lundi 15 décembre 2014

Conseil municipal



La contemplation lente de son environnement proche
est tout aussi enrichissante qu'un citoyen actif
dans sa communauté via un conseil
d'administration municipal.

L'idéal est un mélange des deux
à mon humble avis.



jeudi 25 septembre 2014

Daltonisme


Mon père était daltonien, il s'appelait Pierre.
He sure was a fine father to me.
Toujours présent, en contrepoint spirituel
de son épouse toujours présente.
Ma mère Rita était toujours présente
aussi, à sa façon.

La famille est une source inépuisable,
sans début et sans fin.
L'imagination de chacune de ses parties
n'est qu'une composante d'un tout unique
inscrit dans le temps.

Une très belle chanson à ce sujet.

Chanson m'ayant été offerte avec "Mommy"
de Xavier Dolan cette année.
Javier en espagnol.
;-)

I am ready.

L'inventivité, la créativité.

I am fine.





lundi 22 septembre 2014

"Mommy" de Xavier Dolan.

Une critique et une bande-annonce en cliquant ici.

On voulait aller dans un cinéma Guzzo de la ceinture nord
de Montréal, histoire d'ajouter 3 voix en faveur du cinéma d'auteur
après les propos malheureux que le propriétaire des salles du même
nom a tenus à ce sujet il y a quelques mois. Il se serait amendé
depuis et une réconciliation aurait eu lieu. Tant mieux, les acteurs
locaux de cette industrie pharaonesque ont tout intérêt à s'entendre
dans le petit marché québécois.

On aura choisi un autre endroit plus accommodant et confortable
pour les personnes à mobilité restreinte. Un endroit dont
le propriétaire est une petite crasse locale notoire qui me rebute;
entre deux maux, on choisira encore et toujours le moindre.
Voilà pour la petite histoire.

Le film!  Ah le film...
Ça fait un bien fou de voir rayonner ainsi
un des nôtres jusqu'aux juges cannois.
Le Prix des Juges, Deux Mille fucking quatorze!
"Prix du Jury", Cannes cette année.

Les juges ont délibéré et décernent leur prix à...
Les seuls sujets des concours et des raisons
de créer l'art, valent des pages et des pages
à écrire. Nous étions trois amis cinéphiles,
deux hommes, une femme.

Elle défendait les cris du coeur
lorsque nous objections certains
excès émotifs dans le traitement
de certaines scènes.
Certains, (dont moi) lui reprocherons
certaines scènes trop appuyées
dans le jeu et les dialogues.
Trop est comme pas assez,
tel le sacrage. Rien contre, remarquez.
Faut se relire, se relire et encore se relire
à mon humble avis or le cinéma de Dolan,
(ou plutôt ce que j'en ai vu) relève beaucoup
de l'urgence et du cri, justement. J'ai vu trois de ses films:
"J'ai tué ma mère", "Les amours imaginaires" et "Mommy".

En fait, je n'ai pas de véritables reproches à adresser
à Mommy. Juste quelques petites réserves et craintes partagées
entre cinéphiles, je ne suis pas critique de métier.
Les 5 premières minutes hum, verbo-motrices puis rupture.
Le film fonctionne beaucoup selon ce mécanisme il me semble:
il pousse il pousse puis relâchement-silence-musique. Aaaahhh...
Puis ça recommence, de pair avec l'écran petit-carré oppressant
qui s'élargit en même temps que l'espoir grandissant
entre les personnages et la suite des choses.
Dolan m'énerve par bouts je vous avoue, mais je l'aime
parce qu'il est libre,créatif et talentueux.
Il n'a pas été récompensé par un jury international pour rien.
J'insiste sur ce prix cannois mérité.
Son film est grand en même temps qu'enraciné,
il est local sublime.
Je ne me souviens plus qui a dit cela, je paraphrase:
"Fais local attentionné, si tu veux toucher l'universel".

Dolan fait cela avec Mommy.
Les craintes que nous avons exprimées entre nous:
-Qu'il se brûle les ailes après un tel sommet.
-Qu'il soit avalé par une machine hollywoodienne et abdique
  sa liberté en partie ou totalité.
- Qu'il soit bêtement happé par une voiture sur un trottoir
  de Banlieue. Sud ou nord.

;-)  Take care man. Statistiquement, tu en es environ seulement
      à 30%  de ta longévité totale.

Merci Xavier pour ces performances
d'actrices et d'acteurs inspirantes,
merci pour l'onirisme, l'expressionnisme,
l'impressionnisme et l'ultra-réalisme
suintant de la pellicule de ton film.


