesse
à laquelle gravitent les satellites et
la station orbitale -des milliers
de km/hre- on peut facilement imaginer
la force d'impact que peut avoir un
débris de la taille d'une balle de golf
sur un de ces précieux engins pour
le maintien de l'ordre planétaire,
sans parler des météorites.

Je ne nie pas le progrès réalisé
pour l'humanité et les communications
facilitées; j'essaie cependant de maintenir
mon pendule à l'heure juste,
en sachant qu'une bonne quantité
de ces satellites sont d'usage
strictement militaire.
Cette ceinture de débris en
forme de gros rond d'poubelle
autour de la planète commence
d'ailleurs à inquiéter sérieusement
nos amis américains,entre autres.

Je suis d'accord, j'ai vu mieux en guise
de départ ou d'arrivée planétaire:
"Bienvenu aux étrangers,
on est pas ben ben propres,
mais au moins quelques-uns
essaient de se sortir de la merde".

S'il arrivait une frappe
de débris soudaine envers
plusieurs satellites,stratégiques
ou non, une voie lactée
vers le chaos serait peut-être
tracée.Mais là je digresse.

Cé ben pour dire
ce qu'une simple tague
peut déclencher :-).

P.S.
Ya-ti kékun pour me dire comment s'écrit ce mot?
Une tague,une taggue, une tag?
Je favorise "tague", faute de véritable référence.

dimanche 13 décembre 2009

Sur le dyvan

Bon, revoilà une tag-touche.
Gracieuseté de Sandra et Helena.
Faut écrire 7 affirmations sur soi,
dont un mensonge.
Je m'éxécute parce qu'elles me le suggèrent
et que cela comporte une interrogation;
si c'était pas d'elles, je m'y plierais pas.


1-J'ai horreur de l'hiver, son froid et sa neige abondante.

2-J'ai horreur de l'été, son humidité et sa chaleur accablante.

3-J'ai l'intime conviction qu'il faut se connaître
soi-même avant toute chose.

4-"Les coeurs brisés, c'est pour les trous-du-cul."

5-J'aime bien tester des nouveaux produits nettoyants
en aérosol sans CFC pour m'éviter d'avoir à frotter
ma baignoire pendant 30 minutes comme un abruti.

6- Je dévore les bouquins à la vitesse grand V.

7-Je suis un solitaire sociable.



À quiconque de jouer s'il en a envie mais
j'aimerais bien lire lui et elle et elle et lui...

vendredi 11 décembre 2009

Court-circuit

C'était une nuit comme bien d'autres.
Avec ses rêves fous sans queue ni tête,oubliés dès le réveil.
Jusqu'à ce qu'une interruption de courant
intervienne,me tirant de mon sommeil
séculairement léger par un bip sonore
électro-ménager à environ 02:00 am.
Me lève bouffi à demi, soudainement debout
mais encore "couché".

Je vois l'ordi qui s'allume tout seul à la reprise
presque instantanée du jus électrique tout en émettant
des sons que je n'avais jamais entendus auparavant.
"Pîîp pîîp pîîp"...
Un peu comme le petit frère électrique
de Mandibule dans la Ribouldingue
qui se serait immiscé dans ma tour
informatique pour me solliciter ou me narguer.
Je prends pourtant bien soin de tout éteindre
avant de rejoindre mon grabat chaque soir.

"Pîîp pîîp pîîp" d'ordi,
en pleine crisse de nuitte.

"Kossé ça encore "; pensai-je.
Avec le recul, je sentais inconsciemment
qu'un caca majeur se préparait.
La matière brune et grumeleuse
était en gestation.

J'essaie d'éteindre ou de redémarrer
manuellement voyant que l'écran reste noir
mais rien à faire, la machine s'active et reste
désespérément à "ON" pour je ne sais quelle raison.
Sur le coup et pendant quelques instants,
j'ai cru à un esprit malin s'étant emparé
de mon attirail virtuel sans mon assentiment
vu que je n'avais aucun contrôle sur la situation.
J'allume la pièce pour faire lumière
sur cette nébuleuse affaire.

Hypothèse rapidement réfutée lorsque...
Piip piip piip...

PAF !

Détonation électrique digne d'un calibre .22
dans un appartement. La voisine a peut-être
pensé que je voulais en finir avec la vie en me
flambant la cervelle:
"Adieu monde cruel, je n'en peux plus:
POW!" :-)

Socialement solidaire comme je la connais,
elle s'est sans doute soucié de mon état
comme son plus ancien sous-vêtement.
Un "paf" sec et électrique, sans la combustion
d'une poudre mais avec un certain coffre.
Une explosion électrique(ek le mini-nuage de fumée
comme au cinéma) et l'odeur de fils cramés
plus tard, je compris qu'il s'agissait du boîtier
de distribution électrique qui avait sauté
dû à une surcharge de tension électrique
après interruption/reprise de courant.

Merci Hydro-Québec.

Après une coupure, le courant électrique rétabli
peut être trop fort et provoquer une surcharge;
c'est ce qui s'est produit dans mon cas,
mon distributeur a sauté.
Dans mon insomnie, j'entrepris le démantèlement
de la boîte et ses débranchements multiples
sans trop de difficultés pour la remiser
dans un sac et me recoucher.

zzzz deux heures plus tard.

Le lendemain j'acquéris une autre boîte
électrique et appelai deux technos
qui me dirent à peu près la même chose
et que je reproduis pour le bénéfice
de ceux que ça peut intéresser:

"Quand t'entends ce: biip bip biip
après une interruption (une panne )
et que tu vois ton ordi travailler
sans raison, débranche-le.
Branche jamais ta tour directement
dans une prise murale,sinon prépare-toi
à des dépenses, à moins d'avoir une bonne barre
et t'as été chanceux d'avoir rien perdu de tes
données ".

Une barre de quoi, lui demandai-je.
De protection, me répondit-il.
Barre-toi.
Tu l'as dit, bouffi.



lundi 7 décembre 2009

Nuages sur la ville - de Simon Galiero.


Robert Morin, Jean-Pierre Lefebvre,
Téo Spychalski et Marcel Sabourin
sous une seule et même férule.

C'est un plaisir qui ne se refuse pas.

:-)

samedi 5 décembre 2009

"Nuages sur la ville 2 ".



Un film qui nous a plu, surpris et questionné
ma compagne cinéphile et moi malgré
mes réserves qui n'ont en rien terni
mon plaisir.
Il m'habite encore,c'est pour dire.
La somme de ses qualités nombreuses
dépassent de loin les quelques défauts
que j'ai pu y trouver moi,
humble cinéphile.
(Pardonnez Blogger et son format parfois
non-respectueux de la mise en forme
du texte)
Ce premier long-métrage de Simon lui a valu
le Grand Prix Focus 2009 du meilleur film canadien
lors du dernier Festival du Nouveau Cinéma
de Montréal, en plus de s'être mérité l'an dernier
le Jutra du meilleur court-métrage avec
"Notre prison est un royaume".
Feuille de route enviable en début de parcours
pour ce jeune cinéaste qui propose ici un film
ambitieux,original et assez singulier malgré
le peu de moyens mis à sa disposition.
Respect.
Envers l'ex-critique cinéma devenu cinéaste,
co-fondateur de la revue électronique
Hors Champ mais surtout,surtout;
une vision personnelle se dessinant
sur pellicule, un drame ironique
en même temps qu'une chronique
désenchantée susurrant positivement
un air jamais entendu
sur notre époque troublée.
En noir et blanc serviteur d'une vision,
sans l'asservir ou magnifier ses intentions.
En gros c'est l'histoire d'un écrivain en panne
d'inspiration et de motivation,
(Jean-Pierre Lefebvre,cinéaste émérite)
déconnecté fonctionnaire en conflit
inter-générationnel,s'apprêtant
tant bien que mal à recevoir un hommage
posthume pour son oeuvre littéraire.
Moment-cinéma existentialiste à tiroirs,
lucide sur notre époque. Faut être prêt
à respirer ample pour le recevoir.
Mise en scène sobre et onirique à la fois
dans un noir et blanc révélateur.
Très belle photo de Nicolas Canniccionni.
Maîtrise du dialogue évidente,
et fin renard pour son casting. ;-)
Dérive de survivants pris avec la perte,
la désillusion et l'incommunicabilité
inter-générationnelle,doublée
du désenchantement de l'artiste
face au peu de place faite à la culture
dans notre société.
Jouissive scène de l'éditeur Marcel Sabourin,
-bougre d'acteur que l'on voit trop peu désormais
et qui sait habiter totalement un personnage en
quelques minutes à peine-.
Je l'adore,un grand méconnu.
Mandibule dans la Ribouldingue. :-)
Pour paraphraser Robert Morin-le-cinéaste-
que-j'aime-beaucoup et dans ce film acteur
d'un naturel impressionnant(photo du billet):
Les loosers qui survivent sont des gens
qui s'accrochent à un idéal improbable qui dépasse
toujours ou presque celui de ceux qui "réussissent".
Ce fut un grand plaisir pour moi(et l'autre)
de faire la connaissance des préoccupations
personnelles de l'auteur Galiero sous la forme de:
"Nuages sur la ville".
Merci Simon.
P.S. À l'affiche du cinéma Parallèle, maintenant.

