samedi 31 mars 2012

The Town







Adapté du roman de Chuck Hogan, Le Prince des braqueurs.

Des braquages de banques ont lieu chaque année à Boston.
La plupart des braqueurs "professionnels" habitent un quartier
de 1,6 km2 appelé Charlestown.

Doug MacRay fait partie du lot, mais, contrairement aux autres,
il aurait pu échapper à son destin en refusant de suivre
l'exemple d'un père criminel. Au lieu de cela, il a pris la tête
d'un gang de durs qui se targue de réussir chaque coup
sans répandre le sang.
Cette bande constitue sa seule famille;
son "frère" est le colérique et impulsif Jem.

Tout change le jour où Jem prend brièvement en otage
une directrice de banque, Claire Keesey.
Lorsqu'ils découvrent qu'elle habite Charlestown,
Jem s'inquiète de savoir si elle serait en mesure de le reconnaître.
Sachant son complice capable de tout, Doug prend l'affaire en main.
Il entre en contact avec Claire, qui ne soupçonne pas un instant
que cet inconnu rencontré "par hasard" est l'un des gangsters
qui la terrorisa quelques jours plus tôt.

Une relation passionnelle se noue entre eux,
et Doug n'a bientôt plus qu'un désir : changer de vie,
fuir Boston avant que n'aboutisse l'enquête de l'Agent Frawley
et que Jem ne questionne sa loyauté.
Mais comment éviter de mettre Claire en danger?
Doug(Dougue en québécois)voit tous ses choix
se réduire à une simple alternative :
trahir ses amis ou perdre la femme qu'il aime…
(Ça chiera solide entre les deux).
Voilà.

Comment peut-on affubler un nouveau-né
d'un prénom pareil: Dougue, c'est vraiment ridicule.

Le film fut présenté hors compétition à la 67ème Mostra de Venise.
Bien sûr, let's Dougue and Boogy!

Bon. Je suis pas un fan de Ben Affleck.
Plus souvent qu'autrement je trouve qu'il joue comme un veau.
Cette fois-ci c'est différent. Très différent.
Dans ce film il est acteur, directeur, co-scénariste et producteur associé.
Il est aussi originaire de cette ville: Boston.

Ça se voit à l'écran. La ville tient un rôle important.
Boston est très bien filmée. La direction d'acteurs
et la mise en scène sont remarquables.
Il joue aussi très bien avec les codes du film polar.
Tous les acteurs excellent dans leur rôle, ils sont tous très bons.
Lui-même inclus.
Bref, ya du coeur et des tripes dans ce film.

Affleck y est certainement pour quelque chose.
L'âme, peut-être.

Stephane Gendron, viens voir un peu...





Prends bien le temps de te regarder Stéphane.
Miroir Miroir! Dis-moi qui est le plus beau,
le plus fin, le plus intelligent.

Tu aimes bien les caméras n'est-ce pas Gendron?

La Télé-Concon présente l'émission:

"Con et Conne Incorporés".

Épisode X d'une station-télé généraliste à vomir,
visant le plus petit dénominateur commun.

Aujourd'hui on écrase de l'étudiant!
Stay tuned.
We'll be back after these turds.

Les plus méprisables sont ceux qui vous engagent,
toi et cette mamzelle Botox.
Vous n'êtes que la façade d'une idéologie
puante de la gueule et vous les remerciez
ensuite de vous baiser lorsque vous encaissez vos chèques.

Peu m'importe ton idéologie Gendron.
Vas-y mon vieux masturbe-toi devant l'écran.
On t'avertirait d'une caméra morte
que tu prendrais tout de même ton pied pourquoi?
Parce que tu es mortifère!

Tu existes jamais autant qu'un objectif planté
devant ta petite face.
Fasciste de village. Mussolini de province.
Singe télévisuel.
Sombre crétin,t'es une vraie honte.

Viens donc te payer une traite avec Tonton Ivan
juste une fois.
Tu te grilles toi-même anyway, t'as besoin de l'aide
de personne. Creuse ton trou davantage,
on te fournira le cercueil gratos
un de ces jours.

mercredi 28 mars 2012

Printemps érable





Sur la place publique


Mes camarades au long cours de ma jeunesse
si je fus le haut lieu de mon poème maintenant
je suis sur la place publique avec les miens
et mon poème a pris le mors obscur de nos combats

Longtemps je fus ce poète au visage conforme
qui frissonnait dans les parallèles de ses pensées
qui s'étiolait en rage dans la soie des désespoirs
et son cœur raillait la crue des injustices
Maintenant je sais nos êtres en détresse dans le siècle
je vois notre infériorité et j'ai mal en chacun de nous

Aujourd'hui sur la place publique qui murmure
j'entends la bête tourner dans nos pas
j'entends surgir dans le grand inconscient résineux
les tourbillons des abattis de nos colères

Mon amour tu es là, fière dans ces jours
nous nous aimons d'une force égale à ce qui nous sépare
la rance odeur de métal et d'intérêts croulants
Tu sais que je peux revenir et rester près de toi
ce n'est pas le sang, ni l'anarchie ou la guerre
et pourtant je lutte, je te le jure, je lutte
parce que je suis en danger de moi-même à toi
et tous deux le sommes de nous-mêmes aux autres
les poètes de ce temps montent la garde du monde
car le péril est dans nos poutres, la confusion
une brunante dans nos profondeurs et nos surfaces
nos consciences sont éparpillées dans les débris
de nos miroirs, nos gestes des simulacres de libertés
je ne chante plus je pousse la pierre de mon corps

Je suis sur la place publique avec les miens
la poésie n'a pas à rougir de moi
j'ai su qu'une espérance soulevait ce monde jusqu'ici.

