lundi 31 janvier 2011

Démarrer sa petite entreprise




Sans l'aide de Lucien B.
ou d'un contact bien placé

Au ministère me suis perdu
Dans un dédale déambulé
Jusqu'à plus soif me suis emmerdé
En pitonnant l'combiné d'cul

Labyrinthe sans fin que veux-tu
Remplir ceci et remplir cela
J'y perdis mon latin et un iota
De ma patience et mon vécu.

vendredi 28 janvier 2011

Lucien Bouchard, vendeur de gaz et de gas






"Hihihihi, j'en reviens pas moi-même!"... dit l'homme à gauche.
 (Jean, surtout pas de gauche)
"Inhinhinh"... dit l'homme à droite.(Lucien, très de droite)
-Bienv'nu dans not' club libéral cher Lucien,
 laisse-moi t'apposer le nouveau logo de not' parti sur ta veste!
-Très heureux d'te r'trouver cher Jean mais fais attention
 devant la caméra tu veux, tu m'as piqué l'toton.
-Sorry dude! Vouaalà. Ne manquait que cette "pin" à ta collection,
 te voilà maintenant un Libéral!
-Haha, tu t'rappelles quand on étaient Conservateurs à Ottawa!
-Ouais, on a bien rigolé!
-Qu'est-ce qu'on leur a mis hein,ensuite j'suis dev'nu Bloquiste
  pour préparer mon tour de piste au Québec,
  déguisé en Péquiste Souverainiste, z'y ont vu qu'du feu!
-De main d'maître comme un Bergman éducatif, j'en ai pris d'la graine!
-Héhé, pis me v'là ici à la tête du lobby pétrolier
 et gazier québécois!
-On a pas fini d'en faire du feu mon vieux, d'en faire,"enfer", haha!
-Hihi, m'as t'arranger ça moé ton gaz de schiste, chu payé en actions
 privilégiées par l'Alberta en plus faque, attache ta tuque il va s'en creuser
 des trous tout partout avec mon charisme.
                                                       (...)

Beau p'tit couple n'est-ce pas.
Leurs paies sont probablement déposés
directement dans leur compte à numéros.
Si au moins ils passaient incognito
dans un obscur café enfumé pour fomenter
leurs larcins, mais non ils sont parties prenantes
du lego dirigeant corrompu.
Laissez-moi vous les présenter
avant d'aller plus loin, au cas où vous n'auriez
pas encore cliqué sur les liens inclus.

De gauche à droite:
Jean Charest; actuel et pire premier ministre
du Québec jamais vu à mon avis puis Lucien Bouchard,
le talonnant en deuxième position.
Enfin ils sont réunis; quadrature du cercle parfaite,
eux qui étaient supposément adversaires politiques
par leurs partis opposés en chambre.
Les cartes sont abattues et les réelles allégeances révélées
après toutes ces années de leurre Bouchardien,
lui qui s'est joué de nous pendant toutes ces années.
Deux faux-culs dans le lit du pouvoir, ça se célèbre.

Une photo vaut mille mots.
Je l'ai pas vue venir celle-là.
Après le choc elle ne me surprend guère
de la part de Lucien Bouchard: caméléon
polymorphe schizophrène,au parcours politique
digne du dernier des opportunistes.
Un être politique ô combien émotif, susceptible,
conservateur de l'ultra-droite pour avoir été
l'architecte du "déficit zéro" avec toutes
ses conséquences néfastes qui nous a plongés
dans un marasme dont on arrive pas à se sortir
par son licenciement de milliers d'infirmières
en plus des coupures sauvages qui ont été effectuées
sous sa gouverne dans les autres ministères.

Il est plus que temps de déboulonner le vendu,
le lâcheur-girouette dont Charest le Renard se sert.

Aucun journaliste ici n'ose confronter
le pseudo-Dieu Bouchard qui est pourtant
responsable de son legs devant l'assemblée nationale.
Sans parler de l'affaire Yves Michaud sur laquelle
il ne s'est pas encore excusé.(Dream on)
Aucun média n'ose remettre en doute
l'héritage du lâcheur opportuniste
à part Pierre Curzi du PQ, qui fut limpide et transparent.

Aucune plume d'écrivain so far à ce que je sache.

