vendredi 31 décembre 2010

Voeux






Je vous souhaite une 2011 plus inspirante que transpirante.

jeudi 30 décembre 2010

Pierre Falardeau (2)

L'ai vu hier en compagnie d'une amie cinéphile.
Sa présence à mes côtés m'a réjoui, j'étais heureux
de voir ce très bon documentaire avec elle.

Voir un film -dont on a lu du bien- en bonne compagnie
est un bonheur qui se poursuit au sortir de la salle avec l'échange
mutuel qui s'ensuit.On peut partager à vif nos interprétations
respectives de l'immersion visuelle et sonore
que l'on vient tout juste d'expérimenter.
Très agréable exercice.

J'crois bien que l'Pierre eût été gêné de s'y prêter.
Il aurait peut-être réagi ainsi en penchant la tête:
"Boah, ché pas si ça valait la peine d'en faire
autant su' mon cas".
Eût-il dit souriant, tout en se la grattant...
Sa voix me manque au point de lui prêter
d'hypothétiques paroles maintenant.


Si le film de ta vie est terminé et que t'as fait
ton boutte de chemin, il nous reste tes oeuvres
filmées, écrites et parlées mon vieux.
À nous de poursuivre le combat vers
l'hypothétique indépendance du Québec.
C'est une histoire à laquelle tu t'es dédié
corps et âme. Je m'en souviendrai.
Même si notre pays n'est pas la panacée
à la bêtise. Au moins nous pourrions dire:
Ce sont NOS crétins, NOTRE merde!

Bien que je n'aime pas tous ses films, je suis davantage
fan de l'écrivain et inconditionnel de l'homme.
Libre, entier, debout, droit, authentique, ayant pris
position très tôt et l'assumant jusqu'à sa mort.
Qualités rares en cette époque de conformisme servile
et d'opportunisme crasse à tous vents, malgré tes quelques dérapages
verbaux et besoins alimentaires,faute de pouvoir tourner
et travailler comme tout homme le voudrait.
Un rocher inamovible dans la bouette de notre mollesse collective
politique, glissant sur la glaise de nos hésitations séculaires
du: "Je veux être moi-même dans une famille étrangère"
ou du: "Nous sommes victimes de colonisation alors
vous nous devez tant d'écus, chers maîtres".

Toi qui nous a tant aimé, sans nous varloper assez.

C'est là notre différence mon cher.
Tu as dit dans ce documentaire:
"Nous nous sommes tirés dans l'pied"
en référence aux deux référendums perdants
sur la souveraineté du Québec.
Très poli de ta part comme constat.
Je t'en veux pas de l'amour inconditionnel
que tu nous portais au contraire,
mais j'irai plus loin en constatant la pleutrerie
des nôtres lors de ces deux votes.
Oui les nôtres, câlice.

Je peux pas en vouloir aux immigrants
ni aux anglais d'avoir voté NON
aux référendums.
Les premiers débarquent au Canada,
non pas au Québec. Je peux pas en vouloir
à des étrangers fuyant l'instabilité politique
de leur pays d'origine de voter pour une autre instabilité,
fût-elle passagère. Chat échaudé craint l'eau froide.
Non plus que je ne peux en vouloir
aux fidèles serviteurs de sa majesté
la reine pour leur refus congénital du changement.
Eux vivent sur la planète fédéraliste
loyale à la couronne d'Angleterre.
La planète Mars. Libérale.
Ça tombe bien, elle est rouge et à droite.

Iouston Quebec has a message
for them indeed:
"May you take all the red rocks you find
on your sterile soil and shove them up your red neck ass".
Happy New Year, fuck heads.

Hey you, Ralph Klein from Alberta planet.
Have a drink, red potatoe.
Brown oil nose.

Qui reste-t'il donc pour la cause souverainiste
me demanderez-vous?
Nous, justement. Les francophones de souche
qui auraient pu faire la différence si
un autre 5% d'entre eux eurent voté OUI
au dernier référendum; ce sont ces poltrons
les véritables responsables de la dernière défaite
et du statu quo régressif actuel.
Jamais je leur pardonnerai.

Il me faudra donc les débusquer.
Je vais mettre deux hommes là-dessus
afin de les châtrer comme il se doit.
Couillons!
Quiconque me rapportera un québécois
francophone ayant voté non au dernier référendum
se verra remettre un chèque de $100. en caoutchouc
et une paire de billets pour le prochain spectacle
de Céliiiiine Dion ou un match de hockey
au centre Bell. :-)
Je suis pas passéiste mais progressiste.
Non mais.
Bon.
Allons de l'avant.

Parlons de ce documentaire si vous le voulez bien.
Du beau travail de German Gutierrez et Carmen Garcia,
qui ont dû se taper des centaines d'heures d'archives.
Chapeau tiré pour la synthèse, le montage fluide,
rythmé, jamais ennuyant et qui suit très bien l'évolution
de la pensée Falardienne à travers les années.
Ils ont choisi pour la plupart des extraits significatifs
représentant l'homme-cinéaste-écrivain.
Évidemment j'aurais pris un peu plus de ceci:
chez Pivot, chez Arcand, chez Bombardier(ben oui,pour l'antagonisme)
et un peu moins de cela: Gratton 3, quelques passages
où Falardeau répète le message de sa vie mais bon ce sont des détails
comparé au manque de détracteurs articulés pour ainsi véritablement
nommé ce film "documentaire".
D'où mon appellation dudit film: "portrait" parce que...
Parce que, cibouère.C'est difficile à expliquer en mots.
À mon avis, ils se sont laissés un peu prendre
d'affection, pas assez détachés de leur sujet, c'est pas un reproche.
Moi-même je me suis pris d'affection pour Pierre Falardeau.

