mardi 29 décembre 2009

Toune pour la chaîne du l'amour



Well, she's walking through the clouds
With a circus mind that's running 'round
Papillons et zèbres
Rayons de lune et contes de fée
That's all she ever thinks about
Riding with the wind
Quand je suis triste elle vient à moi
Avec milles sourires
qu'elle me donne gratuits
It's allright it's allright she says
Prends ce que tu veux de moi
Tout...

Voler avec elle
Yeah yeah yeah
little wing

You sweet little soulmate...


samedi 26 décembre 2009

Intermède


Le cliché est bien; la photo, imparfaite.
"Love is the drug, I'm thinkin' of,
Hôôôhôôho, can't you see,
Love is ze drogue, for you and me."
Ces fleurs s'appellent communément:
"coeurs saignants" .
C'est bizarre, moi j'y vois rien
de saignant perso au contraire;
ça baigne, entre-deux fêtes.
Tout en comprenant la partition.
Les beaux petits coeurs là.
Je les embrasse sans conditions.
Forts à propos mais sujets à interprétation.
;-)

samedi 19 décembre 2009

"We'll be back after this".

Pause.

Chose certaine, j'reviendrai lorsque le Père Noël
et sa musique abrutissante auront été jetés
aux ordures,bien enterrés par les béliers
mécaniques de janvier.

Take care. Be happy. Don't worry.
It's fuckin' Christmas time after all.
;-)

J'vous laisse avec une pétition électronique
en mémoire de Copenhague,qui a accouché
d'une souris-fossile commanditée par:
Herr Stephen Harper.

mardi 15 décembre 2009

GPS Tague, poil au goulag.

En réponse à la tague de Blue.
Je serai pas joliment poétique comme elle
et Bird tout en ayant trouvé belles leurs réponses.
Vais être platement terre à terre.
J'estime ce gadget plus asservissant qu'utile
sauf pour les explorateurs qui partent aux pôles.
Encore une fois,on essaie de nous "faciliter" la vie
tout en nous soumettant au diktat
de la sur-consommation et de la technocratie
du moindre effort d'une part dans ce cas-ci,
tout en nous rendant plus dépendants
du "progrès" au détriment de notre
autonomie véritable d'autre part.
Bref, c'est se rendre davantage esclave
en ayant l'illusion d'avoir acquis une liberté
supplémentaire.

Passe encore pour ceux qui partent en voyage routier
sur plusieures centaines de km en territoire inconnu
à intervalles réguliers mais pour ceux
qui ne sortent pas d'un territoire conscrit
(c'est mon cas au boulot et en général)
it's a pure waste of money.
Perso je trouve mon chemin aussi rapidement
avec un bon vieil atlas de papier et à moindre coût
qu'un GPS.

De plus,ces appareils participent directement
à la pollution de l'espace car ils nécessitent
toujours plus de lancements satellitaires
qui laissent des milliers de débris
orbitants autour du globe.
Depuis le temps où le satellite existe,
il y en a des centaines de milliers de tailles
variables autour de notre boule.
Ça va du petit pois Lesieur au ballon
de foot et encore,on peut en remettre.

Maintenant, compte tenu de la vitesse
à laquelle gravitent les satellites et
la station orbitale -des milliers
de km/hre- on peut facilement imaginer
la force d'impact que peut avoir un
débris de la taille d'une balle de golf
sur un de ces précieux engins pour
le maintien de l'ordre planétaire,
sans parler des météorites.

Je ne nie pas le progrès réalisé
pour l'humanité et les communications
facilitées; j'essaie cependant de maintenir
mon pendule à l'heure juste,
en sachant qu'une bonne quantité
de ces satellites sont d'usage
strictement militaire.
Cette ceinture de débris en
forme de gros rond d'poubelle
autour de la planète commence
d'ailleurs à inquiéter sérieusement
nos amis américains,entre autres.

Je suis d'accord, j'ai vu mieux en guise
de départ ou d'arrivée planétaire:
"Bienvenu aux étrangers,
on est pas ben ben propres,
mais au moins quelques-uns
essaient de se sortir de la merde".

S'il arrivait une frappe
de débris soudaine envers
plusieurs satellites,stratégiques
ou non, une voie lactée
vers le chaos serait peut-être
tracée.Mais là je digresse.

Cé ben pour dire
ce qu'une simple tague
peut déclencher :-).

P.S.
Ya-ti kékun pour me dire comment s'écrit ce mot?
Une tague,une taggue, une tag?
Je favorise "tague", faute de véritable référence.

dimanche 13 décembre 2009

Sur le dyvan

Bon, revoilà une tag-touche.
Gracieuseté de Sandra et Helena.
Faut écrire 7 affirmations sur soi,
dont un mensonge.
Je m'éxécute parce qu'elles me le suggèrent
et que cela comporte une interrogation;
si c'était pas d'elles, je m'y plierais pas.


1-J'ai horreur de l'hiver, son froid et sa neige abondante.