Quand j'en vois se gratter grossièrement le nombril...
Et faire les gérants d'estrade lôôcaux sentencieux
pas plus loin que le bout de leur cul assis
le nez collés sur leurs couilles en essayant
de faire passer ça pour de la littérature ou de l'art
subversif porno ou whatever the fuck is on their mind
j'ai envie de leur gerber à la gueule.
Point.
J'accuse aussi toute la gauche(ou presque)
de mollesse intellectuelle, de manque
de couilles flagrant, d'égocentrisme primaire
abject, d'échine courbée, d'abdication
face à la droite radicale et victorieuse,
tonitruante en cette époque de merde
qui foire partout.
La gauche a tout raté en n'offrant aucune
alternative alors qu'elle avait une occasion
en or en 1968-69-70 ; dernière occasion de changer ce monde.
Elle a sombré dans le nihilisme et l'égotisme consumériste.
Ce n'est plus que des histoires d'égo qui n'intéressent
qu'eux-mêmes sauf exceptions.

Lucien Bouchard, quel être décevant.
Quel péteux politique, sans blague.
Prétentieux. Suffisant.Susceptible
et irresponsable à voir comment il agit maintenant.
Il a jamais cru en la souveraineté,
ce n'était qu'un vil opportuniste.
Une salle de concert et une bibliothèque
ne suffiront jamais à compenser le tort
qu'il a fait à tout le monde.
C'est un prétexte schizophrénique.

Qu'un ex-premier ministre vende son âme, soit.
On fait ce qu'on veut avec son être après tout mais
qu'il vienne pas essayer de me faire gober
une aberration environnementale sous prétexte
de développement économique en vue d'une hypothétique
et obscure mission sociale collective, qui n'est rien d'autre
qu'un faux argument pour nous faire avaler une couleuvre industrielle.
Je reste poli hein. Qu'un ex-premier ministre du Québec se colle
ainsi à une industrie aussi dévastatrice me sidère et fait monter
d'un cran mon cynisme politique.
L'argument économique au détriment de l'environnement ne marche plus.
Yo! LuLu! Ça marche pu ça osti, comprends-tu ça une fois pour toutes?!
Il a pas encore compris, il est vieux ET déconnecté manifestement,
alors qu'on peut vieillir en étant attentif à l'évolution humaine soucieuse
du développement durable et renouvelable. Qui exactement le paie?
Pourquoi accepte-t'il cette mission foireuse à son âge avancé
où tout être normalement constitué jouirait d'une retraite méritée?

De plus il se discrédite en partant avec son salaire versé
par le lobby pétrolier/gazier qu'il représente désormais.
Manifestement il n'a pas lu assez sur le sujet, ne s'est pas informé de l'actualité américaine
sur les conséquences déjà vécues par ce peuple à propos de la fragmentation dangereuse impliquée et du peu de prévention appliquée aux nappes phréatiques par les intérêts
financiers en présence.
Bref, c'est un cas perdu.
Lulu s'aventure les culottes baissées et les yeux fermés
devant le chèque adressé, sans doute en actions privilégiées.
J'espère qu'il rencontrera son Waterloo, c'est tout ce qu'il mérite.

Cessera-t'on un jour de nous prendre pour des abrutis?
J'en doute mais si ça se trouve en attendant,
l'abruti c'est lui.

mardi 25 janvier 2011

Germe préfabriqué



I spend the days with my vanity

I'm lost in heaven and I'm lost to earth

Didn't give you minutes not even moments
All my life in a tower of foil
Shaded feelings, don't believe you

When you were there before my eyes

No one planned it took it for granted

I count the hours since you slipped away

I count the hours that I lie awake
I count the minutes and the seconds too
All I stole and I took from you
But Bonny don't live at home, he don't live at home
Words don't hold you, broken soldiers

INSTRUMENTAL


I count the hours since you slipped away

I count the hours that I lie awake
I count the minutes and the seconds too
All I stole and I took from you
But Bonny don't live at home, he don't live at home
Words don't hold you, broken soldiers

All my silence and my strained respect

Missed chances and the same regrets
Kiss the thief and you save the rest
All my insights from retrospect
But Bonny's not coming home, he don't live at home
Save your speeches, flowers are for funerals...



Un ami a porté à mon attention la maladie
dégénérative de l'ouïe dont est affligé le chanteur
et compositeur du défunt groupe.
Paddy McAloon, de Prefab Sprout.
Une belle saloperie qui l'a rendu sourd
au fil des années. Il a récemment produit
un testament musical acoustique
de plusieures pièces du groupe.

À part le manque d'amitié et d'amour,
il n'y a pire cruauté en ce monde
qu'une maladie vous privant progressivement
de vos moyens créatifs.