Une telle authenticité chez un être humain
ne peut me laisser totalement objectif et sans affect,
surtout lorsqu'on embrasse sa cause.

Tout en affirmant quelques critiques par interlocuteurs
interposées le film n'affiche ou ne donne cependant pas d'opinions
contraires aux convictions du cinéaste dépeint afin de bien illustrer
les antagonismes politiques en jeu.

C'est assez affectueux dans l'ensemble.
Je le demande: comment ne pas être affectueux
envers un être aussi attaché envers son peuple
d'une manière aussi articulée et sans concessions.
Combien de fois verrons-nous de notre vivant
une personne aussi militante(et non pas nationaliste,nuance)
pour la cause de l'indépendance à gagner d'un peuple.
Combien de fois verrons-nous de notre vivant
un être aussi vibrant ici?

Falardeau a livré tant de témoignages,
donné tant d'entrevues télévisuelles
qu'un autre documentaire pourrait presque
être fait demain.
J'ai enfin, enfin su comment il a pu
tourner "Le Temps des Bouffons"
en crissant sa caméra drette dans
la bourgeoisie arrogante et festoyante.
Sans vendre le punch c'est une conjugaison
d'amour à peu de frais, gratuitement pour nous.

Pis la critique Mourialaise du Plateau tsé,
des fois là bof, qu'elle vienne voir un peu...
Par ici des fois, si son nez en l'air accroche
dans les filets de la mer créatrice qui lui
échappe...

"Le temps des Bouffons" est une des trois meilleures
critiques sociales filmées à vie à mon avis,

Falardeau ayant eu une formation d'anthropologue.
Le 25 septembre de chaque année
lui appartient désormais.

La fin du documentaire est assez émouvante merci.

Bref, ;-)
on a bien aimé tous les deux.

lundi 20 décembre 2010

Falardeau Pierre. Je ne pouvais le taire.


Texte de présentation reçu:

Germán Gutierrez et Carmen Garcia ont le plaisir d’annoncer que Monsieur Bernard Landry viendra présenter le documentaire Pierre Falardeau aux cinéphiles du cinéma Beaubien le mercredi 22 décembre à 18 h 50 et que le film sera ensuite à l’affiche durant toute la période des Fêtes.

Carmen Garcia et German Gutierrez ont pris les armes du cinéma depuis plus de vingt ans, toujours avec cette fièvre de dire et de témoigner. Lui à la réalisation, elle à la production, leur cheval de combat s’incarne dans la lutte contre l’injustice et pour un monde meilleur. De Qui a tiré sur mon frère? au Voyage de Nadia jusqu’à L’Affaire Coca-Cola leur regard dépasse les frontières géographiques avec un cinéma de profondeur.

Pierre Falardeau avait fait de l’indépendance du Québec le combat de sa vie et des déclarations incendiaires sa marque de commerce. Cinéaste et écrivain, il exprimait dans ses films et ses écrits toute la révolte qui l’animait. Grossier et manichéen pour certains, inspirant et courageux pour d’autres : Pierre Falardeau ne laissait personne indifférent. Avec le personnage Elvis Gratton qui s’est inscrit en force dans la culture populaire québécoise, avec toute l’attention que lui portaient les médias, Falardeau était devenu une des personnalités publiques québécoises des plus singulières et des plus écoutées, figure de proue du mouvement séparatiste. À coups d’extraits de films, de matériel d’archives et d’entrevues avec des gens qui l’ont bien connu, ni éloge, ni règlement de compte, Pierre Falardeau raconte le parcours de ce polémiste iconoclaste, franc-tireur mal engueulé et homme public controversé, par dessus tout amoureux fou du peuple québécois. En dressant son portrait, le film cherche aussi à réfléchir sur le discours indépendantiste de Falardeau et sa pertinence dans le Québec d’aujourd’hui.

Ce film inclut la participation de Manon Leriche, Francis Simard, Bernard Pivot,
Julie Snyder(herher), Céline Dion(honhon), Infoman, Paul Arcand, 
Denise Bombardier(héhé!), le sénateur Gigantès, Luc Picard, Julien Poulin,
Jérémie Falardeau,Richard Martineau(hoho!),Bernadette Payeur 
et des extraits des films Octobre, Le Party, 15 février 1839, 
Elvis Graton 1 – 2 – 3, Pea Soup, Le temps des bouffons, Le steak, Le magra.

Pierre Falardeau, une production d’Argus Films distribuée par K-Films Amérique,
prend l’affiche au cinéma Beaubien le mercredi 22 décembre.

Le montage du film a été assuré par Hélène Girard.


J'ai lu beaucoup de bien à propos de ce documentaire.

 

dimanche 19 décembre 2010

À mes lecteurs

Silencieux ou non,  j'aime.
Depuis le nombre d'années, j'ai tiré quelques vérités...
Essentielles.
J'ai aucun doute là-dessus.
J'ai cherché quoi vous dire
mais je ne trouve rien pour l'instant.
;-)
Vous ne perdez rien pour attendre,
brigands que vous êtes.

En attendant...

Je trouverai bien de quoi vous varloper
ou vous embrasser un de ces jours
sans condition, de même que vous,
envers moi.

Au revoir donc, chers amis.

Y.

samedi 18 décembre 2010

mardi 14 décembre 2010

Message de la Revue: Lettres Québécoises

LES AMI-E-S DE LETTRES QUÉBÉCOISES


Le magazine Lettres québécoises – comme la presque totalité des revues culturelles du  Québec et du Canada – sera amputé en 2011 de la subvention de 20 000 $ que lui attribuait Patrimoine canadien. Cette coupe dans nos revenus nous fait très mal. Elle met en péril notre survie l’année même où nous célébrons le trente-cinquième anniversaire de notre fondation.