2-J'ai horreur de l'été, son humidité et sa chaleur accablante.

3-J'ai l'intime conviction qu'il faut se connaître
soi-même avant toute chose.

4-"Les coeurs brisés, c'est pour les trous-du-cul."

5-J'aime bien tester des nouveaux produits nettoyants
en aérosol sans CFC pour m'éviter d'avoir à frotter
ma baignoire pendant 30 minutes comme un abruti.

6- Je dévore les bouquins à la vitesse grand V.

7-Je suis un solitaire sociable.



À quiconque de jouer s'il en a envie mais
j'aimerais bien lire lui et elle et elle et lui...

vendredi 11 décembre 2009

Court-circuit

C'était une nuit comme bien d'autres.
Avec ses rêves fous sans queue ni tête,oubliés dès le réveil.
Jusqu'à ce qu'une interruption de courant
intervienne,me tirant de mon sommeil
séculairement léger par un bip sonore
électro-ménager à environ 02:00 am.
Me lève bouffi à demi, soudainement debout
mais encore "couché".

Je vois l'ordi qui s'allume tout seul à la reprise
presque instantanée du jus électrique tout en émettant
des sons que je n'avais jamais entendus auparavant.
"Pîîp pîîp pîîp"...
Un peu comme le petit frère électrique
de Mandibule dans la Ribouldingue
qui se serait immiscé dans ma tour
informatique pour me solliciter ou me narguer.
Je prends pourtant bien soin de tout éteindre
avant de rejoindre mon grabat chaque soir.

"Pîîp pîîp pîîp" d'ordi,
en pleine crisse de nuitte.

"Kossé ça encore "; pensai-je.
Avec le recul, je sentais inconsciemment
qu'un caca majeur se préparait.
La matière brune et grumeleuse
était en gestation.

J'essaie d'éteindre ou de redémarrer
manuellement voyant que l'écran reste noir
mais rien à faire, la machine s'active et reste
désespérément à "ON" pour je ne sais quelle raison.
Sur le coup et pendant quelques instants,
j'ai cru à un esprit malin s'étant emparé
de mon attirail virtuel sans mon assentiment
vu que je n'avais aucun contrôle sur la situation.
J'allume la pièce pour faire lumière
sur cette nébuleuse affaire.

Hypothèse rapidement réfutée lorsque...
Piip piip piip...

PAF !

Détonation électrique digne d'un calibre .22
dans un appartement. La voisine a peut-être
pensé que je voulais en finir avec la vie en me
flambant la cervelle:
"Adieu monde cruel, je n'en peux plus:
POW!" :-)

Socialement solidaire comme je la connais,
elle s'est sans doute soucié de mon état
comme son plus ancien sous-vêtement.
Un "paf" sec et électrique, sans la combustion
d'une poudre mais avec un certain coffre.
Une explosion électrique(ek le mini-nuage de fumée
comme au cinéma) et l'odeur de fils cramés
plus tard, je compris qu'il s'agissait du boîtier
de distribution électrique qui avait sauté
dû à une surcharge de tension électrique
après interruption/reprise de courant.

Merci Hydro-Québec.

Après une coupure, le courant électrique rétabli
peut être trop fort et provoquer une surcharge;
c'est ce qui s'est produit dans mon cas,
mon distributeur a sauté.
Dans mon insomnie, j'entrepris le démantèlement
de la boîte et ses débranchements multiples
sans trop de difficultés pour la remiser
dans un sac et me recoucher.

zzzz deux heures plus tard.

Le lendemain j'acquéris une autre boîte
électrique et appelai deux technos
qui me dirent à peu près la même chose
et que je reproduis pour le bénéfice
de ceux que ça peut intéresser:

"Quand t'entends ce: biip bip biip
après une interruption (une panne )
et que tu vois ton ordi travailler
sans raison, débranche-le.
Branche jamais ta tour directement
dans une prise murale,sinon prépare-toi
à des dépenses, à moins d'avoir une bonne barre
et t'as été chanceux d'avoir rien perdu de tes
données ".

Une barre de quoi, lui demandai-je.
De protection, me répondit-il.
Barre-toi.
Tu l'as dit, bouffi.



lundi 7 décembre 2009

Nuages sur la ville - de Simon Galiero.


Robert Morin, Jean-Pierre Lefebvre,
Téo Spychalski et Marcel Sabourin
sous une seule et même férule.

C'est un plaisir qui ne se refuse pas.

:-)

samedi 5 décembre 2009

"Nuages sur la ville 2 ".