Qu'elle soit physique ou mentale.


"Save your speeches.
Flowers are for funerals."

Léon se pèle le jonc

                               Ma photo est datée mais toujours pertinente en janvier au Québec.


Il sortit du nid de draps et douillettes lui servant de lit avec la nette impression
qu'il faisait très froid dehors.L'appartement était frisquet et humide
malgré les plinthes électriques chauffant sans relâche son espace
depuis quelques jours. Janvier se dit-il, résolu.
Étant désuètes, ses fenêtres doubles et poreuses laissaient le choc
de l'air froid et chaud se produire, créant ainsi un givre intense
recouvrant presque entièrement la première fenêtre extérieure
pour ensuite se répercuter sur la deuxième, intérieure,en moindre intensité.

De fait, il consulta vite son thermomètre dernier cri
genre "in and out" numérique pour voir -25 degrés Centigrade affichés.
Avec la marge d'erreur qu'il avait auparavant observée
via Internet et les médias versus son appareillage à distance
mû par batteries il devait bien faire -30 Celsius dehors.

Fuck, j'vais geler comme un rat aujourd'hui.
Les mains surtout.
J'vais m'les geler toute la crisse de journée à pitonner
sur le clavier minuscule du scanner portatif, pensa-t'il
tout en se dirigeant prestement vers la cafetière
pendant qu'il émergeait du sommeil, entrevoyant la chronique
d'un cauchemar annoncé qui se dessinait tranquillement
dans ses neurones.

Il y a de ces jours où il vaut mieux rester couché.
Ce jour-là était malvenu à cause de raisons diverses
en plus de la difficulté à les prévoir d'avance.
Après un bon café, une douche et plusieures couches de vêtements
incluant Long John's, chandails laineux par-dessus T-Shirts
et plusieures paires de chaussettes nappées de bottes ignifuges,
il sortit.

Le froid intense mordit à grands crocs son visage découvert,
telle une gifle glaciale où seuls deux éléments se confrontent.
Toutes les extrémités du corps étaient offertes et proies de la froidure:
le nez, les pieds, les mains et la tête pour tout le monde.
Ajoutons la bite pour les mâles; ce matin-là n'était pas le temps idéal
de faire prendre l'air à Pipo pour le soulager.
Il aurait gelé sur place en moins de deux
pour tomber à la moindre secousse hygiénique.
Poc!
À terre, tel un caillou.
A frozen sausage.
Sectionné comme un glacier du Groënland
qui s'effondre dans la mer froide.
Eul' chien l'aurions probablement mangé par la suite.

Ce n'était pas tout, évidemment.
Un moteur à explosion carburant à l'énergie fossile
devait être démarré. Le char hein.
Le char va-t'il partir par moins trente?
Même si Léon souhaitait de tout coeur payer un mécanicien
pour le redémarrer en ce jour maudit, le véhicule démarra
contre son désir de rester chez-soi peinard,
non sans se faire tirer l'oreille.

"Avale allez, avale".

Errhee Errhee, brrmbleblebrrm, vrrmbbbrrblebleblblbl...
Il démarra carrément l'enfoiré mais ça tournait pas rond du tout du tout du tout.
Ça frottait et cognait solidement de toutes les courroies et pistons entremêlés
à froid sibérien. Boy! We have a tough cookie here.
Toute la caisse en tremblait à travers sa tôle assemblée.

Un froid aussi intense est dur sur toutes les mécaniques mais bon,
c'est pas un drame le métal contre métal.
C'est qu'une bagnole après tout.
Un tas d'ferraille dans l'fond, rien à branler.

C'est pas comme si un voilier, un delta-plane ou un vélo étaient amochés.
Tout de même, avoir le luxe ou la nécessité d'une voiture coûte très cher.
Suspension gelée à l'extrême, presque absente pendant
tout le trajet de 12 km où j'avais l'impression de transiter
en charette à boeuf. J'ai cassé un support de filtre à air
de plastique en voulant le remplacer, à cause du froid.
J'étais pourtant dans une voiture récente, vandalisée par l'hiver québécois
d'une part, vampirisée par une cie japonaise diminuant les coûts
de production d'autre part.

Janvier au Québec offre un visage dur et difficile,
parfois à l'image de ses citoyens.(C'est une autre histoire)

Chaque individu est pourtant singulièrement différent
l'un de l'autre peu importe où il nait, grandit et évolue
sans nier l'influence de son environnement.
Allez comprendre et déchiffrer...