Pour contrer notre manque à gagner, nous avons décidé de mener une grande campagne pour aller chercher au moins 500 abonnés au cours des semaines à venir. Nous vendons l’abonnement au prix spécial de 20 $ (au lieu de 30 $) pour quatre numéros et de 15 $ pour la version en PDF. Si on prend les deux formats, le montant chute à 30 $. Disons-le tout net, c’est donné!

Vous êtes donc tous conviés à vous abonner et à envoyer systématiquement cette lettre à vos ami-e-s pour qu’ils remplissent le formulaire d’abonnement que vous trouverez en document joint. Vous pouvez l’envoyer par la poste ou, mieux, le télécopier (514.397.6887). Vous pouvez même téléphoner directement à la SODEP (514.397.8670),

Vingt dollars, c’est à peine plus cher qu’un ticket de cinéma…

Nous avons vraiment besoin de votre soutien.

André Vanasse
Directeur
Pour visualiser Lettres québécoises, allez sur sur notre site.

Voilà pour une revue que j'estime importante.

Mon mot bien personnel maintenant.
Un gouvernement méprisant la culture du peuple
l'ayant porté au pouvoir d'un océan à l'autre 
mérite à son tour mépris et sanction 
de ses citoyens d'une rive à l'autre.
Je pense au projet de loi C-32 entre autres. 
(Googlez-le si ça vous intéressent.)
Pourquoi?
Parce que la culture c'est l'âme.
Le coeur et les tripes.
La voix et la musique.
On exporte peu les politiques
contrairement à elle, plus fragile
qu'un simple produit mais aussi nécessaire
que la nourriture.

Il faut savoir que "Patrimoine Canada" est un 
ministère relevant du gouvernement fédéral
et toute sa légion de fonctionnaires veillant
à la bonne application de l'idéologie au pouvoir
qui est plus ou moins la même peu importe
le parti, à savoir: l'aristocratie financière toute puissante.
Signée en ce moment par Stephen Harper, Herr Majesté
fédéraliste de droite religieuse contre lequel le Québec
a majoritairement voté, d'où en bonne partie
son statut de gouvernement minoritaire pan-canadien. 


Ouais la bonne blague!
Il gouverne comme s'il était majoritaire.
Que serait notre cauchemar s'il l'était vraiment?!
Héhé...La peine de mort serait rétablie,
on pourrait s'acheter un fusil peinard au dépanneur
sans se faire chier.
Ô joie du retour en arrière, façon grand-papa.
Pow, t'es mort. Le Far West retrouvé.
Eden des tout-puissants demeurés.

T'as beaucoup d'fric, tu aimes Dieu et notre loi?
Bienvenu au Parti. Prends à droite mon chéri. 
Des hôtesses avenantes et un coquetel enivrant
t'accueilleront pour t'offrir une soirée mémorable.

T'es un artiste pauv'e à grand yeule subversive?
Hmm, prends in tickette, ct'à gauche. 
Attends ton tour en attendant qu'Paul te dise
de peser su'l bouton SS sua commande de l'ascenseur.
Roger va t'accueillir en bas aek'  Lison pis son fouette
en lanières de cuir nouère pour te dompter.

(...)

À ceux pour qui la politique inspire 
indifférence,désillusion et désengagement,
je termine cet aparté en citant J.J.Rousseau:

"Celui qui ne fait pas de politique fait la pire." 

.........................................................................




 



samedi 11 décembre 2010

Le principe du Train (4)




Me semble qu'il va pas si vite...
C'est une supercherie.

De toute façon, j'embarquerais.

vendredi 3 décembre 2010

Le principe du train (2)

Vous êtes toujours assis, l'inquisiteur de pouvoir
dans l'allée centrale est à votre droite
pendant que le paysage défile vitesse moyenne
à votre gauche par le hublot.
Vous y jetez rapidement un coup d'oeil
pendant que le second s'amène pour porter
main forte au premier.Vous entendez vaguement
ses bottes frayer leur chemin dans l'allée;
des souvenirs muets vous reviennent, le hublot
s'agrandit, l'allée se rétrécit hmm rien de bon
à l'horizon lorsqu'il arrive accompagné
de son visage de marbre, plus grand que le premier.
C'est le second après tout; plus imposant.
Il vous fixe droit dans les yeux en vous disant
dans un français approximatif:

"Vous, avoir czhoses déclarées?"

En une fraction de seconde, le temps
qu'il faut à la moitié des roues pour fouler
trente centimètres de rails vous entrez
dans un état semi-catatonique en accord avec le mensonge
que vous vous apprêtez à dire, conjugué aux souvenirs
que le hublot grandissant de votre mémoire fait ressurgir
dans votre langue:

"Non, je n'ai rien à déclarer".

Il détourna ensuite son regard des gendarmes
vers le hublot défilant pour renouer avec ses rêveries de mémoire.
Erreur. Ne jamais détourner les yeux du pouvoir.
Le premier et le second pénétrèrent si bien
sa cabine économique et exiguë qu'il se retrouva vite
confronté à deux bites sur jambes dans son champ de vision.
Ainsi assis, il préférait de loin la compagnie réconfortante du hublot
à cette photo mal cadrée et d'un goût douteux qui malgré lui
imposa la fouille systématique de ses bagages.

Le temps des Fouines règne, pensa-t'il.
Il est ici désormais ce temps, de l'inquisition sophistiquée,
de la fouille anale par rayons interposés. Tout habillé.

Il vit le Néo-Moyen-Âge et ses souvenirs mélangés
par la lucarne qui lui était momentanément offerte
en même temps qu'il éprouvait résignation et révolte
par son regard sur l'époque qu'il était en train de vivre.

