mardi 30 juin 2009

Entre Magog et Sherbrooke...









On prend toujours un train...

Pour gratter ses bobos,

Devant Josélito et Télécino.
(Fuck, déjà devant lui faudrait
me payer cher, imaginez devant la caméra.
!!!)
"Oui, j'ai des crottes sur le coeur Josélito,
des choses avec lesquelles je n'ai pas fait la paix
encore avec moi-même"
-Mais dites-les moi svp.
-Ben je sais pas là, chu un peu gêné...
-On est entre nous, vous en faites pas
on est là pour ça...
-Oui je comprends mais j'ai un gène là...
-Le gène du paroxysme?
-Oui. Exhibitionniste de surcroît.
-Ah je connais!
-Ah oui?
-Oui, sentez-vous à l'aise, détendez-vous.
Je suis là pour vous écouter et vous voir.
-Merci, j'essaie.
-Ya pas d'quoi, détendez-vous...
-Zzzzzzz............
-Zxxxxx...........
-Rrrrrrrrrrrrrrrr..........

Les Merguez du diable.


J'viens de m'taper trois fausses merguez.
J'aime les merguez, les vraies.
Rogner sur le budget-bouffe n'est pas chose aisée
quand vous avez une nouvelle dépense mensuelle
importante.
C'était pas écrit sur l'emballage
qu'elles étaient hyper-épicées.
On m'a trompé, j'pourrais embraser
un fagot de bois en soufflant dessus.
Heureusement qu'il y avait la purée
patates-carottes pour tempérer sinon
j'serais sous la douche à m'inonder
la gueule au moment où on s'parle.
Morale: Ne pas gratter la cenne
pour cette variété de saucisse divine.

samedi 27 juin 2009

Above is not the ultimate solution,sometimes.


Parfois je regarde le ciel et me dis:
Ya rien qu'y vaille pour toi
aujourd'hui l'ami.
Passe ton chemin vers des
cieux plus cléments, mais
presque à chaque fois
il me faut l'emprunter
inévitablement comme un
chemin obligé.
C'est souvent en voulant trop
que je désespère le plus.
Lorsqu'au contraire
j'attends rien de la vie paf,
un bonheur incommensurable
me ravit au détour d'une
simple ruelle ou d'un visage furtif,
un geste, un regard, un sourire.
Un instant.

Permanence du jour et de la nuit.







dimanche 21 juin 2009

Parlons bagnole.


Elle aura bientôt 15 ans de modèle, 12 ans de bons
et loyaux services avec ses rouages et boyaux.
Elle fut extraordinaire de fiabilité à peu de frais,
sauf que je la sens plus du tout cette caisse
japonaise.
Elle est comme un camembert qui s'abandonne,
roulant par habitude et tenant ensemble par
ce qui lui reste de peinture originale.
Roulasse,allez va.
Je m'en séparerai pour une plus jeune,
elle l'a senti récemment en me faisant
un petit caca nerveux. Signe que j'ai raison.
Lorsqu'elle sera vidée de son contenu
personnel et vendue pas cher, elle restera
à jamais chargée de souvenirs
impérissables.
J'essuierai presque une larme, qui séchera
rapidement au moment de la prise de
possession d'une caisse toute neuve
qui est quoi dans le fond;
toutes ces voitures neuves là,
c'est quoi au bout du compte,
sinon de "futures vieilles carcasses"?
"Oooh qu'elle est belle, cette future
vieille voiture!"
Les objets que produit l'homme
lui ressemblent en tous points sauf
la voiture, pourquoi?
Parce qu'elles peuvent connaître
une seconde vie à mon avis.
Après 20 ans d'existence une
automobile est classée "objet
de collection"; ainsi ma vieille Colt
fera partie de ce club sélect
des objets de transport prisés dans
5 ans environ si elle termine pas ses
jours écrabouillée ou périssante dans
une cour.
N'étant pas collectionneur
de cet objet encombrant je m'en
débarrasse comme d'un vieux poids,
participant à cette période de flottement
du temps où t'es juste vieux et emmerdant.
Si seulement les humains pouvaient
bénéficier d'une telle seconde chance.
Il faudrait d'abord établir le pro-rata de l'âge.
Mettons qu'à 55 ou 65 ans, tu deviens
"objet de collection".
Tu t'asseoirais sur un tabouret
les beaux jours d'été,
sur ton parterre avec un chou sur la tête,
le prix demandé,et le numéro de téléphone.
Les gens déambuleraient en s'exclamant:
"Oooh le beau petit vieux, il a l'air en forme
pour son âge, on soignera son arthrite
en remplaçant les pièces défectueuses,
j'le veux, il est trop mignon."
On fini tous à la casse sous les pissenlits.
Il n'y a que les souvenirs pour nous
tenir en vie, une fois terminés.

vendredi 19 juin 2009

Bon cinéma gratuit, demain samedi.

