jeudi 31 mai 2007

Banane Iversaire Belogue




Un an.

Un grain de sable dans la mer, mais un bon paquet de jours dans une vie. C'est court quand on est heureux, mais très long quand on voit juste des barreaux à Guantanamo.

La contraction du temps quand on s'amuse, son extension quand on s'emmerde. C'est pourtant toujours la même mesure inexorable: tic-tac-tic-tac. Merci Albert Einstein.


Pourquoi un blog?


C'est le désir de partager ce que j'aime ou pas, sans attentes
autres que d'être lu un peu, par des lecteurs avec qui je peux
interagir par commentaires interposés. Pourquoi communique-t'on si ce n'est pour être "écouter"? Il faut rendre la pareille; le sens unique est très mauvais signe.
Aussi pour m'amuser, me défouler même. J'y trouve un certain effet
thérapeutique. J'écris tous les jours depuis l'âge de 15 ans
alors l'idée du blog m'est venue naturellement.


Ma première motivation fut celle de mettre mes photos et textes en ligne. J'ai publié quelques photos mais pas encore de textes.

J'ai peur de me les faire piquer par je sais pas trop qui ou par prétention, mais si je le fais pas, personne ne les lira. Damned if you do, damned if you don't.


Un blog, c'est l'auto-publication gratos, avec tous les abus que cela peut comporter. On en prend et on en laisse. À voir ma maigre récolte de commentaires, c'est pas le désir d'être reconnu qui m'incite à poursuivre! C'est donc par pur plaisir que je continue, et c'est la meilleure raison qui soit.



Je profite donc, chers convives, de cette commémoration pour faire mon petit sondage-maison; vous comptez pour moi vous savez ;) (mais je ferai ce que je veux quand même:)) Sentez-vous totalement libres, je l'ai spécialement conçu pour cela. Ne vous sentez pas obligés non plus d'écrire, si ça vous tente pas, je veux pas vous mettre mal à l'aise!
Sans façons.


-Qu'aimez-vous le plus ici?


-Qu'aimez-vous le moins?


- Pourquoi?


Quoiqu'il en soit, je fais un colleux à tous ceux et celles qui ont laissé des commentaires sur mon espace depuis un an, et je dis merci à ceux qui me lisent silencieusement.



Cheers et...santé!




vendredi 25 mai 2007

Dumb all Over



Whoever we are
Wherever we're from
We shoulda noticed by now
Our behavior is dumb
And if our chances
Expect to improve
It's gonna take a lot more
Than tryin' to remove
The other race
Or the other whatever
From the face
Of the planet altogether

They call it THE EARTH
Which is a dumb kinda name
But they named it right
'Cause we behave the same...
We are dumb all over
Dumb all over,
Yes we are
Dumb all over,
Near and far
Dumb all over
Black'n white
People, we is not wrapped tight

Nurds on the left
Nurds on the right
Religious fanatics
On the air every night
Sayin' the Bible
Tells the story
Makes the details
Sound real gory
About what to do
If the geeks over there
Don't believe in the Book
We got over here

You can't run a race
Without no feet
'N pretty soon
There won't be no street
For dummies to jog on
Or doggies to dog on
Religious fanatics
Can make it be all gone
(I mean it won't blow up
'N disappear
It'll just look ugly
For a thousand years...)

You can't run a country
By a book of religion
Not by a heap
Or a lump or a smidgeon
Of foolish rules
Of ancient date
Designed to make
You all feel great
While you fold, spindle
And mutilate
Those unbelievers
From a neighboring state

TO ARMS! TO ARMS!
Hooray! That's great
Two legs ain't bad
Unless there's a crate
They ship the parts
To mama in
For souvenirs: two ears(Get down!)
Not his, not hers(but what the hey?)
The Good Book says:
"It's gotta be that way!"
But their Book says:
REVENGE THE CRUSADES...
With whips 'n chains
'N hand grenades..."