Allez-y fouillez, contrôlez, scannez, reniflez,
(que la pire de mes odeurs vous accompagne)
dites-moi quoi penser et comment agir, mécréants.

Il existera toujours une fenêtre
par laquelle m'échapper sinon,
je la créerai.

.............

Le train roulait inexorablement
en même temps.Vitesse de croisière.
Roues d'acier sur route d'acier et pourtant...
Rien du métal contre métal ne se sentait dans les cabines
à l'intérieur des wagons, le train planait au contraire
sur le confort de la plupart des passagers
occupés à dormir, lire ou triturer
leur Ipod-Iphone-Isuppose, pendant
qu'un pauvre bougre se démenait
avec les autorités dans son tout petit compartiment.

L'opposition




À: guerre, mépris, cupidité, intolérance et esclavage
j'oppose: Poésie, Musique, Amitié, Tolérance et Liberté.


(Extrait du film "Lisbon Story" de Wim Wenders,
découvert chez Laure K.
Musique de Madredeus.)

mardi 30 novembre 2010

Écrire pour moi, c'est...

...Une bouteille à la mer jetée. Faut rien espérer.




Je couche de l'encre sur le papier en attendant, au gré du vent et des marées.
J'écris pour moi en premier, sinon ça vaut pas la peine.
J'écris par besoin, point.
Si le plaisir est partagé, tant mieux.
Sinon, tant pis.
Ce que l'on fait de mes écrits ne m'appartient plus en un sens.
Dès que mes mots se sont exprimés on les interprètent,
ils sont propriété du lecteur qui en fera ce qu'il voudra.
Ce que j'écris est ce que je crois libre dans un temps donné,
à une époque donnée.
Le reste ne m'appartient pas, n'est pas de mon ressort
ni de mon interprétation.

Le lecteur est maître, en même temps que moi.

lundi 29 novembre 2010

Novembre, le mois des pétitions.

Ça dérougit pas ces temps-ci.
Symptômes accumulés
de sociétés en mal de démocratie.
Citoyens démunis,indignés et résignés
face au pouvoir établi,
enraciné et tout-puissant.

De partout ça déborde,
local ou international.
Bocal ou aquarium,
rivière ou océan.

En voici une autre, pour le moratoire
sur l'exploration et l'exploitation
du gaz de schiste.


Il me semble impératif de procéder
à des études géologiques sérieuses et approfondies
avant toute exploration de notre sous-sol,
au vu des inconvénients déjà vécus
par nos voisins du Sud et leur nappe
phréatique par empressement économique
dicté par des intérêts privés sur tous les territoires.

Un frein définitif doit être appliqué
aux transnationales qui ne respectent aucune frontière.


 

samedi 27 novembre 2010

Découverte blogueste

Je ne vous l'ai pas présenté encore mais vous l'aurez peut-être remarqué
dans mon rouleau de blogues puisqu'il est très actif ces temps-ci.
Je parle de Chien Sale .
Peut-être disparaîtra-t'il dans peu de temps
qui sait ?!

 
M'enfin...Coup de coeur instantanée pour la concision fulgurante,
l'intelligence du propos, le traitement personnel imaginatif,
la variété des sujets et l'humour corrosif.
Sarcasmes brillants, ironie mordante, provocation trash rarement gratuite.
Il a toujours quelque chose à dire and beware, il mord comme un gros chien.
Un Rottweiler dans les pantoufles de l'anonymat.

Un écrivain qui -ô miracle au Kébékistan!- gagne sa vie avec sa plume.
Trois romans publiés et des collabos à une ou des émissions
télé-jeunesse pour payer ses factures à l'entendre.
Il a choisi l'anonymat du chien sale pour pouvoir s'éclater
en toute liberté virtuelle sur son blogue sans avoir à en assumer
les conséquences potentielles sur sa "carrière".
Pissou! ;-)

Je respecte son choix conséquent et libre mais ce faisant,
il entretient la curiosité des lecteurs désirant connaître l'auteur
afin de pouvoir lire un de ses bouquins,
laissant ainsi plusieures personnes sur le bord de l'autoroute.

Peut-être la fantaisie d'un écrivain qui a du temps à perdre,
peut-être pas. Who knows... J'm'en fous un peu à vrai dire.


P.S.
Lisez le billet:
"La fin du monde de 2012 sera la faute de Sarah Palin".
J'ai tellement ri en ce samedi gris.C'est à s'en taper les cuisses.

jeudi 25 novembre 2010

Lance et Compte- Ze film



Quand les "critiques" de la Télévision d'État Claude Deschênes
et Tanya Lapointe émettent une seule réserve sur une oeuvre
qu'ils ont vu, lu ou écouté j'me dis que l'ensemble
doit être assez mauvais.

Quand ils disent ne pas avoir aimé une oeuvre-(chose rarissime puisqu'ils font
plus dans le publi-reportage que la vraie critique)-
alors là j'me dis que ça doit être une merde Puissance 1000.
Ainsi en serait-il de la dernière chose pondue
par le "scénariste" Réjean "La Bottine" Tremblay.
Perso j'attends plus rien de lui depuis une éternité
mais de voir Claude Deschênes lui river doucement
son clou valait presque dix piastres.

Il doit sacrer en ce moment Réjean.
Dire qu'on essaie de nous enfoncer
ça dans les yeux par dizaines de salles imposées...
Ce que j'en ai vu me suffit pour fuir le nanar.
Vraiment désespérant, l'état du septième art par moments;
qu'il soit américain,québécois,européen ou asiatique d'ailleurs.