Le monde est un Capharnaüm.
Une tour de Babel ingouvernable,
dominée par des intérêts politico-financiers
fonçant droit vers un mur. On est DANS le mur.
En 2011 la question n'est pas de gouvernance
idéologique mais bien de domination économique;
or le système capitaliste dans lequel nous surnageons
n'a jamais été viable puisque vicié
et sujet à crises majeures dès le début
de sa création.On croira à tort que je diverse.

J'en arrive à cette conclusion machiavélique et quasi-définitive:
Tant que le peuple aura de la nourriture,
il ne se soulèvera pas.

Affame-le et tu le verras se lever.

dimanche 23 janvier 2011

De l'amitié

C'est chouette les amis qui vous confortent.
Tout comme ceux qui vous confrontent.
C'est une question de respect mutuel.

Amicalement, mais franchement.
Il faut savoir se parler sans détour.
Sans façons et sans fards.

Top cinéma 2010

À mon avis, selon la quantité vue.
J'eus aimé en voir plus pour un top de meilleure qualité
mais bon, on voit ce qu'on veut voir dans le temps
qui nous est donné chaque année, les jours comptant
encore et toujours 24 heures malgré notre désir
de les étirer.

Dans le désordre:

-The Ghost Writer (Polanski)
-Un Prophète(Audiard)
-Inception (Nolan,malgré sa scène de poursuite naze en hiver)
-Falardeau(Gutierrez/Garcia)
-Shutter Island(Scorcese)
-L'armée silencieuse(Van de Velde)
-Les Amours imaginaires(Dolan)
-How to train your dragon(DeBlois/Sanders)

Un mot ou deux sur Xavier Dolan dont je n'ai pas parlé l'an passé:
Le jeune cinéaste québécois m'impressionne par son talent général
après seulement deux longs-métrages, c'est la raison pour laquelle
je l'inclus dans mon top 2010, faudra voir par la suite
mais il est talentueux je trouve.Une fleur 2010 pour sa fraîcheur.
Aux dialogues il est déjà significatif, imaginatif et créatif.
Il a une voix, même si Les Amours imaginaires reste assez poseur
et esthétisant par moments notamment par l'abus manifeste du ralenti.
Pas vu "J'ai tué ma mère" encore mais j'ai la vague impression
que c'est un brin hystérique au vu de la bande-annonce.
Je sais pas mais il est un cinéaste à surveiller de près quant à moi.
Il a un talent 7e art indéniable.
LAI reste vivifiant dans notre cinématographie malgré ses emprunts
et références, vision naissante d'une forte personnalité d'auteur
en attendant de voir "J'ai tué ma mère" et la suite de son oeuvre.

Mentions dignes et personnelles:

"Trois temps après la mort d'Anna" (C.Martin)
"Curling" (D.Côté)

Sans compter les ceuzes qui me restent à voir:
"Des hommes et des dieux" (Beauvois)
"Social Network" (Fincher)
"Incendies"(Villeneuve)
"Ruban Blanc"(Haneke)
"Oncle Bonmee"(Weerasethakul-Palme d'Or Cannes 2010)
"À l'origine d'un cri" (Aubert)
"Carlos" (Assayas)
"Balada triste"(De la Iglesia)
"The American"(Corbijn)
"Tournée"(Almaric)
"Gainsbourg-une vie héroïque"(Sfar)

Et tutti quanti...Ça finit pu, c'est sans arrêt...
L'offre dépasse ma demande en art.
Peut-on imaginer les autres formes
qui nous sollicitent en clins d'oeils
perpétuels et répétés...

Viens à nous, Terrible,
Come to us...
Mais arrêtez bon sang!

C'est trop Messires et Mesdames, je ne puis suffire
à une seule forme d'art alors imaginez
la littérature qui attend dans le tournant
pour n'en nommer qu'une...

Je n'en sortirai pas vivant, c'est sûr.
;-)

Black Swan

 
(USA-2010)Thriller psychologique de Darren Aronovsky
(The Wrestler,Requiem for a dream)
avec Natalie Portman, Mila Kunis,Barbara Hershey,Vincent Cassel et Wynona Rider.

Pas exactement le film destiné aux fillettes se voyant danser Casse-Noisettes
sur le nuage de leurs rêves. Oh non.
Tragédie filmique dépeignant l'envers du monde de la danse professionnelle
sous plusieurs aspects en poussant l'exemple à l'extrême à travers le personnage
de Nina(Portman), ballerine lumineuse de talent mais insécure et fragile mentalement,
devant en plus s'affranchir d'une mère envahissante(Hershey) et surprotectrice
dans un environnement peuplé de vautours féminins ultra compétitifs,
sous la tutelle d'un directeur macho sophistiqué et ambigu(Cassel).