TWO ARMS TWO ARMS?
Have another and another
Our God says:
"There ain't no other!"
Our God says:
"It's all okay!"
Our God says:
"This is the way!"

It says in the book:
"Burn'n destroy...
'N repent, 'N redeem
'N revenge, 'n deploy
'N rumble thee forth
To the land of the unbelieving scum on
the other side
'Cause they don't go for what's in the
book
'N that makes ' em BAD
So verily we must choppeth them up
And stompeth them down
Or rent a nice French bomb
To poof them out of existence
While leaving their real estate just where
we need it
To use again
For temples in which to praise
OUR GOD
('Cause he can really take care of business!)

And when his humble TV servant
With humble glasses
And a nice brown suit
And maybe a blonde wife who takes phone calls
Tells us our God says
It's okay to do this stuff
Then we gotta do it,
'Cause if we don't do it,
We ain't gwine up to hebbin!
(Depending on which book you're using at the time...
Can't use theirs...It don't work...It's all lies...Gotta use
Mine...)

Ain't that right?
That's what they say
Every night
Every day
Hey, we can't really be dumb
If we're just following God's Orders
Hey, let's get serious...
God knows what he's doing...
He wrote this book here
And the book says:
He made us all to be just like Him,"
so...
If we're dumb...
Then God is dumb...
(And maybe even a little ugly on the side)


F. Zappa - 1981.

mardi 22 mai 2007

Clichés de conversations

Eeehhh oui .
Ils sont de retour avec le printemps.


Au travail à la cafétéria, à l'heure du lunch, autour d'une table où convives de sexe différents échangent dans la bonne humeur générale tout en ingurgitant leur nourriture propre.

Une collègue: En tout cas moi, quand je serre une main, j'aime une poignée de main franche...

Une autre femme: Ah ouen moé aussi, parles-moé pas d'une main molle, j'ai l'impression de
serrer une guenille!

Moi: Ben une main c'est pas une guenille quand même.

La collègue: Non mais tsé, j'veux dire comme un truc mou, j'ai l'impression de mettre la main
dans une pâte molle.

(rires)

L'autre femme: Ouen exactement, une pâte molle ahah. Ou une bite molle!

Moi: Ouin une bite molle, on va pas loin avec ça!

(hilarité)

Un collègue: Ben une poignée de main, cé une poignée de main, vous voulez dire quoi là?!

Moi: Il parait qu'une simple poignée de main vous en apprend pas mal sur votre interlocuteur...

La collègue: Ouais on dit ça, moi j'accorde de l'importance à une poignée de main. Molle ça veut
dire qui faut se méfier, franche c'est bon signe et trop ferme
trahirait un complexe de ché pas trop quoi.

Moi: La poignée qui vous écrase la main, j'ai connu ça. (un acteur américain) Trop cé comme pas assez.


(...)


Sur le parvis de la propriété d'une cliente. Je suis DEHORS.

Elle: c'est quoi toute cette terre sur vos chaussures!

Moi: Ben c'est le printemps madame! Et je suis dehors...

Elle: Ouais, déjà l'année dernière vous m'avez fait le même coup, vous avez marché sur mes
plates-bandes...

Moi: Vous avez bonne mémoire ! Je vois des dizaines de clients chaque jour, je
pourrais jamais me rappeler d'ça, je me souviens pas d'avoir marché sur vos
plates-bandes l'année dernière et je marcherais jamais sur des plantes. Sur la terre oui, mais pas sur des plantes quand même...

Elle: Ben moi oui! Je m'en souviens très bien. Y avait pas d'plantes ça j'vous l'donne mais les marches ne sont pas là pour rien...

Moi: Désolé, la prochaine fois, je marcherai sur vos marches...

Elle: Voilà...

(c'était rien qu'un rond de terre à bêcher médème)

(...)

En attendant en ligne au resto libanais...

Un dude: Fa que là elle pète comprends-tu....

Son pote: Wark...

Le dude: Elle s'excuse, "c'est dégueulasse, j'mexcuse" qu'elle me dit, gênée la fille, genre...

