lundi 27 février 2012

Vies

Le boulot alimentaire est le club restreint
planétaire de la plupart d'entre nous.

Contrairement à 10% des autres
faisant partout ce qu'ils veulent.

vendredi 24 février 2012

Feu





Il aura beau porter toutes les tuques
et montures imaginables.
La musique de ses mots grattés
sur sa guitare ne mourra jamais.

Je n'entendrai jamais assez la voix
de ceux qui ont des choses à dire,
au contraire du tintamarre
des porte-voix vides.

mercredi 22 février 2012

Véhicules hybrides: introduction perso.

J'ai eu la chance d'en essayer un au boulot,
version camion de transport avec 5 mètres de boîte.
Moteur V8 à essence,assisté d'électricité régénératrice.
De technologie américaine et non japonaise, on s'entend.

Mon espoir était plus curieux qu'autre.
Il fut déçu au point d'en dire qu'il représente du temps
sciemment emprunté par les pétrolières afin d'acheter un délai
leur permettant de nous fourguer leur huile à plus haut prix,
de mèche avec les constructeurs automobiles pour nous endormir
un peu plus en attendant la véritable révolution
exclusivement électrique.

Bref, la techno hybride et sa réputation
me sont apparues surfaites après
cette première expérience.
Il me faudrait essayer la techno japonaise pour asseoir
définitivement mon opinion sur le sujet hybride.
Sans être négative à 100%, elle me semble bien un entre-deux
assez foireux en même temps qu'un argument additionnel
en faveur du véhicule totalement électrique à l'opposé
du véhicule pétrolier.

Je m'expliquerai peut-être bientôt
en long et en large sur mon expérience personnelle
à ce sujet; ce sera long pour ceux que ça n'intéresse pas.
(Z'aurez qu'à sauter l'billet)
Les autres intéressés par l'énergie des transports
trouveront possiblement de quoi nourrir
quelques réflexions.

Ma face à la bonne vôtre.



Bientôt 6 ans de belogue
dans ce mien laboratoire.
Pas un fan absolu de ma personne
mais j'te devais ça au moins une fois;
fidèle ou infidèle lecteur.

Souriant au milieu de nulle part
en campagne québécoise.
Très ressemblant à ce moment-là.

En fait, j'étais en panne dans un parc.
Aux abois et sans la moindre ressource
en eau et nourriture.

jeudi 16 février 2012

Ma chérie, tu te souviens du temps où je t'aimais?




Tu étais si belle Isabelle...
Tes cheveux au vent battant la chamade
amoureuse de notre couple.
Et que je te prenne dans mes bras, bougresse!

Smack, bizz et slurp à bouche que veux-tu.

On se couvrait l'un et l'autre de bizous
malgré la météo imprévisible.
Le monde s'écroulait tout autour
et encore...Notre amour dépassait tout.

Tu étais ma poupée, j'étais ton serviteur.

Les temps étaient bons.
Les temps étaient doux.


(Piqué à RayRay sur FB)

mardi 14 février 2012

Lucille est un être désincarné.





(Lucille,Lucie et Luce sont des dérivés
de l'espagnol Luz signifiant: "lumière")

Aux femmes et amies miennes
j'envoie cette bouteille
musico-affective en témoignage.

Merci d'être ce que vous êtes
en dehors de votre prénom.
Îles étrangères et familières
parfois incompréhensibles mais
ô combien nécessaires à mon équilibre.

Ce n'est pas surtout la guerre
des sexes mais bien celle
des hommes entre eux qui freine
l'évolution humaine, encore en 2012.

Bises à vous, les femmes.

YL

Gardez graissé, ça ira aisé.




Aaahh...
La musique adoucit les moeurs!

Plonger dans l'eau.
Sauter dans le vide.
Marcher sur terre.

Une porte se referme.
Une autre s'ouvre devant,à moins qu'elle ne soit derrière;
c'est pas net tout ça à 03m17s, lorsque débute le solo zappesque.
J'avance à la table qui déborde de nourriture
et m'empiffre allègrement de viandes et légumes grillés à point.
Mon monsieur est servi mais sitôt une autre porte s'ouvre à ma gauche.

C'est un homme-clope; sa tête incrustée dans le tube me sourit.
Il danse. Seuls ses 4 membres dépassent du cylindre,ils veulent
s'imposer à moi. Un pagne jaunâtre lui sert de filtre.
Puis il me dit en anglais:
"Keep it greasey so it will, go down easy".
Puis en français:
"Reste sur terre. Ne te jette pas dans le vide
sans racines".

J'essaie alors de me réveiller mais en suis incapable,
prisonnier d'une réalité parallèle.
De légers spasmes secouent mon corps étendu sur le lit,
définissant de vagues contours virtuels à cette aventure,
avalés par la réalité du rêve présent.
J'en ai à peine conscience mais mon corps bouge
sur le matelas.
Mes amis les acariens ont dû passer un sale quart d'heure!