Aronovsky en fait beaucoup, parfois trop dans sa démonstration
par moments manipulatrice et poussive.Malgré cette réserve
j'ai beaucoup aimé ce film habile,fort et imprévisible.
Culotté même.
Peu de détails sur la douleur subie nous sont épargnés par
les sacrifices du corps et de l'âme qu'exigent cette profession
qui vous bouffe tellement une jeunesse qu'à trente ans t'es vieille,
finie; remplacée par une plus jeune, plus fraîche, plus légère.
Un monde implacable admirablement décrit.
La danse,exaltation absolue du corps voulant s'envoler à tout prix,
sur le bout des orteils des heures durant.
La recherche de la perfection et de la beauté pure, sans relâche.
Corps et âme tous entiers, entièrement dévoués.

C'est donc l'histoire de Nina se voyant confié le double rôle
de la Swan Queen(Blanc et Noir, grâce et virginité versus sensualité terrestre)
après l'éviction polie de Beth(Rider), première danseuse vieillissante.
Cela ne se fera pas sans heurter quelques sensibilités,Nina la première.

Prédiction: Natalie Portman, Oscar de la meilleure actrice 2010.
Tiens Natalie, elle est à toi cette statuette pour ce qu'elle vaut.
Ton interprétation va bien au-delà. Performance physique
et spirituelle renversante de sensibilité. En un sens elle porte
ce film sur ses épaules. Poids lourd en passant, avec mise en scène relevée.
Elle a dû souffrir un bon coup pendant ce tournage
pour être à ce point ballerine incarnée. Elle est magistrale.
Ses douleurs et plaisirs sont palpables à l'écran,
son insécurité permanente, sa paranoïa,
je les ai vécues par elle à travers l'écran.
En ce sens elle le perce.
Mon opinion.
La scène finale en Black Swan est anthologie.
It is perfection, she is perfect in that scene.
Mise en scène originale, scénario intelligent, belle trame sonore,
caméra virtuose épousant les mouvements de la danse
et son énergie intrinsèque, fallait le faire.

C'est fait.
Par Darren Aronovsky.

                                                          

vendredi 21 janvier 2011



Lâ lâ lââ...
Lâ lâ lââ...

Nouveau rêve d'or
Elle est devant moi, la sirène et l'extase
Nouveau rêve d'or
Écrasant tous rythmes et fantaisies 
dressant le soleil devant moi
Nouveau rêve d'or
Et le monde s'échauffe
Et les villes prennent
Et le rythme va, écrasant
Tout le long...

Elle est ton amie jusqu'à ce que l'océan brise
Et quand tu rêves, rêve dans le rêve avec moi
Et quand tu rêves, rêve dans le rêve avec moi
81-82-83-84
81-82-83-84

Nouveau rêve d'or
Le soleil se lève devant moi
Internationalement sur le plus grand écran
Pont brûlant et extase, rythmes fous et fantaisie
Rêver le rêve avec...


Et le monde s'échauffe
Et les villes prennent
Et le rythme va, écrasant
Tout le long...


C'est ta seule amie, jusqu'à ce que l'océan se brise
Et quand tu rêves, rêve dans le rêve avec moi
Et quand nous rêvons, rêvons dans le rêve avec moi
81-82-83-84
81-82-83-84


Nouveau rêve d'or
La Sirène et l'extase
Elle est celle devant moi


Nouveau rêve d'or...


La la laaa...

mardi 11 janvier 2011

Les bonnes et mauvaises nouvelles

Lorsqu'on m'arrive avec une bonne et une mauvaise nouvelle,
je choisis toujours d'entendre la mauvaise en premier ;
il m'a toujours semblé moins pire d'encaisser d'abord
pour me flatter ensuite.

L'adversité en premier,
l'énergie à la fin.

lundi 10 janvier 2011

Poivron rouge fort et broyé




Jouissive interprétation d'un de leurs propres succès.
They still kick ass, according to me.

More music comin' up soon, folks...

dimanche 9 janvier 2011

Oiseaux





                                   Photo: Flicker libre

 
En cet après-midi du 9 janvier 2011 me fut donné l'occasion
d'expérimenter pour la première fois la communication tactile
entre genre humain et vertébré tétrapode ailé.
En l'occurence, votre humble blogueur et quelques mésanges à tête noire
dont je ne suis pas près d'oublier la tronche, ni la sensation unique
qu'a laissée leurs pattes à trois griffes sur l'épiderme de ma main
leur offrant pitance hivernale par graines déposées au fond
de ma paume nue offerte au vent froid et humide de ce jour.