Son pote: J'comprend!

Le dude: J'lui dis:" ouais, c'est dégeulasse, au lit par-dessus l'marché!" Pis là elle pompe tout d'un coup et m'dit:
"T'es ben débile!"

Son pote: Non!

Le dude: Ben oui toé, j'capote pis elle m'dit complètement énarvée: "Ch' pas capable de
contrôler mes ostis d'pets!"

Son pote: mouahahahaha

Le dude: Chu parti à rire moi aussi comprends-tu, j'me roulais à terre...faque là elle m'dit: "T'es vraiment con, tu ris d' moi".

Son pote: Hein?!

Le dude: Ben oui toé.Fa que j'lui explique comment contrôler ses gazs, j'tépargne les détails c'est
l'heure du lunch, mais j'te jure elle était spéciale celle-là...

Son pote: Mets-en, tu vas la r'voir?

-P'têtre, elle est super belle et un cul man!

-Un cul qui laisse l'air s'échapper!

-Ouin...

(...)

lundi 21 mai 2007

Planète Terre





















4 ans. $25 millions. Une quarantaine de caméramen, des centaines de producteurs, scientifiques et guides. Voilà sommairement ce que cela a nécessité pour cette série documentaire exceptionnelle, chapeautée par la BBC en collaboration avec Discovery Channel et CBC RadioCan.


Filmée en Haute Définition avec une nouvelle technologie photographique aérienne que l'on dit révolutionnaire, s'étalant sur 9 épisodes d'une heure chacun, le résultat est d'une beauté inégalée, et la qualité, constante.
Présentement diffusée à Découverte chaque Dimanche sur RadioCan, la série se termine bientôt.


J'ai consommé plus que beaucoup côté docu animalier, et si "L'Opéra Sauvage" de F. Rossif demeure une référence incontournable mêlant avec génie l'animalier et le philosophique, j'admet que visuellement, Planet Earth restera la marque à battre pendant longtemps. Des super-ralentis et accélérés à couper le souffle de précision, jamais redondants et toujours opportuns.
Éblouissant et rare. Un vrai coup de coeur-télé printanier. Du jamais vu à chaque épisode, intelligemment clairsemé.
La somme de travail là-d'dans! Quatre ans et 25 millions plus tard... Du grand Art documentaire sur notre maison.


Des spécimens et comportements animaliers jamais vus à ce jour: le léopard de l'amour(entre autres) que l'on avait jamais filmé auparavant; en voie d'extinction. Probablement la seule occasion de l'admirer car on ne dénombrerait plus que quelques dizaines de spécimens.
Des parades nuptiales hallucinantes, la croissance végétale de plusieures semaines en quelques secondes, des combats épiques, des coups d'avant-bras, des savates volantes, la prise en quatre:)
La progression d'un fongus se nourrissant de pourriture végétale, le vol plané d'une grenouille d'Amazonie s'accouplant sur les feuilles d'un arbre, l'attaque nocturne(rarissime) d'une meute de lionnes affamées sur un éléphant...J'en passe et des meilleures.


Si la narration de Charles Tisseyre agace parfois par un ton affecté et trop appuyé(tu trippes Charlie!), on boude pas son plaisir devant une telle réussite. David Attenborough assure la narration de la version anglaise. Les mises à mort restent sobres sur Planet Earth, peu de "gore" comparé à d'autres séries plus sanglantes et "voyeuses". Ici on effleure la cruauté apparente d'un prédateur, on en montre l'introduction et la conclusion en évitant l'image choc:
les crocs dans la chair, le cris de douleur et le festin de tripes sanguinolentes. On évoque sans
fuir, mais on montre pas le "sale" de l'affaire. Choix artistique discutable largement compensé par d'autres découvertes visuelles et sonores.


Le coffret de l'oeuvre en 5 DVDs, assorti d'une heure et demi de "Behind the scenes" plus un épilogue d'une heure et demie "Planet Earth-Ze Future" , n'est pas donné : $92. plus taxes.