La vie incarnée.

Je n'attends rien de la journée qui s'annonce,
mais demeure ouvert à ce qu'elle a à m'offrir.

Demain je l'ignore, hier je l'ai vécue.

mardi 1 décembre 2009

À propos de la mort.

Chaque fois que j'ai dû y faire face par les chemins
détournés des proches de mon âme ou de mon sang
qui me quittaient définitivement elle m'a glacé,
cette inconnue inéluctable.J'ai peine à imaginer
le devoir imposé de l'adieu ultime à ceux
que j'ai aimés et aime encore.

Chaque fois elle me ramène vers la terre
et sa confondante finalité à laquelle nous
devrons tous nous mesurer un jour ou l'autre.
"Imagine l'instant de ta propre mort
et vois ce dont il s'agit."
Me rappelle plus où j'ai lu ça ni de qui c'est,
mais ça fout les jetons p'tain.
Chaque fois que j'essaie d'expérimenter
cette phrase en pensée j'ai un vertige
pas possible qui me renvoie illico vers ma vie présente.
C'est fou et c'est presque impossible à imaginer
tant qu'on est vivant, sauf que j'entrevois
bien la pertinence de cette phrase,
étant témoin vivant de la mort
présente à tous les jours ou presque.
Même si je voulais la nier de tout
mon coeur elle me reviendrait
en plein visage.Inéluctablement.
Autant essayer d'y faire face ou
du moins tenter de l'apprivoiser.

Si j'aimais pas tant la vie, peut-être
pourrais-je mieux voir de quoi il s'agit
avec elle je sais pas trop ou ne veut pas trop
le savoir, je suis pas suicidaire de nature alors...

Alors ça reste une question difficile et en suspend
à laquelle je réféchis sporadiquement;
étant vivant, j'aime mieux le week end
et ses promesses de vie parfois factices
plutôt que la mort parfois certaine en semaine.

À la question:
"Crois-tu en Dieu?"
Je réponds:
"Je ne sais pas".
Je suis agnostique à défaut de révélation suprême
ou de découverte scientifique éprouvée.
Je n'ai ni la preuve irréfutable, ni la prétention sublime
pour affirmer que Dieu existe, ou pas.
Mais encore, qui est ce possible Dieu?

I just don't know now.

dimanche 29 novembre 2009

mardi 24 novembre 2009

Belogues

Selon moi il existe deux grandes catégories de belogues:
les homogènes et les hétérogènes.
Je classe le mien dans cette dernière, étant
conscient que je parle de tout et de rien,
d'un truc en particulier et d'autres en général,
passant du coq à l'âne sans trop d'hésitation
au risque de paraître dispersé.
Je m'assume, quoi.

Les esprits sophistiqués pourront néammoins
les diviser en sous-catégories discutables telles
les homogènes diversifiées et les hétérogènes
regroupées.

Suffit de savoir où on loge et tout va bien,
avec un peu d'espoir.

jeudi 19 novembre 2009

À l'être aimé

Si tu savais où je transporte mon esprit
pour ne pas être présent à ce que je fais,
tu te sentirais moins seule, j'en suis sûr.

On agirait de concert toi et moi,
en d'autres lieux et circonstances.

dimanche 15 novembre 2009

Rafale DVD

Ça fait longtemps.
C'est la faute à Éric, il a remis plein de choses
en question sur le 7e art en ce qui me concerne,
mes remerciements envers lui pour avoir secoué
mes fondations que je croyais solides,
voires inébranlables.
Il m'a forcé à réfléchir intensément sur divers sujets
qui avaient effleuré mon esprit mais s'y rapportant,
dont:
sa pertinence véritable pour l'avancement du monde,
les masques qu'il emprunte pour arriver à ses fins,
l'isolement auquel il vous confine dans une salle
obscure parmi pleins d'indésirables potentiellement
bruyants, l'hégémonie des majors américains
dans le système de distribution en salles, entre autres.

Après plusieurs mois de réflexion et de distanciation
face au médium, le goût du cinéma m'est revenu
naturellement plus limpide et plus exigeant que jamais
avec une plus-value: ma critique affinée,
sans nécessairement cracher sur le cinéma populaire.

Je m'en suis donc tapé trois en une semaine,
mon retard étant énorme.
Les voici par ordre du plus petit au plus grand
en toute subjectivité de cinéphile:

1-"Drag me to Hell" (Sam Raimi-US-2009)

Une "wannabe" financière voulant impressionner
son boss afin d'obtenir un poste plus élevé au sein
de l'entreprise de prêts hypothécaires qui l'emploie
refuse un prêt à une vieille gypsie fuckée
qui lui infligera une malédiction en retour,
pour la punir de son inhumanité.

Bon. Si l'idée de départ est bonne, la suite
est moins heureuse dans cette variante éculée
qui joue des codes de l'horreur jusqu'au ridicule.

Ratatouille d'horreur imprévisible, foutoir
va-tout avec codes apprêtés à la sauce Raimi
mixant les effets sonores et visuels
maintes fois explorés.
Certaines scènes vraiment ridicules,
d'autres moins pires.
Jeu des acteurs à l'avenant qui feront
mieux de s'inclure en tant qu'acteurs
dans un film de Raimi dans leur CV
plutôt que participants à une véritable oeuvre.
Raimi a-t'il une oeuvre?

Je m'attendais à plus du réalisateur de
"Evil Dead", après Spiderman.
Pas un série Z, mais un série B.
On a vu pire, on a vu mieux.
See ya next time maybe, Raimi.

5.5 sur 10.

2-"Let the right one in"(Thomas Alfredson-Suède-2008)

Une enfant-vampire se liera d'amitié profonde
avec un pair mâle ostracisé à l'école.
Pour le meilleur et le pire.

Très beau faux-film de vampires sur la différence d'être,
la marginalité, la solitude et la cruauté
de l'enfance; scénario très original
porté par de magnifiques jeunes acteurs
professionnellement dirigés et photographiés.
Une très belle surprise,
révélée par le Festival Fantasia de Montréal 2009.
Scénario imprévisible où la musique
joue exactement son rôle:"innuendo".
Soulignant sans magnifier.

La fin(très ouverte) m'a laissé très songeur
et m'est apparue peu plausible mais bon,
on a pas jeté le bébé avec l'eau du bain.

Pour l'effort et la réussite,

7.5 sur 10.

3- "Il Divo" (Paolo Sorrentino-Italie-2008)

Fiction réaliste sur le 7e mandat de Julio Andreotti
à la tête de l'italie des années 90 sur lequel tout a
glissé comme sur les plumes d'un canard solitaire
dans un pays rongé par la mafia.
Rôle en or pour Toni Servillo jouant magistralement
Julio,doublé du talent exceptionnel de Sorrentino
pour mettre le tout en images mouvantes.
Fondues son-image et réalisation générale
qui forcent l'admiration.Soucis du détail
et mise en scène à la hauteur des prétentions.