Avertissement!

Ceuze n'ayant pas vu le film, soyez avertis.
Je livre ici des dénouements alors, il vaut
mieux voir le film avant de lire
ce qui suit à mon avis...

On nous laisse croire que le fils restera
avec sa mère tout le long du film
alors qu'à la fin elle le fait interner,
d'où notre surprise
et notre questionnement légitime.
La mère aurait-elle accepté un deal
avec la cour que nous ignorons afin
d'éviter de payer les frais de la poursuite
de $275,000.00?

Cette fin est discutable.
 ;-)



dimanche 10 août 2014

Un jour, la mort.

Ma mère de 84 ans est en fin de vie.
Elle ne m'en voudrait pas du tout
d'en faire état tel que suit ici.

Moi qui la croyais, moi qui l'a crue éternelle.
Rita est en fin de vie.
Hier elle marchait sur la terre,
terrienne prise et légère, efficace entre toutes.
Femme de toutes les tâches,
femme enracinée.
La quantité de repas
qu'elle a préparés dans sa vie
se compte par milliers envers sa famille
et proches éloignés.

Son coeur la lâche tranquillement.
Lentement mais sûrement.

Elle est fatiguée mais toujours animée
par la venue éventuelle de parents proches
désormais.
Elle n'a plus la force physique
de les accueillir mais toujours
l'âme de la réception.
Ça la rend triste
de ne plus être à la hauteur.

"J'suis plus bonne à rien,
je ne peux plus rien faire."

Alors qu'au contraire elle a donné
sa vie à sa famille élargie;
à 84 ans elle se sent encore
redevable. Ce sont ces femmes et ces hommes
de première ligne au début du 20e siècle,
qui ont construit le Québec d'aujourd'hui
et envers lesquel(les) on a assez peu
de gratitude aujourd'hui.

Aujourd'hui même,  je me suis efforcé
de lui dire à ma façon qu'elle avait
suffisamment donné comme ça.
Qu'il était temps pour elle
de se faire plaisir et que la famille
proche composerait avec sa décision
finale. Sans lui dire quoi faire,
sans l'aiguiller vers un lieu de fin
qu'elle n'aimerait pas fréquenter,
ni la laisser pour compte où elle
n'aimerait pas terminer ses jours.

C'est très délicat,
c'est là où on en est.


samedi 2 août 2014

Guerre et paix.

Sans blague, osti.

Comment réagiriez-vous
si on trucidait votre famille
par voies aériennes d'abord
et terrestres ensuite, par un état
criminel supporté internationalement
par toutes les voix possibles?

Auriez-vous envie de défendre
votre famille contre l'envahisseur,
quand l'ONU elle-même se prête
au jeu de la désinformation
et du blocus militaire pendant
que pleuvent les bombes?

Le loup, conseillant le loup.
J'ai envie de hurler.

L'état Israëlien et ceux qui le supportent
sont des criminels internationaux devant être
poursuivis en justice int'l.
Comme le furent les envahisseurs de l'Iraq,
de l'Afghanistan, de la Syrie, de la Lybie,
de l'Amérique du Sud, de l'Amérique du Nord
par les intérêts financiers de l'aristocratie
financière internationale.

Follow the money.

Point.

vendredi 18 juillet 2014

Réel/Virtuel


La vie me déborde ces temps-ci.
J'ai la famille qui se bouscule, entre autres.

Je reçois plus de demandes que ce que j'ai à offrir,
à tous les niveaux.
On a parfois beau se mettre en mode multi-tâches
qu'on arrive tout simplement pas à tout faire.
Une chose à la fois, établir des priorités et lâcher prise
quand la soupape ne suffit plus à plein régime
parce qu'il existe de ces périodes où tout notre temps
suffit à peine au réel.





Un pense-bête



Il faut payer un peu tout le temps
pour s'éviter de cracher beaucoup,
rarement.





vendredi 16 mai 2014

"Mon ami Pierrot" de Max Ernst. Via l'amie Catherine.

http://pt.wahooart.com/Art.nsf/O/8XYK87/$File/Max-Ernst-My-Friend-Pierrot.JPG




Que c'est beau et ancré dans l'imaginaire.
Assis et léger, plein de promesses poétiques
qui marchent ouvertes. Piétonnes et volatiles.

Toile, coup de coeur.

                                                                                                                                               

mercredi 7 mai 2014

Vortex Vorski Slave quotidien.

 Le chien du voisin à ma droite
peut être plus sympathique
que le chat de celui à ma gauche.