Tentation que j'ai pu zieuter ici .

Une des beautés de tout cela : ça vous ramène au sens de la vie sur terre du point de vue "essence", avec toute la sophistication et la simplicité qu'elle peut impliquer.

vendredi 18 mai 2007

Le Labyrinthe de David


J'ai donc pris la voiture pour me garrocher au "Nouveau" cinéma du Parc pour voir le dernier Lynch et polluer l'environnement un peu plus pour satisfaire mon caprice de cinéphile grand écran.
De plus, ces braves gens du Parc ont pensé aux habitants des planètes 450 environnantes en leur offrant 3 hres (!) de stationnement souterrain gratos! Pas très écologique, mais pratique quand on veut voir un film de plus de deux heures.
Pas besoin d'interrompre le visionnement pour aller nourrir le parcomètre. Innovateur dans un sens, car l'espace stationnement dans le coin est assez réduit merci.
C'est chouette de penser à nous les 450, les cinémas répertoires et leurs représentations en semaine sont surtout pensées pour les Montréalais en général.
Évidemment, j'aurais pu étrenner le nouveau métro Laval, mais bon. Je bossais tôt le lendemain et ne voulais pas attendre la rame; toutes les raisons sont bonnes pour prendre sa bagnole, moindre effort oblige. Voilà pour le pratique de l'expérience.
J'arrive juste à l'heure, 17 pm, une vingtaine de personnes assises un mardi ensoleillée.
Une bande-annonce: "Iraq in fragments" qui semble intéressant. Puis ze film débute.
What a fuckin' ride it was...Ça m'a pris tout de suite, dès les premières images j'ai embarqué dans le manège. La séquence hypnotique de l'aiguille sur le disque...
Pour ceux et celles qui l'ont pas vu encore, portez attention à ce que dit la vieille intriguante à Laura Dern au début du film. Je crois que cela vous aidera pour la suite car elle fournit quelques clés.
La première heure est assez "conventionnelle" pour du Lynch, ça se suit assez bien puis, l'horloge se dérègle, le temps et l'espace fuient; mine de rien, on entre dans un monde surréaliste du film dans le film où Laura Dern(excellente) souffre de visions, et où Lynch tient fermement la barre du bateau à mon avis, malgré l'apparente confusion qui s'en dégage.
Où sommes-nous, dans le scénario du film dans lequel elle joue ou bien dans sa vie à elle, telle qu'il nous la montre? Peu importe, le pouvoir hypnotique Lynch fait son effet par une maîtrise absolue de sa méditation filmée. Je me suis laissé bercer par cette histoire faite de lumière et de ténèbres où il vaut mieux laissé sa logique au vestiaire dès le début de la projection.
On assiste peu à peu à un dévoilement de poupées russes qui se chevauchent en parties, et souvent de manière fragmentaire, pour nous livrer des clés de compréhension par morceaux. Un puzzle 3D à assembler dans un labyrinthe, avec force musique jouant son rôle toujours important chez le cinéaste.
Je comprend la déception de certains cinéphiles devant tant d'énigmes, faut être dans un "mood" ouvert, en "shape" spirituelle momentanée, pour assister à un tel film.
Expérience inoubliable qui m'a fait très forte impression en ce qui me concerne, malgré un léger décrochage au deuxième tiers par tant de digressions, et malgré le fait que je me suis senti dépassé.
Par l'incompréhension d'un bord,( j'ai pas tout compris, loin de là): Les lapins, c'est quoi le rapport, esti?!
Par le questionnement de l'autre bord: que diable veut-il nous dire ce Lynch?
Film chargé et touffu. Dense. Too much peut-être. À voir, et à revoir pour mieux comprendre. Un de ses films qui vous laisse médusé par tant de questions, mais qui étrangement vous susurre sa réponse finale:
"Trust your own experience".
Un journaliste français lui a demandé:"Qu'ajouteriez-vous à l'annonce de votre film?"
-"Faites confiance à votre propre expérience".
Laura Dern campe ici deux rôles, l'actrice dans la vie(avec ses vrais yeux) et l'actrice dans le film(avec verres de contact foncés). Brillante, on dirait que le temps n'a pas ou peu de prise sur elle.
Elle dort dans le formol celle-là et offre ici une performance exceptionnelle.
Critique cinglante envers Hollywood et ses pseudos-rêves-illusoires où l'être humain n'est qu'objet. Plaidoyer pour la complexité de l'âme humaine, rédemption et déchéance, assorti des possibilités et des dérives de l'amour, Inland Empire est tout, sauf facile.
Premier film du cinéaste tourné entièrement en format numérique, l'ensemble pèche un peu par pauvreté des couleurs d'image et maigreur de la profondeur de champ par moments,- focus inadéquat sporadique mais était-ce le projectionniste qui tripatouillait?- qui ne m'ont pas dérangé outre mesure et qui ne ternissent en rien l'ensemble de cette oeuvre à mon avis.
Entre vous, moi et la boîte à bois, j'ai cru assister à une méditation mémorable sur le pouvoir du cinéma, et de la vie.

