dimanche 24 avril 2011

Marcel Gotlib

On me pardonnera le cadrage défaillant j'espère.
Je revisite son oeuvre et l'urgence du partage
ne se dément pas.
Ci-dessous une de ses bandes, scannée au mieux.
Nous reparlerons des droits d'auteurs,
d'internet et toute sa bastringue une fois prochaine
qui n'est pas loin devant.


Élections Canada 2011

Vous voterez bien pour qui vous voulez le 2 mai prochain.

De grâce faites-moi plaisir, même si l'impression
un coup d'épée dans l'eau est tenace ici,
vu le peu de conservateurs me lisant
et dont je me réjouis.
C'est une élection cruciale cette fois-ci.

Il faut voter contre Herr Harper,
contre son fric corporatiste d'Alberta,
(berceau de sa cervelle d'oiseau pétrolière)
son clientélisme ethnique et religieux
et sa droite toute politique bien friquée.
À voir le silence, les barrières et les réponses méprisantes
qu'il sert aux citoyens et journalistes
posant des questions pertinentes sur sa gouvernance.

J'le regarde bien Stephen, ses disciples aussi.
Je jurerais un type ayant avalé un balais,
coiffé d'un casque de cheveux.
Stephen Harper est un non-être omniprésent.
Quelles sont les positions qu'il adopte
à part celle du missionnaire ?

Votez la couleur que vous voulez:
Rouge à la rigueur, Bleu Québec Bloc,
Orange NPD,  Rhinocéros, Vert écolo,
Marxiste-Léniniste, Communiste.

N'importe laquelle couleur,
sauf le bleu des Conservateurs Canadian.
S'il vous plait. Please.
Anybody but the Conservatives Blues.

Ils incarnent une teinte exécrable et autocrate
méprisant la démocratie au profit des leurs,
bassement partisans;
lobbyistes de droite et/ou religieux
pour le seul profit d'une bulle pseudo-fasciste
au mépris d'une majorité de citoyens désirant
plus de transparence, plus de respect,
plus de vérité et moins d'obscurantisme.

Que reste-t'il de nos amours,
que reste-t'il de ces beaux jours ?

lundi 18 avril 2011

Mai 1980




Souvenirs, souvenirs.
17 ans et plein d'illusions devant lui.
Perte de quelques-unes en cours de route,
mais pas toutes.
Me faut garder un ou des moteurs
générant amour et espoir, essences de toute vie.

Assez coinçée tout de même la posture;
ek le noeud ben serré
et le veston tout boutonné.
C'était le Séminaire de Trois-Rivières,
de 1976 à 1980 inclusivement.(Kwey Makwa)
Que des garçons au secondaire.
(Le lycée en France)
Ouais une école de gars, juste des gars,
yinque des gars, exclusivement.
Comme l'étaient d'autres écoles privées
pour filles tels le Collège Marie de L'Incarnation.
Juste des filles, yinque des filles,exclusivement.
Le cloisonnement et la division des sexes
existait encore bel et bien en 1980.


"On aura beau alourdir mon corps
 avec les chaînes et fers de ce monde;
 mon âme et mon esprit seront toujours libres
 dans le mien".
Je paraphrase un auteur dont j'oublie le nom;
on m'excusera.

Malgré mon statut d'élève exemplaire
j'outrepassai les règles outrageusement quelques fois;
telle la fois où j'avais acheté une bombinette puante
à la tabagie du coin. Lors de l'achat j'étais loin
de me douter qu'elle serait aussi efficace.
Elle avait la forme et le dessin d'une grenade à main,
dotée d'une vulgaire mèche de pétard à son extrémité.
J'avais convaincu un complice d'allumer la mèche
en pleine salle commune bondée, à l'heure du lunch;
histoire de ne pas être le seul à être condamné
le cas échéant, tel un lâche ado bourré d'hormones.

