mardi 29 janvier 2008

Flash Bouffe








Aujourd'hui, j'ai sourcillé en déboursant presque $10. pour un pannini jambon-fromage tomates et une salade de brocolis chez "Marius et Fanny".

C'était très bon mais en dégustant, j'ai pensé que pauvreté et "malbouffe" font définitivement bon ménage, malheureusement.

dimanche 27 janvier 2008

Clichés conversation: album 7

Eeehh oui. Ils sont de retour. Célébrons la nouvelle année. Ce blog n'existe pas sans clichés de conversations, vous l'ignoriez?




"L'après-ski"


Le ski alpin creuse l'appétit, c'est bien connu.


Le luron: J'ai si faim que j'mangerais une volée!

Luron #2: On peut t'arranger ça d'aplomb tsé.

Luron#3: On a justement un ragoût d'agressivité qui mijote...

Luron#4: On va t'nourrir bien comme il faut. Tu vas être servi, on est trois pour t'en
crisser une bonne...

Le luron: J'veux une grosse portion sivouplé....Mettez-m'en!

Luron#4: On va tellement t'en mettre, chuis pas certain que tu vas en r'demander...

Luron#3: On pourrait être surpris...

Luron #2: Caméra, caméra!

Le luron: oui oui!

Luron #4: Exhibitionniste en plus!

Luron#3: Va falloir redoubler d'ardeur.

Luron #2: Je filme, I'm shooting... Action!

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Le luron: Aaah, je suis repu.

Luron 3: Nous aussi, on s'est régalé.

Luron 4: Je n'ai plus aucune agressivité.

Luron 2: J'ai tout filmé!

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"Une copine passe à la télé LCD"


Dring dring...

-Allo?

-Salut.

-Salut, ça va?

-Ouais, et toi, t'as acheté ta Tévé?

-Ah j'capote! Méchante différence yahou!

-Yahou?

-Mets-en, j'me suis couché à 01:30 ce matin, j'ai même pas eu le temps de faire le tour!

-T'as combien de canaux?

-Au-delà de soixante, c'est génial, l'image est encore plus claire qu'en personne, c'est hallucinant!

-Ben là plus clair qu'en personne, pas sûr que je voudrais voir Guy A. Lepage comme
ça, t'exagères pas un peu, soixante canaux cé pas un peu trop?

-Ah non, comparé à mon ancienne, c'est le jour et la nuit!

-Ouais là chuis daccord, surtout que t'avais une télé en rondins, un dinosaure ton affaire.

- Une LCD 32 pouces HD, plus soucoupe satellite, j'en ai pour des mois à "tchèquer" tout ça
avant de choisir le forfait que j'veux, j'ai pris toute la brassée de canaux pour commencer,
histoire de voir ce que j'veux.

-Prends ton temps, t'en as pour des mois...

-Ça s'peut pas! J'aurai pas le temps de tout "checker" ça, pis comment ça s'fait que t'as pas
changé la tienne, ta télé en bois comme tu dis?!

-T'as besoin d'aide?

-Ah oui j'pense ben!

-Ben j'ai pas changé parce que je regarde pas beaucoup la télé, sauf quand je loue des films et
quelques trucs par ci par là. Je préfère aller au cinéma ou louer des dvd et l'image que me
donne ma tévé de bois me satisfait encore avec le lecteur DVD...

-Tu viendras regarder la télé et me dire ce que t'en penses?

- Avec plaisir !

-Yess!