Thèquez ben les agents marketing s'activer pour contrecarrer
la mauvaise critique en nous montrant M. et Mme Toutlemonde
au sortir d'une salle:

"Magique, j'le reverrais tout de suite!"

"Allez le voir, c'est très génial j'ai adoré!"

"J'ai eu des sueurs froides dans l'cou tout le long!"

"C'est ben simple ça m'a titillé la raie!"


Phoque...

mercredi 24 novembre 2010

Le principe du Train (1)




Vous êtes passager d'un train.
Personne ne vous demande rien.
Votre ticket et votre identité ont été contrôlées
sans encombre.
Vous êtes assis, paisible dans votre cabine
pendant que le train roule vers votre destination.
Tchou tchou...

Vous avez choisi le long trajet pour plus d'économie,
plusieurs arrêts vous sont imposés mais vous ne faites
pas d'esclandre sachant qu'il en sera ainsi
jusqu'à destination, dès votre départ.
Vous êtes en terres étrangères après tout.

Ensuite,un douanier vous demandera
si vous avez des objets à déclarer
dans sa langue que vous ne connaissez pas.
Sans y porter trop d'attention vous lui répondez:
"Non, je n'ai rien à déclarer" d'abord dans votre langue
puis dans toutes les déclinaisons langagières possibles
selon vos connaissances qui s'avèrent limitées.
Ce ne sera malheureusement pas suffisant pour convaincre
un zélé douanier de passage cherchant promotion de vous
saisir par les couilles afin de se faire valoir vis à vis ses supérieurs.

"Isht unh vein shloin!"   "Vein Shloin!"
Min von nin shloin!  Nin Shlooin!

Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel, kesse ki raconte
ce mec là? Vous aurez beau maudire les Dieux de la Terre
dans toutes les langues, ils les ont toutes dans la leur
pour vous accuser du Mensonge, car Détenteurs du pouvoir
géographique local suprême, malgré vos véhémentes protestations.


Et c'est là que votre vie basculera en un cauchemar ou un rêve
sans nom, lorsque l'ambitieuse police douanière d'un pays
dont vous connaissez que dalle vous accusera de mentir ...

Mentir, ou dire la vérité.
C'est le principe du Train fantôme.
Héhé...

lundi 22 novembre 2010

Un autre beau projet des Conservateurs: la loi C-32

La majorité des artistes vivent sous le seuil de pauvreté,
or nos chers Red Necks en place à Ottawa s'apprêtent
à couper davantage leurs maigres revenus par ce projet de loi C-32
qui ajoute une kyrielle d'exceptions au versement des droits
d'auteurs au Canada.
Il ne s'agit donc pas ici de coupures dans le gras
mais bien dans le coeur et les muscles.
Ou ce qu'il en reste.

Ici la pétition afin de s'y opposer.
Cela ne prend que deux minutes.
Il y a même une lettre-type à envoyer
en 4 copies à votre député,aux ministres concernés
et au premier mini-nistre "Haerrrper".
Envoyée automatiquement au député
de votre circonscription grâce à votre code postal
inscrit dans le formulaire.Un autre petit deux minutes.
Quatre minutes de votre précieux temps, en tout.

Z'aiment ça manger des pétates,
lançons-leur en des pétates.

Tsss, c'est qu'ils nous tiennent occupés
ces connards de l'ultra-droite au pouvoir!

dimanche 21 novembre 2010

Comment se peindre dans un coin

La tronche du pire premier ministre du Québec jamais vu de mon vivant.
Majoritaire encore pour les deux prochaines années,officiellement.
On est dans un merdier pas possible.
Ya pas une semaine où les scandales surréalistes n'éclatent pas.
Mensonge érigé en système, trafic d'influence généralisé, corruption
par la pieuvre mafieuse.
Une république de bananes en veston-cravate.
L'aristocratie financière déguisée en guignol pathétique.
Faudra un sérieux coup de barre à gauche pour balancer et corriger
à l'avenir cet héritage néo-libéraliste corrompu et répondant
à ses propres lobbys et encore...

La démocratie est le moins pire des systèmes trouvés
pour nous gouverner mais lorsque la majorité est aveugle,
c'est la tyrannie des borgnes qui règne pendant des années.

En attendant, on peut botter le cul du parrain avec cette pétition.
Tout ce qu'il nous reste sont les mots et nos signatures
à défaut de pouvoir marcher dans les rues sans se faire ficher,
contrôler et/ou matraquer.

210,000 signatures à ce jour, c'est pas rien après seulement
une semaine et quelques jours.
Rien n'est parfait, les partis politiques au pouvoir sont à l'image
d'un peuple et d'une clique conjuguées.
Il en existe cependant de meilleurs que le parti libéral québécois
présentement au pouvoir. Pas difficile de trouver mieux
par les temps qui courent.

samedi 20 novembre 2010

Homo Sapiens Consommus



Voilà déjà deux bonnes semaines que j'ai
entendu la première maudite chanson plate
de Noël. Tout de suite après l'Halloween en fait,
presque deux mois d'avance!
Encore 5 semaines de folie collective
et d'abrutissement musical à se farcir.
"Beam me up Scotty!"

Faisons donc le tour d'une année de l'homo sapiens consommus!
Histoire d'en rigoler un peu à défaut d'en pleurer.

Janvier.
Les soldes d'après Noël!
Les épargnes! Dépêchez-vous, venez épargner!
Quoi,vous avez pas encore loadé vos cartes de crédit bande de pingres?!
Vous allez m'accoter votre limite pis ça presse! 
Faut vraiment être un dégénéré fini pour être sans dettes, tsss.


Février
C'est la St-Valentin! 
Chocolat,fleurs,restos allez, à fond la caisse!
Que j'en vois un oublier l'être aimé avec un simple
baiser tendre, un regard doux et de belles paroles! 