"Les mésanges ne sont pas farouches, tu verras.
Si tu prends l'temps, elle viendront manger dans ta main."
Me dit la co-auteure qui me donna naissance un certain jour de février.

-Ah ouais! Et j'm'appelle le magicien d'Oz,
 avec un peu d'chance elle vont m'chier sua tête
 et j'gagnerai à la loterie, ai-je répondu en boutade
 incrédule.

-Nhah!

Je la pris au mot en regardant la volée de mésanges
présentes sur l'arbre nourricier dénudé par l'hiver,
à travers la fenêtre givrée de la cuisine.
Il devait bien y en avoir une douzaine autour de la mangeoire
et dans ses branches, qui perchées, qui virevoltant autour
par vols saccadés. D'un coup je songeai à l'album "Le Devin"
(Astérix), par Goscinny et Uderzo:
"Je vois par le vol de ces oiseaux que tu ne passeras
pas toute ta vie dans ce village."   ;-)

Je m'habillai prestement et sortis dehors sans me nourrir
d'illusions, une poignée de graines de tournesol dans la main
et un rêve fou en tête.
J'arrive au pied de l'arbre et me poste tout près de la mangeoire
suspendue; je m'y colle de sorte qu'elles n'oseront jamais venir
s'y sustenter sans passer par ma main tendue d'abord, plus accessible.
Héhé...

Elles sont d'abord effrayées; pendant une vingtaine de secondes
j'entendrai les "frrpp frrpp" de leurs ailes fendant le silence
de l'air hivernal au-dessus de ma tête au sommet de l'arbre
et ses alentours puis, de branche en branche,
du sommet se rapprochant tranquillement
en petits jacassements agacés tels:
"Tchic-a-dui-dui-dui"  "Dui-dui-dui-thic-a"
elles reviennent rapidement vers moi,
se rapprochant sans cesse par vols
allés-retours courts, il y en a beaucoup.
Elles jasent un langage inconnu
que j'essaie d'imiter sans grand succès
je présume, mais je l'ignore.

Je ne suis pas des leurs. Elles ne sont
pas des miens et pourtant nous vivons
ensemble. Cette planète est curieuse
n'est-ce pas.C'est la première fois
ce genre d'expérience puis elles se rapprochent
sans cesse sur les branches avoisinant ma personne physique.
Quelques téméraires viennent tout près
à une vingtaine de centimètres de ma main,
puis repartent et reviennent, nerveuses;
à moins qu'elles ne soient remplacées par d'autres soeurs,
elles se ressemblent toutes les bougresses et volent vite.
Elles se laissent désirer mais je reste concentré.
Je reste immobile, surtout pas de gestes
brusques! Je reste immobile, je ne bouge pas,
la main tendue full graines dans la paume.

Ça fait 5 minutes dépassées maintenant.
Ma main commence à avoir froid mais au moins
elles ne s'éloignent pas, au contraire elles s'approchent.
C'est un feeling jamais vécu.
Eh que ça leur tente, de venir poser leurs pattes hein,
eh que ça leur tente, de venir picorer dans ma main
je les sens bien mais elles hésitent encore les vlimeuses.
Je décide d'entamer une chanson:
Ô mésaaannnges, ô mésanges de mes amouurrs
ô mésanges de tous les jouuurrs...

Déniaisez-vous sinon
j'vous pouèvre au douze!

Puis...
La plus brave d'entre toutes
vient m'en voler une sans se poser
puis repart comme un colibri frrrppp...
Puis une autre l'imite,environ 30 secondes après,
elle vient se poser sur mon index a'ec ses 2 pattes
et ses six mini-griffes...

Elle tarde pas en la demeure et repart
avec son petit bonheur. Puis une autre
vient, kek secondes plus longtemps
et hop elle est partie!
Je vis une expérience de communication
inter-espèces unique. J'aurais aimé photographier
cela mais c'était pas possible la première fois.
Trop instables, ni l'une ni l'autre des parties
n'auraient pu tenir le cadre sans bouger.

"The Birds" de Hitchcock, friendly version.
I mean, tu débarques en campagne
une fois par mois, tu connais que dalle
des oiseaux puis tu prends 5 minutes
pour être immobile et paf t'en as un
qui vient poser ses griffes sur ton index
pour se nourrir à même ta paume.