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Stan Ridgway- "God sleeps in a caboose"





"Songwriter" et "storyteller" qui s'inscrit en droite ligne avec l'américanité "underground" depuis plus de trente ans et sous-estimé, je lui rend hommage pour m'avoir donné la chance d'assister à un de ses concerts à l'ancien Café Campus à Montréal dans les années 80, et qui demeure vif dans ma mémoire à l'écoute récente de cet album exceptionnel: "Snakebite", paru en 2004.
Un harmoniciste hors pair, doublé d'un compositeur accompli qui suit sa voie à travers le temps.
"God sleeps in a Caboose"
Hear that train rollin' down the track
Passin' by this old shack
Whistle blow and it blows again
Just a lonely sound comin' through the wind
And on those tracks, in an old box-car
My mind is racin' and a-travelling far
Far away
Just ridin' on that train
Big boss man, he work me awful hard
Liftin' freight out in his railroad yard
But hungry kids need clothes and shoes
And moms and dads need their pills and booze
Pills and booze
Just ridin' on that train
Now maybe one day I'll climb up inside
And in that old box-car, I will ride
Ride away
I'll be ridin' on that train
Now, can you hear me, Mister Engineer?
It's not my place to push or interfere
On your train
I'm riding on your train
This world is old and this world is mad
Some people only missin' what they never had
On your train
I'm riding on that train
Hear a drop of rain hit the windowsill
Thunder rolls up behind the hill
But tonight alone I got no sleep I've found
I can hear that clock tickin' my seconds down
Seconds down
Ridin' on that train
And if there's one thing people know is true
Everybody here end up leaving you
On that train
Just ridin' up that train
And over the hill where the full moon shine
The only thing left is love you leave behind
On that train
I'm riding on that train....


Stan Ridgway-2004

mercredi 23 janvier 2008

Rêve


La nuit dernière, j'ai rêvé que je tuais un Anaconda à mains nues.
Il devait bien faire 5 mètres de long. Sale bête.
Sale tronche aussi. Ses petits yeux verts vitreux et méchants me fixaient, l'air de dire:
"Je vais t'gober avec tes vêtements, tout habillé".
Il glissait comme une anguille géante dans une grande maison, sur le plancher, les murs, le plafond, entre les meubles. Partout. Il n'avait pas une langue fourchue, mais grosse et pointue à la "Gene Simmons" du groupe Kiss...C'était si réel, je croyais que ma vie se jouait à ce moment.
Deux personnes terrifiées m'accompagnaient, je ne les connaissais pas.
J'ai pu après une brève bataille, lui agripper la tête et la lui faire éclater par le cou, avec mes mains. La pression fut si forte que ses yeux furent dabord expulsés de leur orbite crânien en faisant un bruit semblable à une bouteille de vin qui "Poppe".
Ça a fait : "pop-pop", il en avait deux. Puis sa tête éclata en lambeaux. Fin.
Réveil perplexe.
Le sens de ce rêve semble profond mais m'échappe pour l'instant...
Je n'ai que des pistes d'interprétation.
Note à moi-même:
Choisir un goûter autre que la salade de champignons peu avant le coucher.

dimanche 20 janvier 2008

"There will be blood" de P.T. Anderson






Mon premier coup de coeur(non sans une importante réserve), faudra voir ce que le reste de 2008 me donnera, pour établir le top 10 cinéma de fin d'année mais ce film est une oeuvre majeure à mon avis.


"Chef-d'oeuvre" auto-proclamé par la critique, c'est la dithyrambe hallucinée et délirante en général pour cette adaptation du roman "Oil!" d'Upton Sinclair par le cinéaste Paul Thomas Anderson qui nous livre ici son cinquième long-métrage.
Le "Citizen Kane" du 21e siècle qu'on a dit. "Chef-d'oeuvre" par ici et Chef-d'oeuvre par là.
Engagez-vous, rengagez-vous qu'ils disaient... Dabord, on est qu'en 2008, ensuite quand on compare de la sorte, c'est faire preuve d'un manque d'imagination, et finalement, ya que le temps qui confirme un chef-d'oeuvre à mon avis.
Surestimé dans un sens; il faut voir l'objet filmique soi-même pour croire à une oeuvre en dépit de tout ce qui s'écrit ou se dit. J'ai donc tenté de voir ça avec des yeux neufs malgré tout.


Après visionnement et expérience d'une durée de 2:38 minutes(qui passent vite)
cette histoire de cupidité pétrolière sur fond de famille et de religion américaine au tournant du
20e siècle m'a soufflé les chaussettes de maîtrise à tous points de vue. Sauf un, le scénario. J'y reviendrai.