Maîtrise du ralenti et rendu du tout, remarquables.
Oeuvre marquante sur l'Italie d'Andreotti.

Obscur, impénétrable, fascinant.
Objet filmique intelligent qui vaut amplement
le détour du cinéphile afin de forger son propre avis
sur le personnage qui ne fut pas sans taches de sang
à mon avis.

8.5 sur 10.


Bon cinéma.

:)

mardi 10 novembre 2009

Pour Rainette



"Appelez le capitaine Tempest, d'urgence!"

"Il peut se passer n'importe quoi dans les
prochaines minutes!"

Fusée XL5


Épilogue.

"J'aimerais avoir une fusée
pour voler dans l'espace.
Ainsi je pourrais t'emmener
jusqu'à la planète Mars.

On partirait tous deux,
en amoureux des cieux.
Mon coeur serait une boule de feu...
Une boule de feu.

En voyant la lumière de tes yeux...

On oublierait tout de la terre
qui nous tient prisonniers.
Pour aller tous deux prendre
un verre au coeur de la voie lactée.

(ya pas que du lait dedans, héhé)

Avec une pluie d'étoiles
je coifferais tes cheveux.
Mon coeur serait une boule de feu.
Une boule de feu.

Ma foi tu serais ma reine
la Reine des cieux.

dimanche 8 novembre 2009

Le funambule

En réponse au commentaire de Venise qui m'a
interpellé sur le billet précédent à propos de
"l'attitude de détachement qui peut s'exercer
dans tous nos gestes.Tout un défi".



Très juste, c'est aussi un défi à mettre en mots :).
Dear Venise,
j'appellerais cela le "détachement intéressé"
de ses gestes et paroles tout en ayant le soucis
d'être clairement compris par ses pairs;
être suffisamment lucide pour savoir
que les conséquences de nos actes et paroles
peuvent parfois nous échapper,
par l'interprétation qu'en fait le "témoin receveur"
pour la suite des choses.
Lorsque je pose un acte ou prononce une parole,
j'essaie d'être conséquent et limpide dans la mesure
de mon "possible",
en sachant que ce sera probablement
adapté pour le confort ou la projection de "l'autre",
qui verra ou lira ce qu'il veut bien.
D'où l'importance de réfléchir avant de poser un acte
et se relire avant d'écrire.
Ce qui entre vous et moi m'échappe parfois ;)
et échappe souvent à l'humanité à travers
la relecture de son histoire et le passage du temps.

Être humain...

Que de problèmes et de confusion l'humanité aurait pu
s'éviter si elle avait compris les intentions individuelles
dès le départ et en prenait acte aujourd'hui
pour réagir en conséquence.
Que de dictateurs on aurait évités.
Mais je digresse.
(Des fois suffit de tourner la clé à "on"
pour me voir partir comme une fusée XL5,héhé)

Je reviens à cette attitude de détachement/résilience.
Son piège est la sécheresse et la froideur du coeur;
sa récompense: l'âme au-dessus de la ligne
de flottaison et un bonheur relatif, contestable,
discutable et ponctuel. Mon avis.

C'est une question de survie dans les jours
qui me sont prêtés ici, en sachant pertinemment
qu'un jour encore inconnu viendra malgré moi,
pour me détacher de ma condition et l'amour
que j'aurai donné à des êtres qui m'importent
de fréquenter au-delà.
Je me souhaite éternel, mais n'en ai pas
la preuve formelle, alors je ne sais pas...

Autant essayer de petites pratiques
sporadiques à défaut de "savoir",
histoire de me familiariser avec l'inéluctable
du véhicule vieillissant. (Hou,déprimant
à prime abord, mais léger dans le fond,si si.)
De toute façon j'estime ne pas avoir le choix.
Ce "détachement" n'exclut en rien l'émotion ressentie
quotidiennement et le "vivre pleinement" au contraire,
il en fait partie intégrante.

Tous les jours ou presque,cela varie.
Je me désole et me réjouis.
Ne sommes-nous pas funambules
arboricoles à cheval sur nos vies
le pied léger et enraciné
la tête haute et exfoliée?

samedi 7 novembre 2009

Questions à Hubert Reeves.

Voilà une voix qu'on entend pas assez.
Évidemment ses livres sont là mais...
Sa voix d'astro-physicien est souvent éclairante,
ses raisonnements articulés et les sujets
qu'il aborde toujours intéressants.
Ainsi j'ai foncé.

Je lui ai posé une ou deux questions en
m'adressant à Nelly,sa chargée de relations.
Si j'ai une réponse je la publierai,
sinon on passera à un autre appel.
Je n'entretiens pas d'illusions en adoptant
l'attitude suivante:
si j'ai une surprise tant mieux,
si je n'en ai pas tant pis,
tout est bien ainsi.
Quand je lance des bouteilles
à la mer je n'attends aucune réponse.
En avoir une me réjouirait,
sinon ce n'est pas un malheur,
mais la vie telle qu'elle est.




dimanche 1 novembre 2009

Vino divino

Je devais absolument partager cette trouvaille vinicole
qui est à ce jour mon rouge de l'année 2009 et le
meilleur rapport qualité-prix depuis belle lurette:

Château Grand-Jean
Bordeaux Supérieur
2005

Médaille d'or au Concours de Bordeaux
Vins d'Aquitaine-2008

Prix:$16.80

Sur l'étiquette arrière,ce petit texte descriptif:

D'une robe rubis pourprée, ce vin présente un nez
élégant qui s'exprime sur des notes fruitées et
vanillées. L'attaque en bouche est ample et
savoureuse.Finale persistante et délicieuse.

Ce vin sera apprécié à température ambiante,
avec viandes rouges, gibiers et fromages.

Absolument, je dirais même que ce texte
est un euphémisme.Quelle finale magistrale!
Je le connaissais pour l'avoir découvert lors
d'une autre occasion par un ami qui
l'avait apporté.
Ce vin est un nectar des Dieux.
Poésie fluide et gustative qui me réconcilie
avec l'humanité. On cognait nos verres presque
à chaque gorgée, tant la rondeur et l'équilibre
parfaits nous enveloppaient d'aise.
Du p'tit lait d'amour j'vous dis.

Ouais c'est ça qu'on s'est dit; on imaginait
tout l'amour et l'attention apportés par la main
de l'homme à partir d'une plante fragile et complexe,
requérant soin et labeur durant des années
avant de porter ses fruits, en plus des transformations
et étapes exigeant patience et perfectionnisme,
conjugués avec le temps.

D'une vigne, jusqu'à ce rouge liquide mis en bouteille;
partie prenante du bonheur qu'un bon repas
partagé procure à chaque fois.
Nous imaginions cette bouteille presque vivante,
dans tous les cas pleine de vie à communiquer en
l'ouvrant pour qu'elle respire enfin.
Cette fiole fut dûment attaquée et honorée
en communion avec une personne du sexe opposé
qui éprouvait exactement le même plaisir que moi.
Son bonheur se reflétait dans mes yeux,
le mien se répercutait dans les siens.

Elle mourait un peu plus à chaque gorgée
de vitalité qu'elle nous transmettait,
si bien que lorsqu'elle fut vidée de sa substance
et bien morte, nous braillâmes comme des veaux.
;)

Carpe Diem!

...........................



Sur une note plus réaliste, cette bouteille accote et
surpasse même des vins à plus de $30. la bouteille,
telle "La fiole du Pape" pour ne nommer que celle-là
et l'avoir goûtée une ou deux fois,n'ayant pas tout
ce fric à claquer sur le vin.
Faute en partie à notre monopole étatique
qu'est la SAQ. Sauf qu'à ce prix,
-même si c'est pas donné-
ce Bordeaux est un incontournable.
Pour une occasion ou pour simplement
se gâter une fois de temps en temps.
Véritable velours pour le palais.