Intuitivement, je n'aurai jamais
totalement confiance en moi spécifiquement
et envers la race humaine en général,
sans pour autant la dénigrer à tous les jours.

Elle est ce qu'elle est et je l'accepte,
pour le meilleur et le pire.

For better, for worse.






dimanche 23 mars 2014

Un peu de beauté.




Aaaaahhh.
Enfin.
Un peu de beauté en ce début printanier.
J'en ai plein l'dos de la laideur,
j'ai besoin de la célébrer, il me faut voir
ce film de toute urgence.

Vous connaissez Paolo Sorrentino?
...

Addendum aujourd'hui ce 27 mars...
L'ai vu mardi le 25 et en suis encore habité.
C'est l'art de la bande-annonce, du clin d'oeil,
du teaser, de l'agathe pichette...
Allegro ma non troppo, porté par une véritable vision.
Vous ai-je dit tout le bien que je pense de l'Ex-Centris?
Sinon je le répète, l'endroit est un poumon culturel
international près de chez-moi.
Dès que j'y entre, je me sens bien
et son bonheur dure en moi depuis
des années alors, merci beaucoup beaucoup.

Dans le cas qui me préoccupe: "La Grande Beauté"
de Sorrentino doit être vue en salle avec un système
de son digne de ce nom sinon, c'est un peu comme
boire un grand millésime dans un verre de plastique.

J'ai écrit que c'était Fellini ré-inventé mais c'est encore
bien plus que ça. C'est une vision d'auteur inspirée,
contemporaine et signée.
Si je veux chipoter sur les 140 minutes proposées,
je discuterai à propos de 2 scènes, totalisant pas plus
de 6 ou 7 minutes sur l'ensemble, en ayant l'impression
d'être un pisse-vinaigre...

Faque tsé...
U Nô...


samedi 15 mars 2014

lundi 17 février 2014

The Bridge

 


 "Until I'm one with you
   Until I'm one with you

   My heart shall not pass through
   Only be forsaken

   Until I'm one with you
   my world is torn in two

   Until I'm one with you
   our love will be mistaken

   Until I'm one one with you
   my death they will pursue

   Until I'm one with you
   my life will be degrading.

   Until, I'm one with you."


J'oppose la beauté envers ce monde.
Je ne suis pas le seul il parait. ;-)



dimanche 2 février 2014

Culture


Les grands musiciens me donnent envie d'en écouter plus.
Les grands écrivains me donnent envie d'en lire plus.
Les grands cinéastes me donnent envie d'en voir plus.

Aurai-je assez de ma vie pour m'imprégner
suffisamment de ceux ou celles qui m'importent?




jeudi 30 janvier 2014

Juste pour voir.


On est en 1990.
Un quidam apparait sous votre visage
et vous annonce de suite qu'en 2014,
les jeux olympiques d'hiver seront tenus en Russie,
à Sotchi, ville de 370,000 habitants,
assiégée par 100,000 militaires et policiers
surveillant chacun de ses racoins
sous l'égide d'un tsar nommé: Poutine.
Au coût de 50 et quelques milliards,
concentrés en un petit endroit de pays
slave, où des villages entiers et environnants
n'ont même pas l'eau courante et/ou l'électricité.

Afin de faire bonne mesure,
on ajoute que la chaîne de restaurants
McDonald est le restaurant officiel
des jeux olympiques d'hiver de Sotchi
2014.

Le croiriez-vous?

Sans parler des "Bots" ;
divers appareils volants de surveillance, s'apparentant
de près ou de loin à l'hélicoptère de petit, moyen
ou gros calibre et tout ce qui vole,
navigue, marche ou grenouille pas loin de ce territoire
occupé par les terrorismes et ses remèdes locaux.

Sotchi et ses habitants naturels seront assiégés
durant tout le mois de février.
Je penserai surtout à eux
durant les semaines à venir.

Je crois aussi qu'une bonne partie
de l'idéal olympique s'est perdu
avec les années,
à voir comment fonctionne
le CIO maintenant.



Bons Jeux!
:-)

lundi 27 janvier 2014

Ru. Premier livre de Kim Thuy.



J'ai refermé son livre à regret.

Trop court en 144 pages,
mais densément peuplé d'un oeil unique.
Une aura de poésie entoure toute l'oeuvre
qu'elle nous transmet ici via son talent
littéraire puisqu'il s'agit ici de
véritable transmission. De littérature.

À 10 ans d'âge via ses parents,
prenant le risque d'une traversée maritime suicidaire.