Maîtrise absolue de la lumière naturelle. Cinématographie,photographie,direction d'acteurs, montage, éclairage, mise en scène...Il a tous les talents ce P.T. Anderson. Tous sans exception.
Un grand réalisateur qui pense à tout dans le moindre détail. Il a en même temps une vision d'ensemble et une microscopique, perfectionniste, méticuleuse sans manières tape-à-l'oeil.


La musique (music sweet music) tient son propre rôle dans ce film et en teinte subtilement
les qualités: néo-classique innovatrice. Merci Jonny Greenwood, guitariste de Radiohead.
Elle est si belle qu'on peut l'écouter à part, sur cd ou support de votre choix.


Évidemment,tous les acteurs sont justes et bons. Amen.
Daniel D. Lewis, en forme dans ce rôle de composition, j'ai trouvé qu'il en faisait juste assez.
Meilleur que dans "Gangs of New-York", effectivement. Plus intériorisé et complexe dans un personnage plus grand que nature, dévoré par l'ambition, qui finit toujours par perdre son homme on dirait à travers le temps. L'oscar du meilleur acteur 2007?
Probable, même si mon coeur le donne à Viggo Mortensen pour "Eastern Promises".


Paul Dano, véritablement possédé par Dieu. Jeune acteur prometteur. Très inspiré pour ce rôle.
Meilleur rôle de soutien probable pour l'oscar, même si mon coeur le donne à Arwin-Mueller Stahl, encore dans Eastern Promises.



Bon. Ma réserve personnelle.
La fin. La toute dernière scène m'interdit de dire: oeuvre qui transcendera le temps.


La dernière scène relève du grand-guignol quant à moi. J'aurais tellement voulu dire: oui c'est diaboliquement fini. Mais non.
Mais non, ça foire... C'est presque risible...Que s'est-il donc passé monsieur Anderson? Pourquoi?!
Comment peut-on achever un tel monument-cinéma de la sorte?!! Comment peut-on terminer une aussi "belle" histoire aussi grossièrement ?! That's all folks?!

Je sais pas... Ça m'a frustré par la démesure et la grandiloquence, la rupture de ton malhabile.
J'ai décroché malgré moi...La toute fin m'a laissé vraiment perplexe...

À vous de juger, mais c'est à voir et ça reste une oeuvre majeure, malgré tout.
Mais quel dommage pour la dernière minute, la toute dernière minute...

mardi 15 janvier 2008

Du mot "Maniéré" et de la langue Française.

Le "maniérisme" en art pour moi, c'est un manque de "distanciation humble" de la part du créateur, caractérisée par une signature trop grande qui déborde le cadre. Ce qui veut pas dire la renier, on s'entend. Il faut la laisser prendre sa place pour se reconnaître, sans qu'elle prenne tout l'espace et aveugler.

Ainsi le mot "maniéré" se définit comme suit:

1. Qui montre de l'affectation, manque de naturel ou de simplicité. V. Affecté, poseur.
"La société maniérée qui a des nausées devant le peuple" (Maupassant).
Politesse maniérée.

2.(Art). Qui manque de spontanéité, est trop recherché. V. Apprêté, précieux.
"Les talents maniérés ne peuvent éveiller un intérêt véritable" (Delacroix).
Style, genre maniéré. V. Maniérisme. Antonyme: Naturel, simple.

Le mot maniérisme est tout aussi intéressant à lire dans le Dico Robert.
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J'adore cette langue et ses régionalismes; elle est si belle, sophistiquée, difficile, poétique, chantante, raffinée. Ça serait tellement triste que dans 50 ou 100 ans, le français ne soit plus qu'un dialecte de chaumières en Amérique du Nord, au Québec. Quand je lis ce qui s'écrit ces jours-ci à propos de la difficulté d'être servi en français à Montréal dans les commerces ou l'aéroport Trudeau, ça me frustre et m'attriste. Si cela se reproduit dans mon cas comme c'est déjà arrivé par le passé, non seulement je quitterai le commerce, mais je leur signifierai ma frustration. De vilains mots seront possiblement prononcés.
Je favorise donc l'esclandre le cas échéant, mais faudra voir.

