vendredi 29 juin 2012

Jazz Détente


Je vis l'époque présente comme une éventualité d'évolution
et non pas comme une calamité que l'on doit subir.
Si je vis à une époque bruyante, j'en apprécie encore plus
le silence parfois offert car l'âme de tout être vivant y réside.


vendredi 22 juin 2012

Terrible summer joke

Notre premier ministre est debout seul sur une plage,
les pieds dans l'eau; il a l'air fatigué.
Il regarde ses orteils plonger dans le sable et l'eau
de son existence balayée par la marée.
Le regard éteint, la bedaine et le cheveu gris affirmés,
il meut son corps lourd de chemise et cravate vêtu
jusqu'au premier bar de sable chaud venu.
Il s'assoit lourdement sur le premier
banc à sa portée, près des pompes à bière
autour desquelles gravitent généralement les barmans affairés.

Un barman(tiens donc)bien mis de sa personne l'accueille poliment:

"Bonsoir!"
-Bonsoir.
-Monsieur désire?
-Sustenter sa soif jusqu'à plus soif, tel un boit-sans-fin.
-Monsieur commencera par quoi au vu de son alcoolisme fini?
-Ché pas, votre soleil brûle et embrouille mon esprit ici.
-Une tite bière peut-être, pour vous starter?
-Meh; pas fou mais j'pensais
 à kek chose d'un peu plus corsé, vu mon vécu
 et les circonstances.
- Peut-être Monsieur aimerait-il une de nos spécialités...

-Ah, peut-être. Quelles sont-elles?

Pendant que le barman essuie minutieusement
des verres en vue d'un usage ultérieur il poursuit:

-Monsieur n'est pas sans savoir que notre bar
offre des possibilités qui vont au-delà de l'imagination
touristique généralement admise.

-Ah,  je l'ignorais. Pardonnez-moi.

- Pas de mal,  je préférais d'abord vous aviser
  des politiques de la maison.

-Au cas où, héhé. Tant mieux!

-Oui.

-Ahem.  Bon, c'est pas tout ça...

-Bien!  Alors Monsieur voudra...

-Je veux un criss de gros  "Zombie en cravate sur fond blanc"!
 Vous servez des Zombies en cravate sur fond blanc n'est-ce pas?

-Oupss... J'avoue que la Maison n'a pas cette recette,
  pardonnez-nous de vous proposer ces deux alternatives
  nôtres en notre humble nom, en lieu et place,
  en guise de réparation hypothétique:
  Nous vous offrons le "Mort en vacances dans un coulis d'hôpital"
  ou "Le Perdu dans les limbes blanches sur glace".
  Selon nos arrivages, c'est la seule blancheur
  que nous pouvons garantir en ce moment.

-Bon d'accord. Merci. Je devrai me sustenter ailleurs
 mais sachez Monsieur que vous êtes en retard
 et bien en-dessous de mes attentes.

-Et vous, seul.

-La majorité de mon peuple est avec moi!

-Dans vos rêves et mensonges.

-Votre insolence ne règle pas notre problème.

-En effet.

-Vous crisseriez-vous de moi par hasard?

-Absolument, oui. On se crisse totalement de vous.

-Petites frappes. Vous verrez ce qu'il en coûte
 de m'insulter et de se frotter à moi impunément.

-On ne se frotte pas à vous, nonon.
  Ni ne vous insulte.

 On vous botte le cul.  Nuance.


jeudi 21 juin 2012

Un McCharogne avec ça?




                    Au menu dans tous les restos du parti libéral participants.
                    Jean Charest à la cuisine; on le passerait bien à la casserole
                    mais en attendant il nous concocte le McCharogne:
                    un amalgame de viandes ministérielles avariées
                    et de députés passés date, bourré d'anti-démocratifs.


  (Via Petit Petit Gamin et Julien Charbonneau sur FB. Les parodies
se multiplient si vite à ce sujet et en partage sur FB qu'il est parfois difficile
de retracer leurs origines à moins d'y passer un certain temps.
Comme ce cas-ci, cela peut provenir d'un ami qui a partagé via
un autre ami qui a partagé d'un ami lointain d'un autre ami.
Voyez l'topo labyrinthique...
De toute façon et pour ma défense, leurs auteurs s'en foutent un peu
dès lors qu'ils mettent en ligne leurs créations sur ce genre de réseau
puisqu'ils souhaitent un partage instantané et tous azimuts de leurs idées.)

dimanche 17 juin 2012

Choisir son côté




Le 22 Mai, répondant à l'appel de la cinéaste parisienne Laure Kalangel, un collectif international de musiciens et d'auteurs se forme et se lance dans l'écriture et l'enregistrement d'un morceau inspiré de Wich Side Are You On de la syndicaliste états-unienne Florence Reese. Le Collectif prend position contre la Loi 78 restreignant les droits humains au Québec et prend la défense des associations étudiantes et des mouvements sociaux visés par la déraison autoritaire du gouvernement de Jean Charest. Le morceau est offert gratuitement en téléchargement et peut être partagé en toute liberté.

