dimanche 25 novembre 2012

Albert, pour les intimes.



 " L'homme est la seule créature 
   qui refuse d'être ce qu'elle est."


Albert Camus.

L'Homme révolté, 1951.


lundi 19 novembre 2012

Jeunesse sans jeunesse.




Les rédios lôcales semblent faire grand cas de ce tube à la mode:
"Youth without youth"  de Metric.
Groupe Indie neo-new age canadien.
Va pour la toune originale et sa couleur indéniable.
Je l'aime bien mais une toune ne fait pas un bon album.
Après 30 minutes d'écoute,  j'en avais ma claque
de l'uniformité de leur son.

D'où cette équation bien personnelle:
Metric = sous-produit d'Arcade Fire.

Salons du livre.

Ajoutez du sel et des fenêtres dans cet espace de béton fermé
qu'est la Place Bonaventure et hop, vous avez un salon litté.

Je comprends pas trop pourquoi le Salon du livre de Montréal
s'enferme dans cette chambre forte alors que tout livre
est une fenêtre ouverte sur un univers.
Tout salon du livre devrait se tenir dehors,
à la belle étoile et tous les temps.

La littérature se décline sous mes yeux de ces façons.



J'ai piqué la photo à Rainette sur son blogue, qui l'aura piquée ailleurs sans doute.
C'est une Reine sans scrupules ni tabous pouvant retourner n'importe qui
dans tous les sens. Suffit qu'elle se mette sur votre cas
and you're in for a good ride.

Bonnes lectures.

samedi 17 novembre 2012

CD- Québec émergent- 2011




Le gouvernement Harper aura ensuite coupé la subvention
envers cette source de renouveau.
La culture et Harper, ça va pas très bien ensemble
lorsqu'on apprend son aversion envers tout
ce qui remet son pouvoir d'idéologue en question
et son amour inconditionnel
envers la Monarchie Anglaise
made in London demeurée.

Je t'emmerde,  Stephen Harper.

dimanche 11 novembre 2012

Anne Hébert et internet int'l.

Anecdote.

J'achète sur Ebay depuis déjà quelques années;
au-delà de 40 achats virtuels sans encombre.
Dernièrement je suis tombé sur "Les Fous de Bassan" d'Anne Hébert
version cartonnée et signet en corde de tissu pour aussi
peu que 5 malheureux dollars tout inclus dans une librairie
de... Rennes, France.

J'ai reçu le bouquin usagé triplement emballé
et en excellent état dans ma boîte postale à l'intérieur de 7 jours.
Fallait bien que je me le procure à aussi bon prix outre-mer.
Magic Internet.
"La planète est un village."

Certain que cette librairie aura de mes nouvelles,
 je vais leur écrire un de ces message-remerciements
outre-mer dont ils se souviendront peut-être.
Faut dire que j'avais un coupon-rabais d'un euro
pour ma bonne réputation d'acheteur sur le site
mais tout de même;
7$ pour un Anne Hébert cartonné...
C'est un petit vent d'automne accompagné
d'une feuille rouge qui vient mourir à vos pieds.

Faut pas s'y fier.
On a toujours bonne réputation
jusqu'à ce qu'un événement soudain
sème le doute parmi votre population
environnante.

Le plus drôle dans cette histoire
est que le dit livre écrit ici, risque
de retourner dans le pays d'où il provient,
par avion via la visite future d'une amie en nos terres
puisque je lui offrirai probablement cet objet
qu'elle n'a pas lu.




jeudi 8 novembre 2012

La Reine Élisabeth est un homme.



La Reine a pris de la brioche au niveau du visage.
C'est le nouveau
billet de 20$ canayen
testé à 140 degrés Celsius.

Exit le papier pour le billet le plus
en circulation au pays.
Il est celui sur lequel
le plus de mains tripotent et échangent.
Le 20 dollars
est le plus manipulé.

Place à la Reine

en polymère.
Un obscur mélange
des anciens présidents USA Gerald Ford
et Jimmy Carter
avec la moumoute Royale. 
C'est ce qui m'a le plus frappé après la texture de plastique
au toucher. Mortifère.
Si Harper voulait marquer un coup, c'est furieusement raté mon vieux.

Une tête d'homme affublée d'une perruque au recto,
doublée d'une paire de culottes et une feuille d'érable à bretelles translucides.
On se voit à travers, c'est quasiment drôle dans un premier temps.
Triste dans un deuxième.

On aurait voulu servir la Monarchie rampante
qu'on s'y serait pas mieux pris
pour se tirer dans l'pied.
Peut-être notre cher premier ministre entrera-t'il dans le livre Guinness 
des Records section connard idéologue fini, son livre de chevet.

Regardez bien la tronche de la Reine sur ces nouveaux billets.
Hihihi...

"Une fois c't'un gars ek une perruque sua tête comprends-tu
yétait à une soirée karaoke bien bourré pis ce jour-là, lui
vint une illumination du câlisse..."

dimanche 4 novembre 2012

No rest. Pas de répit.



L'Halloween tout juste terminée, le monstre rapplique
dès le lendemain 1er novembre(mois des morts)
pour nous solliciter non-stop
avec ses tentacules gluants de consumérisme effréné,
s'immisçant dans chaque recoin de l'ombre public.
L'ouïe et la vue sursaturées dès un pied mis dehors,
deux mois durant.

Noël Nôôel Nouèle. Asile, Asîîîle!
Deux mois et demi à subir désormais cette folie,
en comptant les soldes après Fêtes.
Osti d'névrose collective du câlisse.
Elle est devenue normalité. S'y soustraire
vous marque du sceau de la "caste asociale"
simplement parce que vous ne consommez pas assez.
J'en fais partie et en suis fier.
De la caste, pas la névrose on s'entend. ;-)


Stationnez votre char au plus criss dans le petit carré
ici peint blanc en prenant bien soin de couper le chemin
à des vieux qui ne savent plus où ils vont mais ils y vont ça c'est certain;
quitte à ne plus le retrouver en revenant de la cohue
faute de repères géographiques, dans la jungle de bitume
que représente tout stationnement de centre d'achats
où qu'il soit.

Volez le dernier petit carrosse à roulettes disponible
sous le nez de votre prochain qui s'approche dangereusement
du même objet désiré; sortez un couteau et tranchez-lui
la gorge comme si votre survie en dépendait si la tentation
lui venait de s'en emparer avant vous en cas de rareté.

Remplissez-le bien durant votre séjour.
Remplissez-le. 
C'est un ordre du Dieu vous prêtant
sans intérêts pendant 2 ans.
Jouissez maintenant, payez plus tard!

Les tapes dans l'dos affectueuses pour te piéger.
Les coups d'pied au cul ensuite
avec intérêts, à défaut de paiement.

Homo Sapiens Consommus.

Je consomme tout de suite,  je suis plus tard.