Que l'on me comprenne bien: j'ai aucun problème avec l'anglais entre moi et un individu, ou des individus entre eux, ou voir des films en langue ouzbek ou pachtoune sous-titrés(je préfère aux traductions); mais dans un commerce ou un service public au Québec, pas d'accommodement possible.
No-fucking-mercy. Les québécois sont les plus bilingues du Canada alors que l'on m'arrive pas avec l'argument du péquenaud borné.
Lucidement à long terme cependant, sans vouloir être pessimiste, je crois bien que le français va disparaître progressivement; dabord Montréal, puis le Mtl Métropolitain, Québec et les régions résisteront plus longtemps. Nous sommes le village gaulois d'Astérix, version Amérique.
On est un certain nombre, mais on a pas de druide.
Il nous faut un druide.

Anecdote:

Une américaine avec qui j'ai joué une partie d'échecs sur internet, un jour m'a dit:

"So you speak the language of love, so cool." (!) Yes, I spique the language of leuve...

Ouais dear, le language de l'amour; (toujours l'amoûûr), on en est les fiers dépositaires, nous francophones :)))
C'est exotique en général pour eux, le français.
J'espère simplement que nous, francophones d'Amérique, ne deviendrons pas une relique "exotique" dans 100 ans...

mercredi 9 janvier 2008

Trois méthodes pour nuire à un film.

À mon avis, il existe trois façons de nuire à un film ou quelqu'un, par extension.
Soit: en le détruisant systématiquement,(très efficace). Soit: en le glorifiant à outrance,(plus subtil, mais non moins dangereux).

L'un décourage par courant négatif, et l'autre exacerbe inutilement, créant de trop grandes attentes qui risquent fort de décevoir, et ainsi diminuer une oeuvre qui mérite mieux objectivement. Ainsi, à chaque film qu'il m'est donné de voir, je m'efforce d'avoir les yeux neufs et ouverts, l'esprit frais et dispo selon mon intérêt, malgré le tumulte négatif ou positif l'entourant.
Je me fais confiance, mais conserve un petit doute, au cas où.
Tout le monde peut se tromper ou errer par moments. Mais pas trop, sinon faut consulter un spécialiste de la santé mentale.

J'essaie de faire fi de tout ce qui se dit et s'écrit sur quoi ou qui que ce soit, avant de juger.
Il n'y a rien de comparable au contact et à l'expérience réelle, "de visu" ; et les différences de perception et d'interprétation d'une même oeuvre par différents individus me passionneront toujours par le questionnement qui s'ensuit. Pourquoi toi, et pourquoi pas moi?

Si la critique est importante, il est encore plus important de trouver son "âme soeur critique".
Mais à bien y penser, ça n'existe pas. On reste toujours seuls devant une oeuvre. Avec d'autres dans les meilleurs cas, mais jamais en communion, par la différence de nos bagages individuels.
(...)

Et finalement, l'ignorance crasse de plusieurs médias ou la frilosité légendaire des distributeurs qui tablent sur le potentiel commercial d'un film plutôt que son apport artistique.

(pour faire suite à la sortie prochaine de "There will be blood" de Paul Thomas Anderson)

lundi 7 janvier 2008

Flash BD

La Bande Dessinée est pour moi une forme d'art à part entière, qui se glisse entre la littérature et le cinéma. La force d'un bon bédéiste sera de me suggérer les bonnes images et les bons mots dans des cases et des bulles qui se lient automatiquement par mon imaginaire pour en faire un film.

Cette source de savoir et d'émotions a été longtemps négligée; on la reconnait plus à sa juste valeur, mais passe encore aujourd'hui pour un parent pauvre de la culture, à tort.