Ici, le téléchargement.


Mon côté fut choisi il y a de cela très longtemps
lorsque mon regretté père eût cette phrase,
alors que nous discutions de l'exploitation 
de l'homme par l'homme: 

"Une grosse compagnie Yvan, ça n'a pas d'coeur ;
 un syndicat n'existe pas sans mauvais employeur.

Pierre LaFontaine.

Jean Charest se comporte comme le pire des patrons
vus de mon vivant: autoritaire, sourd, menteur, manipulateur
de mèche avec les oligarques voulant entre autre(!)
faire de l'éducation une marchandise restreinte aux plus nantis.

Merci de m'avoir enseigné, Pierre.
J'te salue bien bas aujourd'hui.

mercredi 13 juin 2012

Morceaux et pièces détachées.


-Prix Fraise et Framboise du mois de juin:

  Le Conteur Fred Pellerin, originaire de St-Élie de Caxton        
  refusant l'Ordre National du Québec sous ce gouvernement libéral.
  S'il y a un artiste que j'admire ici en ce moment, c'est lui.
  Debout et droit. J'efface facilement de ma mémoire le tour foireux
  du St-Élie touristique vécu perso il y a 2 ans et qu'il vante tant,
  pour le remplacer par ses couilles sociales fortifiés.
  Enfin un artiste qui agit ici et maintenant.
  Le Fort est Fred. Respect.
  Qu'en est-il des autres qui se la pète minos
  allègrement les jours de semaine?
  Quand ça va bien ils gueulent à plein
   micro tout l'temps mais quand ça va mal
   tu les entends plus ou bien ils se terrent
   dans des clichés qu'ils essaient vainement
   de faire passer pour des arguments.
   Ça vous sonne pas une cloche les Martineau,
   Duhaime, Gendron et compagnie?!

  Cette crise sociale a ceci de bon: tu vois de quel bois
  chaque être humain se chauffe une fois acculé
  au pied du mur. Certains débatteront de bonne foi,
  d'autres camperont sur leurs positions
  pendant que d'autres justifieront
  vainement leur désir de puissance.


-Prix Citron Extra-Acide:

  L'actuelle ministre de la Culture Christine St-Pierre, osant éructer
  qu'un carré rouge porté est une incitation à la violence.
  Tsé chose; la panique aveugle, ça se soigne.
  Un tas de médecins te prescriront un calmant vu ton statut.

  Au moment où on croit avoir tout vu
  et tout entendu, survient une couche supplémentaire.
  Au moment où vous voulez souffler un peu du monde
  actuel un jour ou deux, il vous revient en plein visage
  deux fois plus fort au retour de votre absence.

Ma réalité est ainsi devenue au fil des jours.
J'ai beau vouloir m'en échapper elle me rattrape.
Inexorablement. Je peux plus rester les bras croisés,
je dois participer à la marche.
Je dois apporter ma contribution.

Ce monde tel qu'il va ne peut plus continuer ici, maintenant.
Je ne veux plus ni ne peux plus être dirigé par des gens
aussi malhonnêtes. On demande pas des génies pourtant!

-Prix Citron Extra-Extra-Acide

 Le chef de police de Mourial affirmant
qu'il n'existe aucun profilage politique basé sur le carré
rouge alors que se multiplient les témoignages inverses
via enquêtes du Journal Le Devoir et autres sources
indépendantes telles le Voir ou X source sur le net,
lors du Grand Prix de Formule Un le week end dernier
et à chaque ostie de jour qui passe.
On nous prend vraiment pour des cruches
dans les médias de masses, ce n'est que mensonges
répétés ad nauséam. Mensonges du premier ministre,
mensonges des ministres, mensonges mensonges mensonges.
Ma déprogrammation est bel et bien terminée.
Ya rien de tel qu'une bonne crise sociale pour voir
où tout le monde couche vraiment.
Varier ses sources d'info et faire un petit effort.
Un tout petit effort pour essayer d'y voir clair
dans le magma de la désinformation étatique
généralisée.