Mars
Pâques arrive à grands pas, préparez-vous!
Ne restez pas dans votre coin à compter
votre fric,claquez-le. C'est un ordre.
Vous n'avez aucune excuse.

Avril
Pâques est là!
Du chocolat, mmh pas très original.

Faites mieux! 
Endettez-vous pour la vie en vous
offrant une maison de luxe dont l'hypothèque
bouffe tout votre budget sans aucune marge
pour l'imprévu. Ça c'est parler!


Mai

C'est la fête des Mères!
Fais pas ton cheap,cé pas l'temps là.
La co-auteure de tes jours mérite 
ce qu'il y a de mieux. Dépense!


Juin
C'est la fête des Pères!
Pas encore le temps de faire le cheap.
Vide ton compte en banque pour l'homme
qui t'a engendré.Offre-lui des biens matériels,
c'est ce qu'il y a de mieux tout le monde sait ça!
Tu te referas en bossant comme un cul terreux 
les mois prochains.



Juillet
Eeuhh. Juillet.
Ben ya rien j'pense. On consomme rien.
On fait rien. C'est la fête de Rien.
On s'offre des petits riens tout neufs!
Mais qu'est-ce que je raconte!?
Ya pas de crasse fête marchande?! 
Scandale! Faudra trouver un prétexte pis vite.
L'homo consommus ne supporte pas le silence, 
le dénuement et la simplicité volontaire.
En attendant, gâte-toi! Consomme!
Achète plus de biens qui définissent ton identité 
face à tes pairs et inscrivent ton existence
dans notre époque merveilleuse!

Août
La Rentrée des classes s'en vient!
Faut s'y préparer non mais ho!
C'est l'temps de se projeter
via sa progéniture! 
Vous voulez tout de même pas 
que vos petiots aient l'air de bouseux
à l'école! Chaque année vous renouvelez
donc leur garde-robe à ces braves petits.
À fond la caisse j'ai dit!

Septembre
La fête du Travail, hihi.
Houhou. Haha.
Encore une chance que ça ne dure qu'une journée 
sinon vous feriez comment pour consommer?!
Fainéants!
Achetez-vous du temps libre à prix d'or
pour vous pogner le beigne et faire ce que vous voulez!
Huhu.


Octobre
Mais mais...
C'est l'Halloween qui s'en vient!
Il faut vite trouver un déguisement
qui en jette. Jetez votre argent par les fenêtres
en faisant décorer votre maison par des professionnels!
L'Halloween, la fête qui dresse
des masques révélateurs.Tout le monde 
chez la maquilleuse professionnelle aussi!
Et à grands frais siouplait.
L'économie faut que ça roule sinon 
où allons-nous je vous le demande!


Novembre
Le mois des morts occulté par le mercantilisme.
Un coup de génie! Fallait y penser! Noël Noël !
Sitôt vos citrouilles à la poubelle je veux vous voir
avec vos guirlandes, vos sapins cultivés, vos bouboules
et votre porte-feuille dégainé,c'est clair!?
C'est la totale une fois par année! Cash, cartes de crédit,chèques.
Toute la bastringue va y passer c'est moi qui vous le dit.
Vous en aurez pour des mois à vous devoir le cul.
Beaucoup de plaisir en perspective!

Décembre
Sainte Nuit  Douce Nuit
Dans le noir j'ai occis
Au Centre d'achats
les fous ont joui


Je consomme, donc je suis.
 
  

vendredi 19 novembre 2010

Pour en finir avec Curling.

J'essaie de mettre toute cette histoire derrière moi.
En même temps on me l'assène par médias interposés
et critiques dithyrambiques.

Résumons:
Il y a un an ou presque deux, Denis Côté m'a soumis son scénario
Curling en lecture. Lui ai fait part de mes commentaires.
S'ensuivit quelques échanges significatifs quant à la nature
même du personnage principal, des dialogues, de l'orientation générale
de l'histoire, de quelques corrections scénaristiques, puis des simples fautes de français.
J'y ai passé une bonne journée mais peu importe,
je faisais cela dans l'temps gratos et avec plaisir.
Là où ça a commencé à frictionner comme on dit
c'est quand je lui ai demandé de m'inclure au générique.
Par deux fois en tant que "conseiller ou collaborateur scénaristique".
Sans réponse de sa part. Après deux demandes répétées
j'estimais cela suffisant.Faute de réponse négative ou positive de sa part
je me suis dit:
"Ok, il répond pas. Attendons le film pour voir ce qu'il en sera."

Or au générique du film j'ai vu ma collaboration au scénario ignorée.
C'est ma parole contre la sienne en ce qui concerne
ce criss de scénario auquel j'ai collaboré, il n'y avait pas de contrat
mais ma conscience restera à jamais tranquille.
Encore une fois et j'en démorderai pas,
j'ai collaboré à ce scénario, ça se voit à l'écran.

Ceux et celles me croyant capable d'opportunisme crasse
me connaissent bien mal et bien peu. J'ai autre chose à faire
que me battre contre un moulin à vents; je prendrais pas la plume
pour discréditer un cinéaste dont je respecte la démarche artistique
sans me savoir lésé par lui en premier.

Maintenant, concernant mon attaque soi-disant publique
à son endroit que j'ai d'ailleurs effacée, je dirai ceci et cela:
je l'ai faite chez-moi et Denis Côté est un personnage public.
Qu'il assume donc en premier son personnage égocentrique
à outrance et deuxièmement ses faiblesses d'écrivain aux scénaris.
Je l'ai attaqué parce que je lui ai demandé par deux fois, sans réponse.
Faque j'me suis dit qu'il valait mieux attendre de voir le film
sur les écrans avant de déblatérer.