M'est avis qu'en France, la même bouteille
doit se transiger à 4 ou 5 euros.
Des fois j'me dis que ça vaut peut-être
la peine de se farcir Sarkozy pour profiter
d'autant de richesses vinicoles et fromagères.

mardi 27 octobre 2009

Le Billard


J'aime beaucoup ce jeu, il permet le défoulement
et l'échange en même temps.Il me donne le loisir
du calcul géométrique, de la conversation
relaxe et de mon adresse visuelle appliquée.
Un jeu mathématique sur les angles suggestifs.
Par la bande indirectement, directement sur la blanche.
Jouer au billard est un art,une adresse
du corps et de l'oeil, ensuite de l'âme conjuguée
sans nécessairement en donner toute la géographie.
Tout dépend du joueur auquel vous vous mesurez.
Il faut prévoir la trajectoire de la blanche après coup
comme aux échecs, sauf qu'au billard c'est de suite.
Prévoir les coups.
Le billard est sur la table, les échecs sont dans la tête.
Les deux sont opposés et similaires,
le billard étant plus viscéral mais aussi calculateur.
La baleine blanche et son harpon.
Au billard rien n'est acquis
et rien n'est fait jusqu'à la Huit noire
empochée de la bonne façon.
Tous les jeux véritablement spirituels
vous laissent le loisir de discuter, échanger
et argumenter en silence ou en voix.
Backgammon, scrabble, monopoly, poker,
billard ou échecs.
Jouer m'est très agréable
parce que je suis joueur.
:-)

jeudi 22 octobre 2009

Vacciné ou non.Telle est la question.

Bon temps pour la grippe avec cette météo
de limace et encore, faut pas qu'elle soit
frileuse.

Je me suis déjà fait vacciné contre la grippe ordinaire
il y a deux ou trois ans. J'avais pris cette décision suite
à une grippe-de-chien-la-langue-verte-et-haletante-sortie-
sous-les-couvertures vécue l'année d'avant.
Je me disais: cette fois-ci je vais me prémunir de la
crève avant l'hiver héhé, et vlan j'aurai la paix.
Vite mon "shoot", ma piqûre au plus sacrant
me disais-je.

Erreur.
J'ai été patraque pendant deux jours,
étant naturellement doté d'un bon système
immunitaire. Pour certains autres sujets dont je
me suis enquéri de l'état suite à cette
"prévention" à l'époque,les effets secondaires
durèrent jusqu'à une semaine pour un vaccin
censé vous prémunir de CERTAINS virus
de la grippe, pas tous, loin de là alors qu'on
veut vous faire croire qu'un vaccin vous
protégera in extenso contre cette maladie.
Ce genre de désinformation ressemble
aux astérisques que les pubs automobiles
mettent en caractères microscopiques
dans les journaux.
On ne me dit jamais tout, il me faut désormais
une loupe pour m'informer et m'y retrouver.
Et encore, je reste seul avec mes doutes
jusqu'à l'ultime moment de prendre une décision.
Je voudrais pas avoir la responsabilité d'enfants
en bas âge en ce moment mais j'estime qu'on
m'infantilise par conditionnement télévisuel
interposé concernant la grippe H1N1.
(We'll be back after these commercials)

Ce vaccin de la grippe ordinaire est déjà exclusif
et non inclusif en plus de créer des effets secondaires
variables d'un individu à l'autre, sans compter le nombre
d'années en pratique et d'étude sur ce même foutu
et très vieux vaccin.

Maintenant, on essaie de me convaincre d'être
vacciné contre la grippe H1N1, avec un tout nouveau
produit dont on connait peu la composition,
ses effets secondaires et sa réelle efficacité.
Permettez-moi d'en douter sérieusement d'une
part, en plus d'être rébarbatif à l'utilisation
de mon corps comme cobail d'autre part.
J'ai déjà participé à une étude pharmaco en phase 3,
de façon volontaire et éclairée sur l'herpès,
or ce que je vois et lis presque partout concernant
ce virus m'apparait plus comme une hérésie
irresponsable montée en épingle par tous les pouvoirs
en place de concert avec la courroie de transmission
que sont les médias en général plutôt qu'une étude
et un suivi sérieux.

Comment pourrais-je faire confiance à un vaccin
non étudié sérieusement dans le temps, alors
qu'un autre séculaire n'a fait que prouver
son efficacité bien relative avec effets secondaires?!

J'ai l'impression de vivre une étude de marché
en phase I à l'échelle planétaire version hémisphère
Nord riche, balancée à la gueule avec force
médias et pouvoirs. C'est une hérésie, non une pandémie
jusqu'à preuve du contraire.
On est très loin d'une pandémie.
Et que j'te matraque d'images de bras
injectés toé, ya pas un bulletin de nouvelles
qui ne nous montre pas 3 ou 4 bras en train
de se faire piquer à tous les jours.
Bel exemple de collusion des pouvoirs
et de conditionnement imposés.
Des milliard$ mobilisés pour une maladie
bénigne quand des millions de gens meurent
faute d'avoir accès à l'eau potable, entre autres,
sans compter toutes les autres maladies qui tuent
en nombres beaucoup plus significatifs que la grippe.

J'aime mieux fermer la télé par moments,
m'informer et regarder les feuilles tomber
tout en lisant.

I wait and see, même si je suis sur la ligne
de feu par mes contacts humains multiples au boulot.
Je crois plus en mon système immunitaire que le leur
pour l'instant, malgré leurs tentatives de gavage.
Cette campagne qui m'apparait un peu délirante ne vise
pas surtout la protection des citoyens mais
l'épargne et le profit je pense. Ya comme une cloche
qui sonne là. C'est pas net du tout cette affaire.
J'attends, je verrai ce que donnera la présente
vague de vaccination déjà commencée aux US
et ses effets secondaires qu'il faudra chercher
dans le bruit de ce monde biaisé.

Pour une fois, ils se portent volontaires
en étude de phase I !
Merci Obama et les pharma.
(...)
La vérité est si difficile à trouver,
encore et toujours.
Une vieille histoire, "an old story" qui se perpétue.
Malgré l'abondance d'infos, on est toujours seuls.
Tout le temps, dès la naissance.
Les temps changent peu dans le fond.

Peuh!

mardi 20 octobre 2009

Rage




Exprimer ses émotions devient de plus en plus
compliqué en cette époque néo moyen-âgeuse.
J'aurais pu écrire un texte senti.
J'ai choisi cette toune par paresse, pour l'instant.

Motherfucka' .
Ugh.
Les pouvoirs en place tuent,
et remplacent TU et VOUS,
par voix tues.


dimanche 18 octobre 2009

The Imaginarium of Dr. Parnassus

Terry Gilliam.
Ex-membre des Monty Pythons le plus imaginatif
de tous au cinéma,qui furent et restent
une référence d'inventivité et d'humour intelligent
quant à moi.

Depuis quelque temps je parle moins de cinéma.
Il y a plusieures raisons, qui m'apparaissent
lourdes à exposer en tant que cinéphile
plus ou moins pertinent. Je réfléchis à la question.
Rien n'est simple quand on touche au 7e art
collectif,au contraire d'autres formes plus
individuelles telles la littérature,la peinture,
la sculpture ou même la musique.
Mes arguments relatifs n'ajouteraient rien
à l'avancement ou au recul de cette forme d'art
à ce moment-ci de ma réflexion.

Je préfère donc m'abstenir et poursuivre
ma cogitation, tout en promouvant
le prochain film de Gilliam que j'admire.

P.S. Tous les liens de ce film que j'ai voulu insérer
se sont avérés corrompus.

samedi 17 octobre 2009

Pogorelich plays Scarlatti Sonata in B minor K 87 L 33



Il y a tant d'interprétations possibles de la beauté,
autres que celle du compositeur voulue.
On a beau vouloir dire une chose précise
en tant qu'auteur, les survivants l'adapteront
comme ils voudront dans une certaine mesure
avec une portée relative.

vendredi 9 octobre 2009

La Joute est de retour.

"La Joute" est un débat télévisé que j'affectionne
pour la liberté d'expression donnée aux trois invités
se confrontant sur 4 ou 5 sujets d'actualité selon
des règles certaines et incertaines sous la férule
assurée de Stéphan Bureau,
grand journaliste devant l'éternel.