Elle a bercé mon enfance en campagne faute de cinéma, grâce à une bibliothèque ambulante:(Goscinny, Uderzo, Hergé, Morris, Lee, Franquin, Greg, entres autres), puis nourrie mon adolescence: (Gotlib, Mandryka, Solé, Édika, Coucho, Cabanes, Fred) et fortifié ma première jeunesse( Binet, F'murrr, Tronchet, Gébé, Reiser, Caraly, Giménez) et j'en passe.

Pilote, Fluide Glacial, Métal Hurlant, Fantastique, l'Écho des Savanes, Charlie Hebdo, À Suivre,
Hara-Kiri première époque, je buvais ces magazines de BD comme du p'tit lait. Je m'en nourrissais comme un veau non sevré. Plus j'en lisais, plus j'en voulais. J'avais toujours soif de plus...Soif de connaître, Soif de l'autre...

Tout cela formait ma "tétine culturelle" avant de découvrir la musique, le cinéma, et la littérature, dans l'ordre.

Je me suis nourri de Bandes Dessinées avant d'expérimenter chacun des arts, spécifiquement.
Et ne le regretterai jamais pour savoir intimement que cette forme d'art est éternelle de jeunesse, mais on s'entend là, la vraie BD. Pas la BD à la "Martine va à la plage et rencontre une fleur séchée"...

Le Pauvre Chevalier- de F'murrr


À l'époque où je dévorais les bandes dessinées, son "Génie des Alpages"(13 tomes à ce jour) me laissait souvent perplexe dans la revue Pilote, là où il débuta en 1971 après avoir été introduit à Goscinny par Mandryka. (auteur du génial Concombre Masqué)
Je trouvais qu'il parlait beaucoup pour dire peu, mais le lisais tout de même pour sa désopilante imagination et son originalité d'auteur.
Un bédéiste à part ce F'murr, né à Paris le 31 mars 1946.
La lecture de cet album terminée, il me faudra revisiter son oeuvre tant ça m'a séduit dès la première page jusqu'à la dernière, page 60. Prix du meilleur album d'humour au Festival d'Angoulème en 1991. Un classique de tragi-comédie BD qui décape la légende du roi Arthur, à travers le misérable et pauvre chevalier déchu auquel on s'attache par le talent de F'murr, puni par le peuple entier par ordre du Roi Arthus pour avoir maladroitement offensé la Reine.
C'est drôle et tragique à la fois. J'ai pensé à Fred, mais c'est plus que de la poésie ludique. C'est aussi un commentaire social lucide et souvent cruel, sous couvert d'ironie et d'imagination mordante.
Du bonbon que j'ai dévoré en une demi-heure. 60 pages. C'est souvent ça qui me frustre avec la BD, ça coûte cher à acquérir et ça dure très peu de temps. Mais bon, le bonheur passe toujours très vite et cet album en est un pur, j'aurais pris des centaines d'autres cases supplémentaires de ce talent de conteur...
Je vous livre la première page et demi, en guise de "Trailer" :
-Eh maître, on s'arrêterait bien un moment...
-Oui mais pas trop longtemps...
-Je persiste à trouver ridicule de voyager à pied quand on emporte avec soi la rançon d'un roi, l'or ça pèse!
-C'est pour le porter que tu m'accompagnes.
-Tu disais: Voyages d'affaires, ce sont de grosses affaires, je supposais quelque chose de plus gratifiant!!
-Pour ne pas s'attirer les convoitises, il est bon que les grosses affaires se fassent sous une petite apparence...
- Oui mais des chevaux, pour la sécurité...
-On meurt aussi bien à cheval qu'à pied...Ne sois donc pas paresseux, et ne tente pas de me faire croire que tu redoutes quoi que ce soit en ce monde...
..............................................:)
P.S.
Je me suis aussi procuré "Bandolero" de Carlos Giménez, auteur de l'inoubliable "Paracuellos".
On s'en reparle, j'ai pas lu encore.

vendredi 4 janvier 2008

Bilan 2007, prédictions 2008.