Moi perso je crains rien ou presque, j'en ai rien à foutre anywaY.
Rien à branler là, mais vraiment, si vous z'avez des questions pointues
et/ou généralistes, vous gênez pas!
C'est quasiment derrière moi
mais il aura su ce que je pense de lui au final.
Et jamais je me priverai, pour quiconque d'ailleurs!
Au moins vous savez à qui vous avez
affaire avec moi...
Le mythique critique aquatique du cinoche québécois
devenu cinéaste et que la critique complaisante montréalaise porte aux nues!
Un piédestal, passe encore pour la direction d'acteurs et la création d'atmosphères
comme le dit si mal Odile Tremblay du Deeuuvoir, mais pour l'écriture le mec
est pour le moins insécure vu la masse de gens ayant lu son dernier scénario.

J'invente e-rien.
C'est encore une fois ma parole contre la sienne, gratos.
Que lui coûtait-il de m'inclure dans la collabo du scénario?
Rien. Pas une crisse de cenne, mais un peu moins de son égo.
Juste un nom à ses côtés.

De cela, jamais je démordrai.
Ma conscience est tranquille
en dépit.

Je veux plus en parler,
c'est simple.

Ça aura au moins eu le mérite
de me rendre totalement objectif
face à son oeuvre.

See ya somewhere
somehow...
On en reparlera d'ailleurs un jour, de la critique Mourialaise...

*Mise au point finale, lundi 22 nov.2010*
J'assume le coup de gueule.
Fallait que ça sorte.La distance prise
de ma part face à cette histoire conjuguée à l'opinion d'amis
m'ont aidés à relativiser malgré tout et c'est pas comme s'il avait
tout balayé du revers de la main. Obviously he cares.

Lire mes commentaires à la fin. Histoire terminée.
La vie continue, droit devant.

Dans un cinéma près de chez-vous



                                                       "Le Distributeur"


Mettant en vedette:
Le Maire d'une banlieue nommée Laval.

Série Z . Le maire d'une ville populeuse de province se voit accusé
de tentative de corruption envers d'autres élus d'allégeance diverses
à travers une saga politique de 21 ans marquée par les irrégularités
de son Royaume.
Scénario prévisible et remâché à la sauce 2010. Acteurs médiocres.
Nombreux rebondissements sous la table. Enveloppes blanches
bourrées de billets verts. Scènes de lit à l'avenant.
Finale dans la note voulue.

Cote météofilmo:  7  
7 étant le vocable chiffré de "minable" par nos critiques. 

jeudi 11 novembre 2010

Soirée bénéfice de Amnistie Internationale...

                                             ...Pour les enfants soldats.


Au cinéma Beaubien,(2396 Beaubien est,métro Beaubien et autobus 18 direction est)
lundi le 15 novembre à 19hres30.
Tous les revenus de la soirée iront à Amnistie Internationale.
Billets à l'entrée seulement: $20. ($10.étudiants)

L'ARMÉE SILENCIEUSE, un film de Jean Van de Velde (Pays Bas 2009)  
Gagnant du " Grand Prix " au Festival international du film Black de Montréal, 
Sélection Officielle-Festival de Cannes-"Un certain regard".


D'une pierre deux coups: l'occasion de voir un film dont j'ai lu du bien
et de participer au financement de la campagne de sensibilisation
de Amnistie Internationale sur les enfants soldats.

Le film prend l'affiche le 19 novembre 
aux cinémas Beaubien et Quartier Latin.

La Bande-Annonce.

À Daniel Lanois: musique is the best.

Amen.

Rien ne change

Ze Parrain Sicilien de Montreal is dead.



Nick Rizzuto, 86 ans. Abattu chez-lui,dans sa maison,
à distance par une seule balle à travers une fenêtre,
par l'arrière de sa très luxueuse demeure, via un boisé
duquel le chat meurtrier s'est échappé
sans laisser de trace manifeste, il semblerait.

De loin et le soir tombé, par un plus-que-professionnel.
Un oeil d'aigle assuré et bien équipé, lunette et silencieux fournis.

"Poup!"  Il est parti.
C'est très facile pour moi d'imaginer
de telles scènes, ayant vu et revu "The Godfather",
"Goodfellas" et bien d'autres bons films du genre.

Sauf que dans ce cas-ci, il y a de la dentelle
Montréalaise qui n'existe pas dans les films ou séries vues
sur le sujet personnellement.
Une première dans le genre, en gros.

Les journalistes spécialisés disent à ce sujet qu'il n'y aura plus
un Parrain unique désormais mais une collaboration
de familles et que ce meurtre signe la fin d'une époque
en nos terres après 25 ans de règne
incontesté par la famille sicilienne.

Ok, je veux bien. So What?
La pieuvre est là pour rester malgré tous les discours
politiques qui déchirent leurs chemises publiques à propos de la vertu
alors qu'ils sont eux-mêmes corrompus.
On vit une époque formidable.

Same shit, different faces.
Same job, different day.

"Tu vivras par le couteau et le revolver,
et tu mourras par le couteau et le revolver".

Ceux qui s'y objectent le font au péril de leur vie
relativement courte ou longue, dépendamment des cas.


Sois le bienvenu dans notre monde, mon enfant.

dimanche 7 novembre 2010

Phylactère Cola




Intermède en deux dimensions.
Entre-deux existentiel.
Rions un peu, petit Patapon.

samedi 30 octobre 2010

Trader's clin d'oeil


 
                     
                    Avec sa permission, invitation lui est faite pour une description.

dimanche 17 octobre 2010

Para los " trenta y tres ".