C'est "dernière minute", mais vieux motard que jamais.

Demain à partir de 10 am: la toute première
"Fête du Cinéma" à la cinémathèque québécoise,
jusqu'à Dimanche 10 am.

Entrée libre. Gratos toute la journée,
toute la soirée pis toute la nuitte jusqu'au
lendemain matin.

24 hres non-stop de 7e art,sous l'impulsion
originale de la revue 24 images pour souligner
ses 30 ans d'existence.

La programmation a de quoi satisfaire
tous les goûts:
Charlie Chaplin, Luis Bunuel, Raoul Ruiz,
Jean-Claude Lauzon, André Forcier etc...
Des longs, des courts animés,
des chef-d'oeuvres et des raretés,
du familial et du plus pointu.

En la regardant j'ai tout de suite vu
que les programmateurs se sont donnés
du mal pour réaliser ce coquetel et je m'en
voudrais de ne pas le mentionner, tant
la qualité semble omniprésente.

Et puis, que ce soit "Frankenstein Junior"
de M. Brooks, "Les Temps Modernes" de Chaplin,
"Les trois Couronnes du matelot" de R. Ruiz ou
"Leningrad Cowboys go America" de A.Kaurismaki
entre autres sur grand écran,(en plus des multiples
rencontres cinéphiles possibles), il serait fou
celui ou celle qui s'en priverait demain,
et ce, tout à fait gratuitement.

Bonne fête cinéma.

jeudi 18 juin 2009

N.B.

Occupé avec la vie, bien des choses à régler.
Des trucs mineurs se sont agglomérés pour
former une boule majeure qui requiert des
soins d'urgence.

Rien de grave je vais bien, mais ça bouffe
un temps fou;en plus du boulot désormais
à plein temps. Ça devrait s'aérer dans
une semaine ou deux.

So, see you soon folks.

dimanche 7 juin 2009

Petit bilan, poils au séant.

Mon 351e billet en trois ans de blogue.
9.75 billets par mois, un au trois jours
en moyenne.

Time flies indeed,
j'essaie de "vivre" chaque putain de jour,
no matter what. La vie m'est un mélange
de bonheurs et de malheurs presque quotidiens.

En 2009 j'ai deux vies:
la virtuelle et la réelle.
Dichotomie de l'existence où je navigue
parmi les priorités et les amitiés
réelles/virtuelles qui se confondent
parfois.
Je ne suis ni heureux,
ni malheureux.
Je ne recherche ni la mort,
ni la vie.
Je vis, point final.

L'important est d'avoir une prise,
un contrôle personnel dans les
dédales quotidiens du contrat social
tacite et souvent pervers qui m'est
imposé par divers moyens.

Cela n'est pas une tragédie en soi, loin de là;
des millions de gens n'ayant pas accès quotidien
à l'eau potable est un argument qui relativise
les problèmes personnels d'un individu
géographiquement choyé, tel que moi.

Tant qu'on a la santé pour affronter,
cela demeure un léger marchandage spirituel,
un "accomodement raisonnable"
avec les vivants proches.

À vous qui m'avez lu,
me lisent et me liront peut-être.

Fidèles lecteurs(trices),
volubiles et aphones.

Merci.



Y.

jeudi 4 juin 2009

Je n'oublierai pas le Tank Man

http://www.youtube.com/watch?v=SB70mWXrzEE


...Et ces milliers de gens épris de liberté
qui se sont tenus debout pacifiquement,
quelques jours de juin 1989 sur la Place Tienamen,
le coeur battant la mesure de leur rêve.

Pour au final se faire massacrer comme
des gibiers de potence.

Les pires gibiers seront toujours ceux qui
méprisent leur propre peuple à travers
la lorgnette du pouvoir usurpé.

Qu'il soit rouge, bleu, vert, blanc, noir,
extra ou intraterrestre et/ou
de quelque idéologie fascisante.