(Gaston Miron, « La vie agonique »,
dans L’homme rapaillé)




Merci à Gaétan,Marco et Rafaël pour la trouvaille vidéo.

mardi 27 mars 2012

mercredi 21 mars 2012

Politique

Saletés gouvernantes.
Petites crasses de mèche entre elles.
Vieux Crounches au service
des intérêts de la caisse électorale.
Les ascenseurs qui montent et descendent
ils connaissent.

État mafieux sous gouvernance libérale
de la grande famille Libérale sous
John James Charest. Les vieux partis
politiques sont tous pareils ou presque.
Cette histoire est si vieille...

Des poils grisonnants au trou du cul
et des ongles incarnés dans les yeux.
Moui, de vrais leaders incarnant le changement,
qu'ils disaient.
Censés protéger le bien commun, qu'ils disaient.

Mais kesse ke c'est ça,
le bien commun?

J'sais pas moi; vous savez
on m'paie pas pour réfléchir,
d'autres le font à ma place pis
ça fait ben mon affaire.

Mon boss me dit de faire une chose
alors j'exécute; tant q'mon tchèque
est déposé automatique et que j'peux
payer mon hypothèque pis ma piscine
ça va; mais j'commence à trouver
ça cher pour gaser l'char
à toué s'maines.

Faudrait pas exagérer tout de même.

lundi 19 mars 2012

Primeur





Ceci est un apéro-maison annonçant
ma première réalisation filmique.
Toute la patente se déclinera
en trois parties ouèbe, ici et ailleurs.

Une oeuvre tricéphale durant plus d'une heure;
à la mesure de chacun des protagonistes présents
de coeur de corps et de tête, tels que nous le fûmes
en ce 26 novembre 2011 et au-delà.

C'est une entrevue amicale conséquemment suggestive.
Très suggestive et légèrement déconstruite.
L'objectivité étant absente de l'art.

Bref,
il faut tout lâcher et faire ouvertement
face aux critiques un m'ment donné.

;-)

dimanche 18 mars 2012

La mort discutée

"Les défunts n`ont pas l`impression d`avoir perdu les vivants.
Ce sont plutôt les vivants qui croient avoir perdu
ceux qu'ils chérissaient."


Sophie St-Hilaire.

lundi 12 mars 2012

Casquer pour les autres




Trop prévenants les mecs.
Remercions-les.
"Attention à votre tête".

Bien sûr, où l'avais-je donc?!

Prenez bien soin de ne pas la faire
se rencontrer avec le bâton de notre répression.
Votre tête n'a pas d'affaire là.
Mettez plutôt vos corps et âmes là où on vous le dit,
sans créer de vagues.

Ne soyez pas au mauvais endroit
au mauvais moment sinon vous pourriez
en souffrir à l'avenir.

Ouah la vache...
Merci de nous avertir messieurs,
c'est trop de bonté.


(Remerciements à Gomeux pour la belle photo)

samedi 10 mars 2012

Intermède




C'est pas possible c'te morceau de musique.
Pourtant oui.
Je le redécouvre grâce au Goth,
un grand ami à moi.
C'est si beau, on voudrait y toucher.
Tel un fruit charnu gorgé de sève, à point,
cueilli d'un arbre inconnu,
partagé avec le monde entier
et ne se dégustant qu'avec les tympans.

Si on me donnait ce pouvoir, j'arrêterais tout sur cette planète;
de Guadalajara à Ouagadougou, de Mogadiscio à New Delhi,
de Montréal à Los Angeles.
Je figerais le temps et les gens, je les rendrais aveugles
et muets le temps de cette pièce.
Ils ne pourraient qu'écouter.
Les 5 ou 6 milliards d'êtres humains
ne seraient plus qu'en paires d'oreilles.

Quel éclat!
Beauté!
Quelle finesse dans les nuances et l'exécution.
Ça vibre de partout à chacune des notes.

L'humain est capable du meilleur, parfois.
Je garde espoir quand j'écoute des trucs pareils.

Ne sentez-vous pas quelque chose s'annonçant?
Mais mais mais...

Ça sent l'printemps!

mercredi 7 mars 2012

Faire du cinéma

C'est un ostie d'bateau à diriger.
C'est le mariage d'un bras doit avec le bras gauche
sur un même tronc avec une seule tête, et encore plus.
Plusieurs têtes!

Faire du cinéma ici, c'est accepter de composer avec une hydre.

Ultimement c'est l'histoire d'un réalisateur et des acteurs,
avec un monteur et un directeur photo regardant dans la même direction;
la vision et l'incarnation conjuguées à l'écran.

C'est la ribouldingue.
Une danse, une équipée folle
avec un seul capitaine
tenant la barre contre vents et marées.

Une saga humaine, un jeu ponctuel
où tous les protagonistes se donnent
à fond pour l'art et une oeuvre commune
pendant quelques jours ou quelques semaines,
avec un salaire de misère lorsque le budget le permet.

Tout le monde devient riche ici avec l'art.
C'est internationalement connu,
d'où le paradis fiscal pour les américains
tournant des films ici ya pas si longtemps,
lorsque leur dollar était fort.

Ils nous appelaient "Les Mexicains du Nord"
lorsque leur dollar valait deux fois le nôtre.
Astheure, ils l'ont dans l'cul avec le baril
de pitrole à 100 dollars et notre piastre
au-delà de la leur.

Fuck off and die.
It's in your face now.
You like oil, pay for it
before you drink it!

Remercions ensemble nos sables bitumineux,
frères et soeurs canadiens.

On a un bel avenir devant nous.