Aparté.
Il me vient en mémoire cette entrevue
de l'écrivain Philippe Sollers qu'il a réalisé
il y a quelques années.
Les bonnes questions intelligentes au bon moment.
.............................

Comment ils choisissent les sujets et les débatteurs
j'en sais strictement rien, mais ce soir j'ai regardé
ça avec un plaisir d'autant plus grand parce que
Jean Barbe y était présent en tant qu'homme libre.

Moi qui regarde très peu la télé, j'avais aussi
en mémoire le souvenir impérissable vécu
avec Christian Mistral l'an dernier lors de cette émission.

À la Joute de ce soir il y avait:

-Gérald Deltell, député adéquiste. (droite québécoise)
tout au bas de l'échelle avec ses arguments
populo-barbarum flagorneurs pas
malhabiles de sens par moments, mais volant
au ras des pâquerettes la plupart du temps
malgré son esprit combatif qui trompait
un esprit assez primaire doté d'une certaine
énergie soit, mais tombant souvent à plat.
J'avais l'impression qu'il haranguait la foule pour gagner des votes.
Il pourrait être plus utile ailleurs, lecteur de boules
au bingo de Ste-Thérèse, ou animateur de foule à
La Poule aux oeufs d'or.


-Laurent Paquin, humoriste,
très habile avec beaucoup de bagou, intelligent,
drôle par moments mais n'ayant pas toujours
la rigueur intellectuelle nécessaire pour me
convaincre totalement, ce petit "plus"
qu'il fallait face à:

-Jean Barbe,
directeur de l'éditorial chez Leméac Éditeur.
C'était clair et limpide.
Il était le plus étoffé des trois dans son argumentaire,
le plus efficace en improvisation "live in your face"
doté d'arguments quasi-imparables dans la majorité
des sujets abordés.
Combatif, il a surtout pas perdu.
Un homme d'idées, pragmatique,
réaliste et spirituel en même temps.
Le vote populaire en aura décidé autrement,
préférant Laurent Paquin.

C'est souvent comme ça.
Le gros bon sens populaire bien dit et "gagnant"
mais n'apportant rien de bien nouveau,
face à l'exigence d'une réflexion profonde, et d'une remise
en question originale pouvant mener vers un ailleurs plus évolué.

Merci, Jean B.

vendredi 2 octobre 2009

Les chiens de mon enfance-1-Dino

Le premier chien dont je me souviens avoir eu
la compagnie se nommait Dino, comme dans les Pierrafeu.
Rita la mère avait le don et l'autorité
auto-proclamée pour nommer les chiens
qu'elle nourrissait quotidiennement
et inlassablement, suite à l'affection
de mon père Pierre pour les quadrupèdes
canins qui ont meublé mon enfance
en Mauricie.

Et de fait, Dino faisait : "Wawawawawah"
lorsqu'on l'appelait.
Con comme une poignée de porte,
pas une discipline ne lui entrait
dans le crâne; il mâchait nos chaussures
dans ses temps libres malgré
les nombreuses remontrances
du dresseur "professionnel" qu'était
mon père, El Padre de nuestros
animales du 4e rang.

De plus, il avait la fâcheuse
manie de courir trop près
en avant du tracteur lorsque moi
ou mon frère roulions à vive allure
sur les sentiers balisés qui traversaient
les coteaux de notre terre agricole qui
alternait boisés(2) et terres arables(2).

Battre les tracteurs de mon père était
notre sport favori à Bertrand et moi.
Je me suis jamais lassé
de ce chevauchement mécanique
à quatre roues; Bertrand oui,
parce qu'il était encore plus fou
que moi très jeune.
Sauf qu'en vieillissant tous les deux,
c'est devenu une autre histoire de savoir
qui est le plus disjoncté. Nous revendiquons
le statut plus ou moins inconsciemment
chaque fois que l'on échange.
Je dirais que c'est moi en 2009
sous toutes réserves.
La folie m'apparait comme l'amour:
difficile à définir parce qu'elle
ou il nous dépassent.
(...)

Un jour de printemps de mes 7 ou 8 ans,
en 1969 ou 70 somewhere, Bert devait avoir
11 ou 12 ans, l'idée lui prit de foutre le feu
au réservoir d'essence servant
à remplir les tracteurs de notre ferme.

Il voulait faire un coup d'éclat,
une folie pure j'imagine,
faudrait que je lui demande.
Lui ai dit du haut de mes 3 pommes:
"Arrête, non, fais pas ça!"
Et lui l'aîné de me répondre:
Haha ouii, je mets le feu ça va être drôle!

"Ça va être drôle".

Ouais, très drôle ce fut.
Il crissa le feu au boyau de caoutchouc
qui reliait le bec-verseur au réservoir
de 300 litres à l'aide d'allumettes.
Caoutchouc,allumettes, alouette et
signaux noirs de fumée dans le ciel.

Alertant Pierre qui travaillait aux champs
pas loin mais dont la vue directe était obstruée
par le premier coteau boisé.
Il descendit en trombe-(roulant encore
plus vite que nous dans nos rêves les plus dingues
sur le gros Ford semi-automatique qu'il n'a jamais
voulu nous laisser conduire seuls, avec raison)-
pour voir au plus sacrant
ce qui se passait, lire ses mioches
se débattant pour éteindre le feu
avec du sable pelleté et jeté laborieusement
sur le tuyau qui brûlait, une fois que Bert
eût réalisé la gravité de son geste qui aurait
pu nous péter à la gueule.
Risible tentative d'enfants n'ayant pas accès
à une source d'eau proche,conjuguée à l'absence
très temporaire de la mère et l'urgence de
la situation.

Pierre était en mode panique dans les yeux
lorsqu'il descendit de sa monture,criant:
"Ôtez-vous d'là VITE, éloignez-vous!"
En moins de temps qu'il faut pour dire "Boum",
il nous saisit tous les deux à ras son corps
près du réservoir,nous arrachant de terre
comme deux brins d'herbe pour nous déposer
en lieu sûr près de l'entrepôt et nous asséner un:
"Bougez pas d'ici".
Son regard et sa poigne sur nos bras
nous convainquit de ne pas s'obstiner
ni de bouger d'où nous étions pendant
qu'il éteignait le feu avec des seaux
d'eau puisé du robinet extérieur sur
le mur Est de la maison.

Suite à ses révélations,Bert fut réprimandé
sans violence mais avec force discours et
suppression de ses activités favorites pendant
quelque temps.
Pas moi. Jeune, j'étais plus sage que lui.
Aujourd'hui c'est l'inverse.

C'était l'époque où mon père faisait dans la patate
à grande échelle, I mean big, really big culture
de pommes de terre avec employés et toute la
bastringue mais bon c'est une autre histoire.

Revenons à Dino, le chien.

C'est chien ce qui m'est arrivé avec Dino.
M'en rappellerai toujours comme si c'était hier.
On pressentait tous dans la famille
qu'un jour Dino passerait à la casserole.
C'était qu'une question de temps vue sa stupidité.
Dino le crétin, cervelle d'oiseau à quatre pattes.

(les coeurs sensibles feraient mieux d'arrêter leur
lecture ici; avis est donné, gratos et sans pathos)


Un jour, je pris le tracteur pour faire
une ballade sur les sentiers, Dino
courait en avant de la roue avant droite,
comme d'habitude tel un crétin
de chien stupide depuis sa naissance.

Au début du deuxième coteau sa queue
et ses pattes arrières furent prises
par la roue avant droite,
je m'en rappellerai toute ma vie malgré
les freins appliqués de toutes mes forces
trop tard,son corps happé en une fraction
de seconde roula d'abord sous la première
puis sous la roue arrière du tracteur
beaucoup plus lourde en un hurlement
de douleur canine, il tournoya sur lui-même
tel un diable de Tasmanie, l'échine brisée mais
toujours vivant sur le bas côté où il atterrit.
Je descendis du véhicule et le vit, gisant.
Ses yeux déconfits de douleur,
incapable de bouger, paralysé.
J'avais écrasé Dino.
Paniqué, je rentrai à la maison pour annoncer
l'accident à mon père qui me dit:

"Ça devait arriver avec Dino,
reste ici je m'en occupe, il est où?"
-Au début du 2e coteau sur le bord
du chemin, lui dis-je.
-Ok fais-toé zen pas Yvan, vas souper.