Dantesque. Émouvante.
Fenêtre ouverte sur sa culture,
versus la nôtre en filigrane.

Il nous la fallait celle-là.
Il nous fallait ce livre.
Témoin unique.

Merci Kim Thuy.

Merci Sabrina, de me l'avoir prêté. 

:-)))


samedi 18 janvier 2014

Ça vole pas haut, les jeunes libéraux du Québec.

Pour voler en rase-mottes autour de leur carcan,
il ne se fait pas mieux qu'eux, ici.

La montagne de leur mauvaise foi vient d'accoucher
d'un mémoire-souris aussi stupide qu'un débile léger,
à propos du projet de Charte de la laïcité du Parti Québécois,
se résumant à peu de choses près à cette phrase qu'ils ont
sans doute crue lapidaire envers leurs adversaires
politiques:

"Le projet de Charte du PQ est une tyrannie
  de la majorité envers les minorités."

Voilà un résultat qui commandait sans doute des jours,
voire des semaines de réflexion intensive de leur part.

Un billet intéressant à ce sujet ici.

Ce type de jeunesse est en droite filiation idéologique
avec leurs aînés en chambre, à l'Assemblée Nationale
du Québec.
Philippe Couillard en ce moment, Jean Charest au paravent.
Ce dernier se déclarant bouleversé par ce qui se passe 
au Québec.

Ce qu'il faut pas lire, osti.
Jean Charest est aussi bouleversé par notre histoire
qu'un loup pourrait l'être envers la survie d'un agneau.
Surréalisme politique québécois 101 en 2014.
J'ai éclaté de rire en lisant ça.


Si les djeunes libéraux nous arrivent
avec une telle phrase maintenant,
que vous diront-ils dans 20 ou 30 ans
lorsqu'ils seront vieux?!
Les aînés du parti n'ayant pas de leçon
à nous donner déjà, leurs jeunes en remettent
dans la pauvreté de leur vision aveuglée
par la soif de pouvoir.
J'admire le portrait qu'ils se font d'eux.
Bisous les laiderons.

La vérité sort de la bouche des enfants.
Elle sort de la bouche des djeunes libéraux
du Parti Libéral Québécois dans ce mémémoire:

Lisons: La majorité des québécois nous fait chier,
sauf quand ils votent pour nous. Lorsque nous libéraux,
sommes majoritaires en chambre, la démocratie parle
avec et par ses idéaux nobles.
Autrement et à travers un autre parti que le nôtre,
c'est une tyrannie.

Moi je comprends bien ceci:
vous nous dites et confirmez finalement cela les djeunes;
que c'est la minorité de l'aristocratie financière
et fédéraliste qui vous gouvernent et que vous
voudriez bien nous imposer via les André Pratte et cie
de ce monde.

Fuck you, assholes.

Le Québec en a marre de la façon dont vous faites
la politique au PLQ hypocrite, de mauvaise foi
et mensongère. Est-il besoin de répéter que tous
et toutes ici souhaitent la transparence
et l'honnêteté une fois pour toutes?!
Une thérapie de choc, ils en ont pas assez.
Une Commission Charbonneau ne leur suffit pas.
Ils/Elles croient qu'il suffit d'une profession de foi
envers leur parti!
Jean-Marc Fournier,
Christine St-Pierre.
Même combat d'abrutis!
Ce parti n'est rien d'autre qu'une secte
dominée par un fantôme.
La Bastonnade envers l'ex-bâtonnier Gilles Ouimet.

Vous dénoncez la tyrannie de la majorité avec raison,
en ce qui a trait à VOUS, Parti Libéral du Québec.
Vous n'êtes pas là pour le bien commun de tous
mais bien pour la minorité et l'aristocratie financière
qui VOUS gouverne.
Le peuple québécois n'est pas stupide
et con comme vos jeunes
peuvent l'être en assemblée.

Je vous remercie au final
de m'avoir dit la vérité
haut et fort dans votre mémoire
sur l'avenir du PLQ.

Bises.








jeudi 2 janvier 2014

Happy New Year. Banane. Le Paradis à la fin de vos jours. Puisse Dieu vous pardonner vos fautes. Vous brûlerez tous en enfer pour avoir commis une faute irréparable.




Come on.
Ce monde n'est pas le mien.
Pas plus que le vôtre.
Il est le nôtre parce que imposé.

Pourtant, on s'aime toujours depuis.
Remercions-nous donc, de notre tolérance,
notre compassion et notre générosité.





Bises renouvelées et généreuses.
2014ziennes.

xxx

YL