Ce fut une sensation de l'univers dans ma main.
Bird sensation.
Les mini-griffes d'un mammifère ailé sur ta peau.
Incomparable, inoubliable.

Janvier 2011 appartient aux oiseaux "sauvages".

mardi 4 janvier 2011

Séance poilante (2)



Psychologie de groupe selon Boudreau.
Comptez le nombre de "fuck". 
Déniché par Trader.





"Et ça n'ira pas plus loin."

Bizarrerie chez Blogger

Une drôle d'histoire m'est arrivé tout récemment.
Il y a de cela environ 3 semaines, j'ouvre mon blogue
et paf comme ça tout d'un coup apparait
l'avis suivant en gros caractères rouge, en haut
à gauche de ma page d'accueil:

"L'accès au fichier a été refusé!".

Quid ?!
Angoisse et yeux écarquillés.
Cé quoi comme marde, me demandai-je.
Un furoncle sur mon visage?! 
Non, pas mon visage!
Sur une fesse ça peut toujours aller mais sur votre visage...
Qu'est-ce qui s'passe, aurais-je fait une boulette quelconque?
Bien vite je m'aperçois que chaque site Blogger
est affublé du même avis en page d'accueil au même endroit;
tous sans exception, au contraire des autres blogues 
sous Wordpress/HautetFort ou tout autre site.

En un jour ou deux je constate qu'il m'est impossible 
de laisser des commentaires sur 4 blogues amis
tout en pouvant publier et répondre aux commentaires 
sur le mien.
La piste Blogger se précise.
Sur ces blogues qui me sont défendus de commenter
on affiche un obscur message de WebGuard:
(qui n'est pas l'antivirus que j'utilise, en résumant grossièrement)
"Ce site est considéré indésirable- "malware". 
Ce qui n'a jamais été le cas.


Je fais un scan complet de mon ordi:
Antivirus, anti-espions, anti-ceci et cela.
(La panoplie de médicaments nécessaires
au bon roulement de Microchiotte me fait
penser à un malade en phase terminale)
Rien ne ressort de l'examen, tout est normal.

Quelques jours passent, la frustration augmente
de ne pouvoir laisser de commentaires sur 
des billets que je juge intéressants chez ces 4 amis. 
Je me tourne donc vers le forum d'aide Blogger 
pour y trouver d'hypothétiques réponses.
En vain, mais une autre blogueuse française souffrant 
du même problème(en pire) y a publié une question.
Ah-ha! Je ne suis pas seul!
Dans son cas, elle ne pouvait même plus 
commenter chez elle. Fâcheux vous dites?
Je lui laisse un commentaire disant que je souffre
du même problème, toujours sans réponse du 
service à la clientèle Blogger.C'est le temps des Fêtes
avec un service gratos, alors faut être patient
et ne pas trop espérer de leur part.
Je publie ensuite ma propre question sur le forum;
de cette façon nous sommes deux entités distinctes
avec le même problème.


Ça reste comme ça plusieurs jours.
Les Fêtes sont passées, le Cirque est terminé.
Toujours pas d'explications officielles de Blogger.
Je retourne sur le Forum pour vouère.
Au hasard de recherches avoisinantes du sujet
je tombe sur un intervenant fréquent;
son nom revient souvent dans le forum
mais il ne bosse pas pour Blogger.
Enfin j'crois pas.
Il semble offrir son aide gratuitement de manière désintéressée.
N'y tenant plus après 3 semaines, je le contacte sur son site qu'il me fait plaisir
de partager, pour ceux que ça intéresse: Mes trucs pour Blogger

Son site regorge de conseils judicieux et bien expliqués
pour l'avoir rapidement survolé.
Ça n'a pas pris 10 minutes pour avoir une réponse de sa part.
Sympathique et crissement efficace, c'est le moins que je puisse dire. 
Il m'avoua son ignorance du problème et sa solution 
tout en m'assurant la surveillance de la question 
qu'il a à son tour soumise aux autorités en question.
J'apprendrai de lui par la suite que les "agents"
sont: soient débordés ou encore en vacances.
Cette réponse ultra-rapide m'aura réjoui
en ce début d'année malgré tout.Good vibrations.
À tout malheur une chose est bonne, il me faut croire.