Psssfffssshhhh... Pas de pétarade mais une sérieuse
séance de fumisterie...

C'est chouette l'adolescence, tu expérimentes l'inconnu.
Tu transgresses l'éducation et la bienséance
sous des boutades bien personnelles, parfois.
Contredire l'ordre établi, envoyer chier tout l'monde,
en gros.

Bref, la puanteur et la fumée envahissantes
furent telles que toute la salle fut évacuée
par le directeur lui-même
une fois que je l'eus jeté sous une table
sans demander mon reste.

Tout le monde dehors. Évacuation majeure.
Le directeur lui-même nous intimait l'ordre
d'évacuer l'espace que nous occupions.
Vide spatial et hilarité des petits bandits
dans la fumée.
Qu'est-ce qu'on a ri. On a ri en tabarnac
parce que personne n'a été puni.
Aucun coupable n'a été trouvé, la direction en fut fort
emmerdée à notre plus grand bonheur.
L'instant d'un grain de sable qui enraye toute la mécanique.
Anonymement.

Ce fut très bien ainsi.
Personne non plus ne revendiqua
l'attentat par la suite. On voulait pas s'faire pogner!

Un des secrets d'un larcin parfait:
s'entourer de ses semblables et observer les alentours pendant un temps.
Tout juste avant aussi, afin d'éviter l'autorité et ses yeux presque omniprésents.
Au moment opportun on largue la purée et on décrisse vite fait.
Doucement, mais rapidement.
Faut une hiérarchie dans l'anarchie pour qu'elle fonctionne efficacement.
C'est un autre sujet à réflexion.
Tel l'amour, l'amitié et l'espoir, qui sont sans fin. :)

Que reste-t'il maintenant de notre époque,
à part une majorité de moutons consuméristes,
dans le meilleur des cas?

Nous qui pensons, réfléchissons et constatons?!
Hahah...
Idéalistes minoritaires que nous sommes.

Laissez-moi rire.

mercredi 13 avril 2011

"Everything will be ok" ... - Don Hertzfeldt

Afin de souligner le 5e anniversaire de son moyen-métrage,
l'auteur ci-dessus nommé offre gratuitement son oeuvre
en ligne.
Malheureusement pas de version française trouvée.

Quant à moi un moyen-métrage majeur
des dernières années, en accord avec la critique
nord-américaine saluant l'originalité incontestable
d'un auteur à surveiller.

Désespérément drôle, personnel,
original et imprévisible.



samedi 9 avril 2011

Voir la douleur

Je n'étais pas présent lors des actes
violemment teintés par ce couple,
mais Marie Trintignant en est morte.
Elle s'appellerait Germaine Tremblay
que ça n'y changerait rien, non plus
que son mec Bertrand Cantat pourrait
se dénommer Raoul Tanguay,
sauf qu'il a porté le chapeau,
non sans raison puisqu'ils étaient seuls.

Je me renseigne. Je fais des recherches.

À lire à gauche et à droite,
tout l'monde déchire sa chemise
avec son opinion bien sentie
et son petividéo youtube en complément.
Pour ou contre. Eh que j'te mette une vidéo pour...
Eh que j'te mette une vidéo contre...
Choisissez votre camp. Now!
Big Brother wants you to join the army!

"You're either with us, or against us".

Rien entre les deux, le vide sidéral.
Aucune nuance, aucune voix mitoyenne.
Ô combien risibles ils sont,
tous ces gérants d'estrades.
De droite et de gauche.

Puissions-nous tous respirer par le nez
et garder nos vêtements sur le dos.
Je déchirerai rien pouvant m'apporter
refroidissement, tout en poursuivant
cette phase de lecture et de réflexion.
Au moins Mouawad est conséquent
avec lui-même et son oeuvre;
où le pardon est pivot central.

En tous cas ça fait du bon théâtre
de le porter aux nues...

Bises.


On s'suit tout l'monde
anyway.