Je les appelle "amis" parce que j'ai pas le choix.
Ils sont là et on en a tous, alors...
Il serait ridicule et vain de déclarer la guerre
aux acariens qui peuplent chacune de nos nuits
dans nos matelas. Leur ratio pour un humain
doit centupler celui des rats.
Fidèles compagnons d'aventure.
Microscopiques.
Veilleurs silencieux de jour,
grimpeurs de poils et peaux la nuit.
Des alpinistes du corps au sommeil à l'échelle.
Accompagnateurs de rêves et cauchemars.
Chercheurs de peaux mortes,
tels les affamés d'or au Klondike.
Leur terreau: vous et moi,dormant.
Depuis des âges immémoriaux.

Bref, c'était un rêve cauchemardesque
jusqu'à la 07m55s de la présente toune
où une fenêtre s'ouvrit tout à coup
à ma droite sur une vision suspendue
au-dessus des fils électriques accrochés aux poteaux
parsemant le chemin rectiligne d'un rang de campagne
inconnu afin de me dire en québécois:

"Criss man, n'hésite jamais à t'envoler.
Quitte à te planter l'nez dans marde après".

Je n'écoutai ni l'un ni l'autre et continuai
à me gaver à même la table du milieu,
jusqu'à mon réveil définitif de ce jour-là.

(...)

Vinnie Colliauta (batterie)
Ike Willis (voix)
Frank Zappa (compote)

dimanche 12 février 2012

Essayer de dire adieu. Part 2

Nom de Dieu de bordel de merde.
Osti.
Un type veut se débarrasser
d'une dépendance et de quoi
il hérite en retour?!

Une chaude-pisse cervicale.
Le type s'équipe de toute
l'aide pharmaco possible
afin de se libérer d'une
dépendance chimique
et de quoi il hérite
à la fin?!

D'un autre tas d'marde,
sinon d'un ACV latent
ou d'un petit cancer
en gestation.
On est peu de choses allez.
Prostate,côlon,foie,poumon,
pancréas,ovaires.
Choisissez, le catalogue est ouvert.

Faut avancer dans la vie.
Regarder en avant qu'ils disent.
Engagez-vous,rengagez-vous qu'ils disent.

Et si le comble de l'ironie
consistait à mourir de vouloir se prémunir?
Mettons un type voulant arrêter son tabagisme
séculaire.Il va voir un Doc qui lui prescrit
une panoplie médicamenteuse réglementée
comportant son lot d'effets secondaires
différant selon les individus.

Le dit Vidu développe soudainement
une aversion cutanée aussi physique
que psychologique à la prescription...

Qu'adviendra-t'il de son environnement?

À part ses rêves se transformant en cauchemars,
viendra-t'il à tuer individuellement à un certain moment?

C'est ce que vous saurez en lisant:
"Essayer de dire adieu".

Ze Série.

Mettant en vedette de nombreuses scènes de lit.
D'la couchette en veux-tu en vlà.

Beaux corps et dialogues surréalistes inclus.

jeudi 9 février 2012

Essayer de dire adieu.

Vielle maîtresse de 30 ans d'âge,
tu coules dans les millilitres
de mon sang depuis si longtemps.
Déprogrammation d'une vieille habitude.
Abandon volontaire d'une dépendance.

J'ai assez donné au fils des années.
Je l'ai beaucoup aimée.
Des années durant, sans concessions.
J'essaie de m'en détacher maintenant,
sans en connaître l'issue malgré les efforts.
Après tant d'années on se dit parfois qu'elle a eu raison de nous.

Comparée à d'autres plus douces, elle est un Rottweiler;
un Doberman sur lequel on tombe nez à nez dans un entrepôt décrépi,
seul et sans armes devant un super clebs;
les crocs bien en avant et les quatre pattes
prêtes à vous bondir dessus.

Les autres promèneront leur caniche
frisé lors d'une jolie marche-santé
dans un joli petit parc environnant
leur joli quartier bourge et sécurisé.
Caniche à papa fera sa petite crotte
bien propette, ramassée au Pooper Scooper
par son maître bienveillant dans une allée
bien entretenue.

Sans se douter un seul instant
que leur rêve de belle histoire outremontaise
pourrait un jour basculer
en un cauchemar innommable en moins de temps
qu'il n'en faut pour dire:
chiwawa.

mardi 7 février 2012

Mammuth, tabanac.






Une des choses que j'apprécie du ciné-bazar
de Média-film est qu'on peut se parler
sans façons entre cinéphiles,
d'un côté et/ou de l'autre du comptoir.
Peu importe le statut de l'un
ou de l'autre.

En même temps des découvertes possibles
au détour d'une simple table.
La densité de l'offre et de la demande
est à ce point intense qu'il faudra peut-être
à l'avenir songer à agrandir l'espace
dévoué à cette rencontre annuelle.

Merci.

Sans blague, j'ai pu m'y procurer ce film
et d'autres par ma seule présence,
sans aucun autre moyen disponible.
Internet ou pas.

Si moi ou un de mes collègues étaient capturés
ou tués, le département d'état niera
avoir eu connaissance de mes agissements.