Année 2007


Santé: Excellente,(ce qui compte le plus) mais présentement en état de fatigue "avancée".


Amor: Omniprésent et diffus.


Travail: Très difficile dans le sens de : surcharge, surtout en fin d'année. Trop de
travail, pas assez de temps pour mon "moi-même". C'est souvent trop ou pas assez, la vie.


Vie personnelle: Bien, mais aurait pu être mieux, faute de temps.


Vie culturelle: Idem.


Vie sportive: Mon travail, c'est du sport à l'année longue.


Finances: Bonnes.



Je braille un peu pour le manque de temps à moi, mais pas de quoi se plaindre finalement.
Positif dans l'ensemble.


Et vous?



Prédictions 2008

Me connaissant bien et après consultation des oracles, je fais les prédictions suivantes:



Santé: Bonne, mais ne vous surmenez pas, surtout en hiver.


Amor: Vous projetez une certaine énergie mais la canaliser serait une bonne résolution.
Sans vous oublier vous et vos proches.


Vie personnelle: Vous bénéficierez d'une semaine de vacances supplémentaire, profitez-en.
Oh yes...


Vie culturelle: Profitez de cette semaine de vacances supplémentaire, pour accéder à
différentes sources.Faut que j'y mette plus de temps.


Vie sportive: Continuez votre travail, c'est la santé. Vous n'avez pas besoin d'exercice autre, à
part vos loisirs. (Non pas vrai Jojo, tu m'niaises là, j'arrive pas à y croire)


Finances:

Bonnes, si vous faites les choix éclairés. Dépenses importantes prévues, dont le
changement de bagnole. Étant un habitant d'une planète 450, considérez que le
dollar canadien suit le cours du pétrole; plus il augmente: plus il augmente. Et il
augmentera, vous pouvez compter là-dessus sans trop vous tromper. Le choix d'une voiture économique est indiqué, voire prescrit pour vous et l'environnement. De plus, vous bénéficierez d'un allégement fiscal à l'achat d'une voiture économique. "Win-Win" situation. Ne vous inquiétez pas outre mesure, la devise canadienne sera aussi forte sinon plus, que la devise
américaine.


Actualités Internationales:

Le Pakistan, encore le Pakistan, L'Afghanistan et L'Inde. L'ébullition est là, à mon avis. L'erreur des U.S d'avoir attaqué l'Iraq au lieu de se concentrer sur ces pays sera soulignée et re-soulignée j'espère. On leur souhaite de ne pas poursuivre leur fuite en avant avec l'Iran, et qu'ils se retirent en bonne partie d'Iraq pour se concentrer sur le Pakistan et l'Afghanistan. On peut rêver. Mais Bush est bien baisé avec le Pakistan. Lui qui tablait sur l'élection future de Bhutto, aurait dû mieux la protéger. Musharraf n'est pas une carte-maîtresse, mais un compromis chancelant en 2008 . L'important est de savoir l'arsenal nucléaire en sécurité. Mais entre vous et moi et la boîte de Pandore...J'exagère à peine.

L'armée canadienne est seule dans le Sud à Kandahar, et c'est une injustice de la voir tenir le flambeau à bout de bras sans aide(ou presque) des pays membres de l'ONU. D'autres pays doivent s'impliquer et ça presse avec l'assassinat de B. Bhutto, dont les talibans(ex-créatures de l'armée Pakistanaise) doivent se féliciter sous la bénédiction d'Al Quaïda. Sa mort est une défaite pour la civilisation, une victoire pour l'extrémisme, et une raison de plus pour agir dans cette région du globe très instable et nucléarisé.

Sans oublier la Corée du Nord, la Russie et son nucléaire à l'abandon, le Darfour, le Kenya et que sais-je d'autre encore... L'actualité Int'l n'a pas fini de surprendre.

(...)


Mais nous avons aussi nos vies privées, vous et moi.

À chacun(e) ses préoccupations, projets et désirs.