Il y aura de la nourriture sur la table ce soir
Il y aura une paie dans ta poche ce soir

Mon coeur est arraché,écrasé et brisé
Ma vie ne vaut pas plus qu'une cenne
Qui frappera le silex sur la pierre en me disant pourquoi?

Si je crie la nuit il y a une réponse de silence bleu
L'écran n'est aucun réconfort, je ne puis dire ma peine
Ils ont éteint les lumières à la porte du ciel
et je ne sais pourquoi

Mais si je travaille toute la journée dans la mine du ciel bleu
Il y aura de la nourriture sur la table ce soir
Encore je monte et descend dans la mine du ciel bleu
Il y aura une paie dans ta poche ce soir

Les marchands de bonbons pauvres mentent aux actionnaires
Ils se croisent les doigts, ils paient les faiseurs de vérité
Leurs rapports de profits brisent le ciel
Et j'attends le médicament à leur jonction

La sueur de mon front nourrissant le moteur
En espérant que les miettes dans ma poche
Me feront durer une autre nuit

Si la compagnie minière du ciel bleu ne vient pas à ma rescousse
Si la compagnie sucrière de raffinerie ne me sauve pas
Qui me sauvera?

Mais si je travaille toute la journée dans la mine du ciel bleu
(il y aura de la nourriture sur la table ce soir)
Si je monte et descend dans la mine du ciel bleu
(il y aura une paie dans ta poche ce soir)

Quelques-uns ont navigué d'un rivage éloigné
Et la compagnie prend ce que la compagnie veut
Rien de plus précieux
Qu'un trou dans le sol


À la fin la pluie tombe
Lavant les rues de la mine au ciel bleu.

samedi 16 octobre 2010

Retour sur le 9 octobre

Pas évidente l'utilisation du flash en photo avec un appareil bas de gamme.
Il faudra bien un jour que je m'équipe d'un appareil photo numérique
digne de ce nom parce que les photos prises cette soirée-là
sont toutes nulles, sauf exception.



                                  Main gauche prête.


Et encore, faut être indulgent et aimer le "flou".
En voyant instantanément le résultat sur le mini-écran
de mon Polaroid je n'ai pas insisté, sachant d'ores et déjà
que ce ne serait pas terrible.
Voici donc les clichés trouvant grâce à mes yeux:

Ci-dessus nous voyons Blue derrière un sac en papier brun.
On pourrait croire à une bouteille quelconque dedans,
or il n'en est rien. Le sac était vide et elle l'a rempli de son air
sous l'oeil vaguement approbateur de Plumitif  "Le Fugitif "
pour ensuite le faire éclater.
Pof!

Bleue est citoyenne du monde tout en restant soi-même.

Elle aime et sait voyager. Une vraie joueuse.
Doublement douée pour se faufiler
entre vos doigts tout en s'adaptant à merveille
avec son environnement proche.
Une femme du monde "innuendo" : intra et extra muros.






"Stay tuned, we'll be back after these."






Date charnière portant le sceau de l'amitié
transfrontalière; le virtuel ayant pavé la voie
en faisant son bout de chemin à travers les mois.
Hélène et Patrick ont finalement aboli  "The Last Frontier"
nous séparant; les deux faisant l'aller-retour Paris-Montréal.

Pour ma part lors de ce week end
j'ai bien vu ces écrans de cristaux liquides fondre
et se faire traverser par la réunion d'êtres ayant
en commun l'amitié et une sensibilité commune partagée.
Ces claviers conjugués, ces souris traînées,
ces commentaires échangés par blogues interposés
et cette réunion perdureront en amitié.




                                   Main gauche ressemblant au Manu Manu de Fred ...


Il se crée de ces amitiés qui dès leur première rencontre
témoignent de la maturité des âmes en présence.


J'y suis allé, j'ai vu et j'ai vécu.
C'était jouissif.
Toutes les personnes présentes
avec lesquelles j'ai échangé
m'ont ravi sans exception.
J'eus évidemment aimé parler
avec l'une et l'autre plus abondamment
tant la soirée s'y prêtait mais il y avait peu de temps
versus le nombre finalement.

Partie remise.

See you somewhere, somehow.

samedi 9 octobre 2010

Blue is here

Dans quelques heures à l'Absynthe:
tout un tas d'amis pour célébrer plusieures premières
extraordinaires dont la visite d'Helena Blue qui foule nos terres
pour la première fois, le "Off" lancement du premier roman
de Sandra Gordon "Les Corpuscules de Krause"
et le lancement officiel en musique de "L'Homme Renversé"
du band Masataq.

Avez-vous dit "intense"?
J'ai bien cru entendre ce mot.

jeudi 7 octobre 2010

Irina P.Lapalme





 
Le film est très très bien dans le genre risqué.
Original. Écrit et filmé du point de vue réaliste.
Classé "drame" mais ponctué de fous rires persos.
Le film fut tourné en anglais mais je l'ai vu
dans son excellente traduction française.
Co-production de cinq (!) pays européens:
Belgique-Luxembourg-Allemagne-Angleterre-France.
Quelques répétitions dans le scénario surtout dans les scènes
de cabine privée et du bar. Le film n'est pas parfait
mais tout de même remarquable sous plusieurs aspects.

Marianne Faithfull et Miki Manojlovic (le tenancier du bar)
sont magistraux dans des rôles casse-gueule.
Bonne musique, mais répétitive en long et en large.
Plusieures perles aux dialogues.

Occasion filmique à ne pas rater à mon avis.
Ne serait-ce que pour voir le désarroi d'une veuve
quinquagénaire mal prise avec le pognon manquant
et la famille proche à aider.
La scène où elle se retrouve confrontée
par ses "amies",  l'entrevue avec Miki...
Hilarant et triste en même temps.

Comme la vie.