Ben croyez-le ou non,(no shit) le soir même,
mon problème disparait comme il est apparu, pouf.
Sans avertissement, tel un champignon 
de "L'île Mystérieuse" de Hergé.
L'avis rougeaud s'est volatilisé Dieu sait où lors d'un rafraîchissement
de page en même temps que la barrière qui m'interdisait
de commenter les 4 blogues sus-mentionnés.


De suite, je fais part de ma guérison au chamane
qui se défendit bien de voir un lien avec notre 
communication le même jour.
Fabuleux hasard tout de même.


Probablement un bogue de Blogger corrigé.
J'espère que ce spécimen de génération spontanée
ne reviendra plus, mais qui sait.
Lorsqu'un champignon apparait et disparait comme ça paf 
tout d'un coup, il peut tout aussi bien revenir n'importe quand
sous une autre forme, n'importe où.
Je sais pas moi, sous votre aisselle, sur le bout de votre nez,
sur une autre extrémité ou même, sur votre écran d'ordinateur.

Le plus drôle c'est qu'aujourd'hui même, la blogueuse solidaire
de notre aventure m'a aussi annoncé la disparition
de la calamité nous affligeant, sans qu'elle eût (à ma connaissance)
communiqué avec la ressource donnée en lien.
J'en déduis donc que la "chose" a disparu pour nous deux 
à peu près en même temps, soit hier au souère.
Le problème s'est donc réglé spontanément sans aide directe,
à part quelques précieux partages d'informations suivant 
toujours leur cours.
Aucune réponse officielle à date, mais je remercie celui et celle
qui ont partagé cet épisode avec moi.


Le gros appendice cartilagineux me servant de nez
suit l'affaire de près. En attendant d'impossibles
réponses je ne céderai pas au petit fond de paranoïa
qui m'habite en ce moment; ce serait un peu prématuré
de ma part d'affirmer ceci ou cela.

Force m'est d'admettre cependant qu'Internet 
et le Monde me dépassent par moments,
tout en sachant qu'il existe des ressources
peu importent nos questionnements.

dimanche 2 janvier 2011

Les huîtres.


J'en avais jamais mangé jusqu'à récemment, tard l'an dernier.
C'est comme des moules à froid mais en plus morveux.
Gluant même.
Mollusques à coquille-cailloux qu'il faut ouvrir avec un outil spécialisé:
l'ouvre-huître. Tu achètes ça emballé de cellophane en douzaine
généralement.
Ce n'est pas fragile et ça se conserve des jours durant.

Pas trouvé de perles, mais des morviats ça oui.
Bonjour les glaviots, ça va comme vous voulez?!
Impec, répondirent-ils tous en choeur!
Vu que je les avais payées je les avions toutes mangées.

Faut vouloir y goûter et ne pas être dédaigneux.
Le jus de citron aspergé m'a beaucoup aidé je dois dire...
J'ai aussi pris plaisir à ouvrir les coquilles
pour ensuite gober l'objet de ma quête.
Slurp.
Miam.
J'aime les défis.
Emmenez-en des projets.
On me laissa savoir que c'était aphrodisiaque
lors de l'achat, pourtant je ne ressenti rien
le soir même, après ingestion.

C'est pas une entrée ni un repas.
C'est une coquille ouverte plusieures fois.
Un peu les deux en même temps à mon avis.
À la fin pourtant, je me suis senti repu
après la douzaine.

Le lendemain matin je vous raconte pas
la trique qui m'a animé toute la maudite journée.
Sérieux. L'ai eu raide tout l'long c'est ben simple.
Tant et si bien qu'à la fin
j'en avais mal aux bonbons.

Now I guess you know what I mean
by "blue balls"...

But seriously...Qu'ont-elles les bougresses?
J'aimerais vivre la vie d'une huître perlière,
mais en attendant et...

Dans un but scientifique
et statistique avoué, j'ai répété
ce soir l'expérience des huîtres,
histoire de confirmer ou d'infirmer
ce que je pressens comme étant
une révolution dormante.

Séance poilante.

On reconnait ici les Bidochons de Binet
trafiqués à la sauce Pérusse.
La loterie de la vie ne fait pas que des gagnants
mais c'est ce que je nous souhaite. Moui, absolument.
Ça devrait rouler partout cette vidéo, merde.



Ben ouais quoi.
Rien de tel pour défoncer l'année.
François Pérusse, un gars de Québec City
que je redécouvre. Il a toujours fait ses trucs seul
en bidouillant électroniquement sa voix.
Dans le genre calembours et jeux de mots
c'est un maître de l'accent
qui me fait bien rire.