vendredi 4 mai 2007

Du rapport à l'argent


Le rapport que les gens entretiennent avec l'argent m'a toujours fasciné.
Dès mon plus jeune âge, j'observais comment les gens prennent l'argent avec leurs mains.
Comment ils en parlent, le traitent, le dépensent, et l'accumulent.
L'argent, le pognon, le fric, l'oseille, la tune, le bacon, le cash...Autant de dénominations que le sexe d'un homme ou d'une femme; autant de visions personnelles d'un compromis de l'humain qui échange son énergie contre des billets, de papier raffiné, de différentes grandeurs et colorés selon les cultures, mais qui signifie la même criss d'affaire à travers ses âges immémoriaux. Valeur universelle et bête, qu'il fait bon observer, me suis-je toujours dit.
"L'argent gagné au jeu est deux fois plus précieux que celui gagné en travaillant"
Martin Scorcese.
L'argent chanceux serait-t'il plus dangereux que l'argent gagné?
"L'argent ne fait pas le bonheur, mais rend le malheur confortable".
Anonyme
Mets-en chose, tant qu'on a la santé. Santé!
"Si la gloire apporte l'argent, j'attends la gloire; si la gloire n'apporte pas l'argent, j'attends
l'argent" .
Jack London
Tu l'as dit bouffi.
"Les seuls problèmes que l'argent peut résoudre, sont des problèmes d'argent".
Kin Hubbard
Voilà la réponse simplissime, cruelle et libératrice! J'espère seulement que tu es pas parente avec le fondateur de la scientologie...
Je me suis remis en mode observatoire récemment à ce propos et les résultats sont riches.
Les employé(e)s de dépanneur par exemple. Il y en a une, qui prend mon argent entre son pouce et son index, délicatement, à chaque fois, ça rate pas. Comme si c'était une plume d'oiseau rare. Un autre me l'arrache des mains comme un chiffon dont il a besoin pour éponger un dégât.
Un autre le prend de ses cinqs doigts franchement, mais sans agressivité.
Je trouve très cinématographique l'image d'une femme comptant du fric dans ses mains...
Prêtez-vous à l'exercice d'observation du "pognage" de l'argent. Vous m'en reparlerez...
Ou bien,vous demandez à votre interlocuteur ce qu'il fait de son argent, si le sujet tombe sur la table...Vous serez surpris des révélations récoltées, car tout le monde veut être écouté, mais personne n'écoute en notre époque... Même entre amis, se demander combien on a dans son compte en banque est un des derniers tabous à abattre entre amis. Demandez-leur:
"Aille toé ma chérie, tu me dirais combien tu as dans ton compte en banque?"
Un film intéressant sur le sujet, sans être transcendant: " Le coût de la vie" avec Vincent Lindon et Fabrice Luchini.
"Money....It's a crime..." chante Pink Floyd.

Et un sujet révélateur, j'ajouterai. :)