Souper...Non. J'avais pas faim.

Je vis mon père prendre sa carabine,
partir avec le même tracteur
pour terminer un épisode
de mon enfance campagnarde,
mettre fin aux souffrances de Dino
et l'enterrer sans que j'en vois rien.

Pierre a su s'occuper d'une besogne
pour son jeune fils expérimentant
la mort provoquée, sans voir l'enterrement.
Aujourd'hui je lui en suis reconnaissant
car elle est toujours taboue en 2009
et bien avant.

Elle le sera bien au-delà aussi,
tant que l'on aura pas su y
faire face pour l'apprivoiser.

mercredi 30 septembre 2009

Life goes on and off we go



De la zique pour flatter
les neurones dans
le sens du poil
ça n'a pas de prix.

Avec amie en même temps
= bonheur sans voile.

Merci à toi.
Belle inconnue diaphane
Tu es, tu es
une humaine deltaplane.


samedi 26 septembre 2009

Pierre Falardeau (1946-2009) -Le temps des Bouffons 1/2

Le Temps des Bouffons-2/2



Salut Pierre Falardeau,
merci d'avoir défendu le
rêve d'indépendance du
Québec aussi intensément.


Tu vas me manquer...

Nelly Arcan (1973-2009)


Une plume remarquée
dès son premier roman: "Putain".
N'étant pas fan ni très doué
en rédaction de billets nécrologiques,
j'ai lu quelques-unes de ses chroniques
mais aucun de ses bouquins.
Elle m'apparaissait cantonnée
à un seul sujet de manière obsessive,
à tort ou à raison car elle avait du talent.
Je la savais tourmentée par le vieillissement,
l'obsession de la beauté et le regard "moderne"
posé sur la femme par une société encore
patriarcale et obnubilée par la jeunesse.
Son suicide ramène violemment
une partie des tourments humains
en pleine figure de ceux qui s'interrogent
et se désolent comme moi de la décrépitude
du corps avec le temps qui fuit,
(selon le degré variable de sensibilité
dépendamment des individus)
entrant en totale contradiction avec la qualité
de l'expérience accumulée au fil des années.
Faute de l'avoir lue davantage,
je lui dit ceci:
Repose en paix, Nelly.

vendredi 25 septembre 2009

Les "Productions Terribles" présentent:

" L'invasion des Rainettes Géantes"



Un savant à moitié fou, dont on sait peu
de choses jusqu'à maintenant,
crée un couple de surgrenouilles
par bio-chimie nucléaire
dont il perdra peu à peu le contrôle.
Seul Kosta,un fou de village 100% fou
saura peut-être les arrêter par sa perspicacité
insoupçonnée, avec l'aide de son fidèle ami
Sancho. ( Le "peut-être" est très important
car on ne sait quelle moitié de cerveau
du savant est folle et l'autre raisonnable.)
En attendant, la terreur innocente règne.
D'ordinaire douces,petites et fuyantes
entre les doigts, les énormes spécimens
de batracien sèmeront destruction et écrapou
partout où ils atterrissent sans le vouloir,
leurs sauts pouvant atteindre
un kilomètre de distance,
au gré de leur pulsions cherchant nourriture
et nid approprié, bouleversant ainsi les habitudes
quotidiennes des citoyens touchés.
Leur but insoupçonné et génétiquement programmé:
transformer la planète en un immense cloaque
régénérateur afin de l'oxygéner et annihiler
progressivement la race humaine afin d'être
indirectement vus de l'espace
comme l'espèce salvatrice.
Flash Guy, le cyber-poète-assisté en orbite
commentera de haut et en temps réel ce que
tous et toutes auront constaté depuis longtemps
ici-bas à moindre coût mégalomane mais bon,
c'est son pognon et sa conscience.
Bref, les habitants terrorisés pourront courrir
et se protèger comme ils peuvent,
nul ne pourra résister à la rainette géante,
masse de plusieures tonnes
métriques atterrissant au hasard
n'importe où, en dehors de toute logique
géographique apparente.
Imprévisible comme la météo...
Il y a la tombée de la rosée, inéluctable.
Il faudra désormais compter sur
la tombée de la Rainette, au hasard.
Coming and falling soon...
Near you.
Or on you.
You might know rainy days...
You don't know Rainette Day...

mercredi 23 septembre 2009

L'herbe à travers l'asphalte

L'endroit est tout sauf poétique,
mais l'herbe a percé et poussé à travers l'asphalte là
où il n'y a aucun passant, aucune voiture,
ni aucune fissure facilitant
une telle éclosion.Quasi miraculeux.
Le bitume vaincu par la plante verte.
La preuve en sera faite, photos à l'appui.
Avec un brin de poésie.

Le monde à traire


dimanche 13 septembre 2009

Happiness

Un moment de bonheur,
c'est s'amuser avec pas grand chose
pendant un instant qui fait tout oublier.

Helen au TIFF.

T.I.F.F.

-Toronto International Film Festival.

Helen pour: Helen Faradji,
cinéphile et rédactrice en cheuf
de la revue québécoise "24 images".

Je mets en lien le 3e épisode blogueste de son
aventure à Toronto où elle nous avise en quelques
phrases à propos de "The Road" , tiré du roman
de Cormac McCarthy; mais surtout pour une
courte entrevue, substantielle et lumineuse
avec le cinéaste Bruno Dumont venu présenter
son dernier film "Hadewijch".

Belles questions favorisant l'enrichissement de l'oeuvre.
Belles réponses de Dumont inspiré, qui livre bien
des questions essentielles.

Miam.

lundi 7 septembre 2009

Stevie Ray Vaughan - Riviera Paradise



Musique.
Muse qui saura toujours me faire taire
par sa sublime beauté, qui ne saurait
être décrite en mots.

Merci...Marsi!


Jeudi dernier à la librairie Monet avait lieu
le lancement de "Miam Miam Fléau",
premier album BD de Marsi, en compagnie
de sa muse collaboratrice,
amie et conjointe Venise.
Il lui aura fallu plus de deux ans
pour mettre au monde son oeuvre.
Respect, pour son courage et sa tenacité;
personne n'ignore combien il est difficile
de se tailler une place en art peu importe
la forme qu'il prend.
......
Pendant que Marsi se consacrait à offrir
ses dédicaces personnalisées,Venise accueillait
et entretenait finement les lecteurs venus
nombreux avec son verbe chaleureux.
Passionnée et attentionnée,telle qu'elle est
sur son blog, au-delà en sa personne, dont
le désir de partager n'a d'égal que la gentillesse
et la sympathie qu'elle dégage.
De voir cet auteur méticuleux dessiner
patiemment devant moi,
donnant vie à ses personnages principaux
à mon intention restera un précieux
souvenir "bédéesque".
Elle est hilarante ma dédicace!
"Miam Miam Fléau" met en scène le monde
gastronomique et fantaisiste de Pouette et
Coco Météore à la recherche de Borbo, le
goûteur attitré de leur roi qui s'est désisté à la
faveur de menus plus...Gargantuesques...
Très beau travail au dessin et la coloration
pour ce premier accomplissement
BD. Marsi,talent prometteur doué
d'imagination à la création de
personnages originaux,
à mon humble avis de lecteur.
"Miam Miam Fléau" est publié à
la Pastèque, une maison d'édition
se consacrant exclusivement au
9e art et cela se voit par la qualité
exceptionnelle du produit fini.
Un mot sur la librairie Monet:
fabuleuse pour la part belle
faite à la bande dessinée entre autres,
me concentrant sur cette section
honorée ce soir-là.
Le choix BD le plus riche qu'il
m'ait été donné de voir jusqu'à
maintenant à Montréal, doté
d'un personnel irréprochable
d'affabilité et de professionnalisme.
Une très belle rencontre/découverte.
:-)
Venise et Marsi...
Merci!

lundi 31 août 2009

Flash-Blog

Je préfère le silence prolongé de lecteurs assidus
traversant le temps,
au bruit de pollueurs déguisés
et omniprésents à chaque instant.