C'est très satisfaisant pour l'avoir essayé,
non sans mal.
Il faut mordre la tête du serpent à défaut
de pouvoir la lui couper avec une casserole.

En attendant les prochaines élections.
En attendant, il faut lutter avec les moyens
dont nous disposons:
Nos mots, nos témoignages
et notre coeur.



dimanche 10 juin 2012

Éric McComber, de moi à vous.1ère partie.




Une rencontre sous forme d'entrevue amicale et ludique,
c'est mon point de vue tel qu'il était (qui est toujours)
il y a déjà 6 mois.
Souhaitant un souffle additionnel envers l'oeuvre
et le bouquin discuté, la voilà.

La mécanique fut comme suit:
je découpais la matière à la seconde près
puis Matthieu rassemblait les morceaux au montage.
On discutait ensuite du résultat
tout en prenant notre temps
le long du fil des semaines.
Il n'y avait pas de date butoir,
on s'est dit dès le départ que l'on prendrait
notre temps.
On l'a pris et au-delà.

L'expérience fut en tous points un bonheur
mutuel renouvelé et dès le départ annoncé
par la générosité d'Éric le jour du tournage,
poursuivie ensuite dans la tuyauterie commune
et bien relaxe entretenue par Matthieu et moi.

Je suis assez content du résultat, compte tenu
de mes modestes moyens.
Décliné en deux parties, celle-ci est la première.
La 2e suivra sous peu.

Libre partage à volonté avec références incluses svp.
Merci.


Éric McComber, de moi à vous, 2e partie






On peut regarder cette partie ou la première d'abord
en alternance selon les goûts, évidemment.

Les deux sont libres de partage et de droits,
en autant qu'elles soient référencées.

;-)


vendredi 8 juin 2012

La vérité peut parfois s'avérer surprenante





From le Goth.



Il ne faut cependant pas croire
que la réalité est telle que je la
vois ou suggère, selon les dires de certains.
Ce n'est pas le but recherché
mais un moyen de dire
ou d'exprimer une liberté
de parole à un moment donné
sur un sujet précis ou d'intérêt général en 2012.

Je crois cette nuance importante
et en même temps figure
d'une liberté de parole pouvant
s'exprimer autant dans l'écrit
que dans un film, une sculpture,
une musique, une peinture
ou toute autre forme d'art
jugée pertinente par un artiste donné.

En aucun cas juge,
mais partout interprète
avec la culture générale qui me fût donnée
et que j'aurai su cultiver
selon mon cheminement personnel
et l'éducation reçue par ceux et celles
qui m'auront précédé tant bien que mal.

Je crois cette mise au point nécessaire maintenant
pour une lecture plus éclairée à l'avenir;
je l'espère en tous cas, sinon tant pis.

J'écris d'abord pour me faire plaisir
en expérimentant les formes ad lib;
ensuite pour être lu.

J'ai déjà dit cela auparavant,  je le répète.
C'est un devoir d'être libre,
soi-même malgré tout.

That's it.

Merci de cette suite, lecteurs, lectrices.
Cela fait 6 ans maintenant.
Je suis gâté par tant de qualité
de votre part, à part Jipi qui me fait chier
de temps en temps.

J'm'en crisse un peu mais j'aime bien
être confronté parfois. Ça revigore.
Ça ressource, ça rafraichit.


(...)



J'continue à creuser mon sillon

ek ma charrue et mon crayon
anyway parce que mon pays,
c'est l'art.




mercredi 6 juin 2012

Venus, Ô Venus.







Planète de l'amour se dorant la couenne.
Elle a dû se taper tout un coup de soleil
au passage.

On ne reverra pas cette danse avant 105 ans...
Bille vénusienne en orbite devant la grande.
Grosse pétanque à l'envers,
cochonnet et but sens dessous dessus.

J'aime bien ce qui est rond, à l'inverse du carré.
Quoi de mieux qu'une petite rondeur
narguant une plus grosse à chérir.

Je la caresse volontiers,
dût - t'elle me brûler au contact;
au contraire des froids carrés
tentant vainement d'asseoir
leur argumentaire faussement cartésien
via médias interposés.

Je les vois, faussement légers.

Ils ne font plus le poids désormais.




samedi 2 juin 2012

La saison des moustiques est reviendue





Le temps de sentir l'odeur, les insectes sont déjà morts.
Qui a pu inventer une race pareille,  je vous le demande.