Un film qui nous a plu, surpris et questionné
ma compagne cinéphile et moi malgré
mes réserves qui n'ont en rien terni
mon plaisir.
Il m'habite encore,c'est pour dire.
La somme de ses qualités nombreuses
dépassent de loin les quelques défauts
que j'ai pu y trouver moi,
humble cinéphile.
(Pardonnez Blogger et son format parfois
non-respectueux de la mise en forme
du texte)
Ce premier long-métrage de Simon lui a valu
le Grand Prix Focus 2009 du meilleur film canadien
lors du dernier Festival du Nouveau Cinéma
de Montréal, en plus de s'être mérité l'an dernier
le Jutra du meilleur court-métrage avec
"Notre prison est un royaume".
Feuille de route enviable en début de parcours
pour ce jeune cinéaste qui propose ici un film
ambitieux,original et assez singulier malgré
le peu de moyens mis à sa disposition.
Respect.
Envers l'ex-critique cinéma devenu cinéaste,
co-fondateur de la revue électronique
Hors Champ mais surtout,surtout;
une vision personnelle se dessinant
sur pellicule, un drame ironique
en même temps qu'une chronique
désenchantée susurrant positivement
un air jamais entendu
sur notre époque troublée.
En noir et blanc serviteur d'une vision,
sans l'asservir ou magnifier ses intentions.
En gros c'est l'histoire d'un écrivain en panne
d'inspiration et de motivation,
(Jean-Pierre Lefebvre,cinéaste émérite)
déconnecté fonctionnaire en conflit
inter-générationnel,s'apprêtant
tant bien que mal à recevoir un hommage
posthume pour son oeuvre littéraire.
Moment-cinéma existentialiste à tiroirs,
lucide sur notre époque. Faut être prêt
à respirer ample pour le recevoir.
Mise en scène sobre et onirique à la fois
dans un noir et blanc révélateur.
Très belle photo de Nicolas Canniccionni.
Maîtrise du dialogue évidente,
et fin renard pour son casting. ;-)
Dérive de survivants pris avec la perte,
la désillusion et l'incommunicabilité
inter-générationnelle,doublée
du désenchantement de l'artiste
face au peu de place faite à la culture
dans notre société.
Jouissive scène de l'éditeur Marcel Sabourin,
-bougre d'acteur que l'on voit trop peu désormais
et qui sait habiter totalement un personnage en
quelques minutes à peine-.
Je l'adore,un grand méconnu.
Mandibule dans la Ribouldingue. :-)
Pour paraphraser Robert Morin-le-cinéaste-
que-j'aime-beaucoup et dans ce film acteur
d'un naturel impressionnant(photo du billet):
Les loosers qui survivent sont des gens
qui s'accrochent à un idéal improbable qui dépasse
toujours ou presque celui de ceux qui "réussissent".
Ce fut un grand plaisir pour moi(et l'autre)
de faire la connaissance des préoccupations
personnelles de l'auteur Galiero sous la forme de:
"Nuages sur la ville".
Merci Simon.
P.S. À l'affiche du cinéma Parallèle, maintenant.

La vie incarnée.

Je n'attends rien de la journée qui s'annonce,
mais demeure ouvert à ce qu'elle a à m'offrir.

Demain je l'ignore, hier je l'ai vécue.

mardi 1 décembre 2009

À propos de la mort.

Chaque fois que j'ai dû y faire face par les chemins
détournés des proches de mon âme ou de mon sang
qui me quittaient définitivement elle m'a glacé,
cette inconnue inéluctable.J'ai peine à imaginer
le devoir imposé de l'adieu ultime à ceux
que j'ai aimés et aime encore.

Chaque fois elle me ramène vers la terre
et sa confondante finalité à laquelle nous
devrons tous nous mesurer un jour ou l'autre.
"Imagine l'instant de ta propre mort
et vois ce dont il s'agit."
Me rappelle plus où j'ai lu ça ni de qui c'est,
mais ça fout les jetons p'tain.
Chaque fois que j'essaie d'expérimenter
cette phrase en pensée j'ai un vertige
pas possible qui me renvoie illico vers ma vie présente.
C'est fou et c'est presque impossible à imaginer
tant qu'on est vivant, sauf que j'entrevois
bien la pertinence de cette phrase,
étant témoin vivant de la mort
présente à tous les jours ou presque.
Même si je voulais la nier de tout
mon coeur elle me reviendrait
en plein visage.Inéluctablement.
Autant essayer d'y faire face ou
du moins tenter de l'apprivoiser.

Si j'aimais pas tant la vie, peut-être
pourrais-je mieux voir de quoi il s'agit
avec elle je sais pas trop ou ne veut pas trop
le savoir, je suis pas suicidaire de nature alors...

Alors ça reste une question difficile et en suspend
à laquelle je réféchis sporadiquement;
étant vivant, j'aime mieux le week end
et ses promesses de vie parfois factices
plutôt que la mort parfois certaine en semaine.

À la question:
"Crois-tu en Dieu?"
Je réponds:
"Je ne sais pas".
Je suis agnostique à défaut de révélation suprême
ou de découverte scientifique éprouvée.
Je n'ai ni la preuve irréfutable, ni la prétention sublime
pour affirmer que Dieu existe, ou pas.
Mais encore, qui est ce possible Dieu?

I just don't know now.