L'un n'excluant pas l'autre, s'il est intelligent.

vendredi 28 août 2009

Nouvelle Série


"La vie des gens riches et crédules."


Ça c'est le titre, mais faut trouver une tite phrase
qui accroche son téléspectateur d'aplomb en mortaise,
telle une marotte irrésistible, genre:

"La richesse n'est pas synonyme d'intelligence".

Ou bien :

" On est cons, mais toujours aussi riches".

Ou bien:

"C'est pas parce qu'on est cons, qu'on peut pas devenir riches".

Ou bien:

"On est intelligents, mais pauvres".

Ou bien:

"On est intelligents et riches, par hasard".


Voyez l'topo.
C'est l'histoire d'un couple de bandits intelligents
et de sexe à l'avenant, qui décident de tenter
leur chance à la fraude multiple.

Pour ce faire ils utiliseront divers stratagèmes
pour rencontrer des baby-boomers vieillissants
et pleins aux as, afin de les soulager de leurs bas de laine.

En douce, il va sans dire.


Premier épisode:


"La Pac-Sacothérapie".

Un pac-sac (lire porte-feuilles) trop chargé
peut nuire à l'alignement des vertèbres lombaires
et ainsi causer des maux de dos nécessitants
les soins d'un $péciali$te.

Le Pac-Sac Corrector et une écoute
approfondie des besoins du client
seront proposés et couronnés de succès.

Le patient videra son sac p$ychologique
et physiologique pendant que les malfrat$
iront piler leur blé dans un autre,
la yeule fendue jusqu'aux oreilles
vers la banque, qui les baisera
à son tour.

Win-Win situation, avec un peu
de langue bien pendue, bien entendu.
On s'en sort pas avec l'oseille,
c'est une business de mords-moi
le noeud en premier, sinon t'es baisé.

Et remercié, gracieuseté de.

samedi 22 août 2009

Christo et le Land Art








Ya plein de trucs pétés à faire avec cette
forme d'art, mais ça prend beaucoup
de toile et de fric.
Christo voit grand, ya pas à dire.
Je suis plus modeste.
Entre les deux, je suis certain de
pouvoir trouver une solution mitoyenne
satisfaisante, quand bien même
je devrais envelopper une enveloppe
pour ce faire.
Lui continuera à envelopper des monuments
architecturaux, moi mes petits bonheurs
pour les conserver et les développer plus
tard en souvenir.

The Crevasse - Making of 3D Street Art



Christo me vient tout de suite
en tête.

"Land Art" ,
que je traduirais perso par :
L'Art -Terre.
Ou l'enveloppe artistique
De ce qui peut paraître insignifiant.

Le Land Art à mon avis c'est envelopper, draper,
ajouter et /ou magnifier l'environnement pour
lui faire dire "autre chose" que sa signification
primaire originale.

C'est un point de vue spirituel de l'artiste
sur les fondements d'une civilisation
qui apparaissent immuables à l'oeil nu
d'autant plus précieux qu'il est porteur
d'une dimension inexplorée.
Oeuvre éphémère et active
à grande échelle, assujettie
à la météo du moment.

J'aime.

...........


Merci à toi
Dolce Sofia
D'avoir partagé
Ce vertige ancré

lundi 17 août 2009

Pause Canicule

Fait une chaleur suffocante
mais j'me plains pas,nonon.
"Faut pas s'plaindre, on a pas eu d'été!".
Qu'ils disent presque tous en choeur comme
des abrutis. Les québécois sont obsédés par
la météo.Beau temps mauvais temps, été
comme hiver, c'est un sujet qui les passionne,
sans doute à cause du contraste délirant
de nos quatres saisons mais encore, ils exagèrent
et meublent trop souvent leurs conversations
de considérations futiles contre lesquelles
ils peuvent peu ou pas grand-chose.
Les québécois aiment râler dans le vent sans
associer l'idée à l'action, et ce dans plusieurs domaines.

Tout de même,beau temps pour la raclette de raie
ces jours-ci. Au menu du retour à la maison:
raclette animale sur peau brûlée en sauce canicule.
Miam.

-----

Je bosse dans mon petit camion
bien vitré et non-climatisé.
J'ai l'impression d'être un oeuf
qui frit dans une poêle, ou un insecte que
l'on darde du soleil à l'aide d'une loupe
qui magnifie 100 fois.
Fait chaud là, dans tout l'est de ce pays
bicéphale, politiquement divisé entre
deux cultures et deux solitudes, parfois
réuni par des phénomènes qui le dépassent,
tels Georges Bush ou les tornades spontanées.

------

Ya un chauffeur aujourd'hui qui a mis
un thermomètre sur le tableau de bord
de son véhicule, résultat: 110 degrés Farenheit
qu'il a dit; lui ai demandé combien en Celsius
mais il savait pas car c'était un ancien, avec un
vieux thermomètre du système anglais.
Je sais encore les anciennes mesures
anglaises, mais me suis depuis longtemps
converti au système métrique beaucoup plus
simple et logique.

Il était très ancien indeed, le Canada ayant
adopté le système métrique depuis je dirais
au moins deux décennies.
Anyway,ça doit bien faire dans les 40 degrés
PLUS le facteur Humidex.
Le facteur Humidex...Mot savant des
météorologues pour cantonner approximativement
l'humidité relative et essayer de rationaliser
leur science foireuse qui devient inexacte et inutile
après plus de 24 heures.

....

Je bois des litrons d'eau pour éviter
la déshydratation et le coup
de chaleur; m'en suis même versé
sur la tête aujourd'hui à un feu rouge.
(Ya rien comme verser de l'eau
sur un crâne surchauffé)
Il y avait une gente demoiselle à ma hauteur
dans son char,toutes fenêtres baissées,
rigolant à me voir faire.

Elle dit:

"Fait chaud hein, c'est tout ou rien ici!"

-Ouais! Toujours trop ou pas assez!
Lui ai-je répondu en m'essuyant le visage.

Le feu tourna au vert, et nous repartîmes
souriants, vers nos destinations respectives.
...........


Je fais donc une pause
Vin rosé à votre santé
Billets espacés en éventail
Comme les doigts d'un pied
Dans le sable
De ce court été.

mardi 11 août 2009

Culture de nouvelles

Avec l'été, me vient toutes sortes d'idées.
Je slaque la poulie en cinéma, on s'en reparle.

Litté:

"L'Art de la guerre" est devenu lecture de chevet,
comme "Patience dans l'azur" d'Hubert Reeves.

Un ami m'a fait promettre de lire "Terreur" de
l'américain Dan Simmons qu'il compare à
Poe, Balzac et Hugo.
Il dit de lui que ses contemporains
tels Steven King et Clive Barker
sont des élèves du secondaire V comparés;
bref, qu'il est un maître de la littérature
fantastique contemporaine,rien de moins.

Je lui ai promis, donc...

Il y a aussi Miller Henry, qui me bouscule
au portail avec son Tropique du Capricorne
entre autres.
P'tain.

Si j'pouvions me clôner,
je l'ferions en culture bio.

dimanche 9 août 2009

Invitation

À "Imprécateur" (ou tout internaute intéressé).

je t'invite à t'exprimer librement
sur ce sujet:

Le recoupement des données internet Google/Yahoo/Microsoft.
J'ai lu récemment que Microsoft
s'est associé à Yahoo en un contrat d'une durée de 10 ans,
au grand dam des investisseurs qui souhaitaient
un achat pur et simple de Yahoo par Microsoft
pour contrer Google, dans le but avoué de dominer
le marché des moteurs de recherche
et celui un peu plus secret de la NSA
à vouloir surveiller le net.

Tu as récemment écrit en ces lieux ,
qu'il fallait profiter du temps que nous avions
maintenant pour nous exprimer librement,
faute de quoi dans quelques années ce ne serait
plus le cas.
Pourrais-tu élaborer sur le sujet,
ça m'intéresse de te lire à ce propos
puisque tu l'as toi-même soulevé.

Perso le totalitarisme internet, j'en doute.
Pour une raison majeure:
Le net n'a pas de frontières;
avant que tous les pays s'entendent
sur UNE législation...

D'ailleurs,que l'on me traite de romantique
ou d'idéaliste, je crois que la liberté subsistera
malgré les obstacles qui pourraient s'y opposer.
Il y a toujours de l'herbe pour pousser entre
les craques du béton.

Évidemment, il y a érosion des libertés individuelles
depuis un certain 11 septembre 2001 entre autres,
et qui a servi de prétexte à l'envahissement
de l'état dans la vie privée du citoyen.

Ami(e)s

J'aimerais vous rendre hommage pour l'autoroute.
On voit ça rapidement, une voie pavée.
À deux sens respectée, peu de temps
après le contact.

Le plaisir de partager, autour d'un espace
à la fois géographiquement restreint
et en même temps immense au Nord au Sud,
à l'Est et à l'Ouest de nos existences.

Spirituellement nourri de discussions
enrichissantes et renouvelées au fil du temps,
se poursuivant sans prétention ni lourdeur.
Sporadiquement envoûté, mais
toujours bien traduit en réalité.

Volutes de l'amitié, ne partent jamais
en fumée.

De jour en jour, de semaine en semaine,
de mois en mois, d'année en année.
Décennie après décennie.

Réception et transmission reliées par
le câble invisible.


Celui de nos coeurs, en accord.

Amour/amitié

L'amitié est une constante; l'amour, une variante.

vendredi 7 août 2009

Various summer things.

Hé,ho.
Ho, on est en été, alors j'en profite. Hé.
Pour écrire tout ce qui passe dans l'axe
Est-Ouest des deux pavillons qui me servent
d'oreilles et d'yeux.

Dieu que c'est bon, être libre.
Libre d'écrire ce que l'on veut.
Veux-tu?
Tu veux; je le sens, à voir
ton regard ouvert comme un livre.
Livre-moi tes pensées et je les lirai toutes,
en pesant et relisant chaque mot, pour bien m'en imprégner
et m'en rappeler toujours, lentement.

Slowly but, surely.

Shirley était blonde naturelle, mais se teignait
les cheveux en vert depuis des années,
en symbiose avec la cause écologique qu'elle
avait embrassée dès le secondaire.
Secondaire 1-2-3-4 et 5.
Cinq étaient contre, un pour.
Pour elle,un se ralliait; solidaire et vert.
Vers l'égo, les cinq autres allaient.

Ah.
Lait.
Leche.

Cafe con leche, por favor.

mercredi 5 août 2009

Alexandre Désilets



Lauréat du prix Félix Leclerc 2009.

Merci d'abord à François de l'avoir porté
à mon attention quelques mois auparavant,
puis à NinalouVe de me l'avoir révélé.

Le clip est selon les goûts, mais la musique
est d'une beauté je dirais remarquable, par
sa finesse et sa sophistication.

La complexité des rythmes est enveloppée
de sa voix qui vous porte en bulle, au-dessus
de tout. Il déconstruit et s'approprie à sa façon.
C'est léger et profond à la fois; ça décolle,
ça plane, et j'étais heureux d'être triste
en lisant ses paroles.
Il a une voix en 2009, c'est pas rien.

Son album "Apprivoiser l'ivresse" compte 7 chansons.
J'en ai entendu 4 et celle-ci (" L'éphémère" ) est ma
préférée.

Musicien de talent émergent qu'il me
fera bon suivre, j'espère.

www.alexandredesilets.com



lundi 3 août 2009

Photo et cinéma...

...Vont de pair, comme le scénario et la mise en scène.
Telle la vision d'un auteur(le réalisateur) et
l'écrivain(le scénariste) conjuguées.
Tel le musicien-interprète et le chef d'orchestre.

Le cinéma est un amalgame, un bateau.
Voire une galère d'individus tirant tous
sur la couverture.

Un équipage entier, que seul un capitaine fort
peut mener à bon port. Il sait se faire
tyrannique et/ou doux quand il le faut
où il le faut,avec qui il le faut.

Le véritable auteur collectif
sait s'adapter en tout temps, tout en maintenant
sa main adroite sur le gouvernail, peut importe
avec qui il a affaire, en toutes circonstances.
Il a une vision qu'il doit mener à terme,
coûte que coûte.

Une main de velours dans un gant d'acier.
Ou l'inverse, selon la météo psychologique
des intervenants impliqués.

L'art collectif nécessite le compromis.
L'art individuel l'exclut.

Choisissez vos vers,
avant qu'ils ne vous choisissent.

Mon humble avis.

Soccer en Nouvelle-Écosse

Les yeux



embrassaient


des kilomètres




à la ronde.
Partie avec un joueur-neveu, André;
d'un point de vue imprenable et improbable.
Yé.



jeudi 30 juillet 2009

Off they go



Les yeux ouverts,






largués.





Ces américains...
Ils veulent toujours que le monde
entier sache qui ils sont.
Pour ce faire, ils vous balancent
un drapeau grand comme une voile,
et des lettres aussi grosses qu'une pub
automobile sur l'autoroute.


"U.S Coast Guard"
Don't fuck with us,
Because in God we trust.
With or against us,
We will either cherish
Or punish you.
God is an american.




mercredi 29 juillet 2009

Appels

Yeux fermés


et...

amarrés.


Vieux-port et centre-ville d'Halifax
Ville un peu méconnue du reste du Canada
pour son vieux-port, -dont Montréal devrait
s'inspirer par sa proximité avec l'eau et
et le cachet humaniste conservé-, sa
citadelle, son musée maritime et ses
nombreuses haltes au bord de l'océan
à proximité de la ville.
Le vieux-port de Montréal est
dénaturé par le béton en comparaison tant
on croirait qu'il fut expressément conçu
pour éloigner l'homme et sa dulcinée du
fleuve.



mardi 28 juillet 2009

Intermède.

Au cas où la canicule nous tomberait dessus.













Cet âtre qui hypnotise l'hiver durant...
Pourquoi ne pas s'en servir l'été,
quand on dégouline du séant.

Sunny Sea

Tous les quatre ans





De grands voiliers se rassemblent


où le vent les mènent.





C'était d'adon ct'année.

On en voit quelques-uns ici,
quittant Halifax pour Belfast,
leur destination ultime après être partis du
port de Vigo en Espagne le 3 mai dernier.
L'événement s'appelle:" Tall Ships Atlantic Challenge".
Ils suivent la route d'un autre âge, étalée à travers
cinq pays hôtes et sept ports pendant tout notre été.
(ou ce qui en tient lieu, l'été québécois 2009
se résumant jusqu'à maintenant à celui
d'Halifax, année après année ;)
La totalité des navires sont de propriété
gouvernementale à ce que l'on m'en a dit,
et de visu je me disais aussi qu'il fallait
une fortune colossale pour entretenir
et opérer de tels jouets.
Non mais ho,hé.
Ohé du gaillard d'avant!
De Vigo en Espagne,ils ont ensuite amarré à
Tenerife aux Canaries, Bermuda aux Bermudes,
Charleston(maestro, zik svp) en Caroline du Sud,
Boston au Massachusetts, Halifax en
Nouvelle-Écosse, pour finir le party à Belfast
le 16 août prochain.
Dans le programme officiel, on nous dit
que le thème principal est: "la compréhension
et l'amitié, avec un accent appuyé sur les
jeunes et les jeunes de coeur".
Young and young at heart.
See how the sea understands.
Sauf que, juste avant dans le texte,
c'est écrit en toutes lettres que les hôtes
mettront l'emphase sur les divertissements
sociaux et culturels pour l'équipage
et les communautés locales.
Eh eh.
C'est à partir d'ici que l'imagination
entre en jeu à mon avis.
Marins en goguette...
Communauté locale en liesse...
Il n'y a qu'un pas à franchir
pour y voir ce que l'on veut.
Des coeurs s'uniront et
se déferont sans doute.
Tout près.
Ou sur l'eau.