Un film qui nous a plu, surpris et questionné
ma compagne cinéphile et moi malgré
mes réserves qui n'ont en rien terni
mon plaisir.
Il m'habite encore,c'est pour dire.
La somme de ses qualités nombreuses
dépassent de loin les quelques défauts
que j'ai pu y trouver moi,
humble cinéphile.
(Pardonnez Blogger et son format parfois
non-respectueux de la mise en forme
du texte)
Ce premier long-métrage de Simon lui a valu
le Grand Prix Focus 2009 du meilleur film canadien
lors du dernier Festival du Nouveau Cinéma
de Montréal, en plus de s'être mérité l'an dernier
le Jutra du meilleur court-métrage avec
"Notre prison est un royaume".
Feuille de route enviable en début de parcours
pour ce jeune cinéaste qui propose ici un film
ambitieux,original et assez singulier malgré
le peu de moyens mis à sa disposition.
Respect.
Envers l'ex-critique cinéma devenu cinéaste,
co-fondateur de la revue électronique
Hors Champ mais surtout,surtout;
une vision personnelle se dessinant
sur pellicule, un drame ironique
en même temps qu'une chronique
désenchantée susurrant positivement
un air jamais entendu
sur notre époque troublée.
En noir et blanc serviteur d'une vision,
sans l'asservir ou magnifier ses intentions.
En gros c'est l'histoire d'un écrivain en panne
d'inspiration et de motivation,
(Jean-Pierre Lefebvre,cinéaste émérite)
déconnecté fonctionnaire en conflit
inter-générationnel,s'apprêtant
tant bien que mal à recevoir un hommage
posthume pour son oeuvre littéraire.
Moment-cinéma existentialiste à tiroirs,
lucide sur notre époque. Faut être prêt
à respirer ample pour le recevoir.
Mise en scène sobre et onirique à la fois
dans un noir et blanc révélateur.
Très belle photo de Nicolas Canniccionni.
Maîtrise du dialogue évidente,
et fin renard pour son casting. ;-)
Dérive de survivants pris avec la perte,
la désillusion et l'incommunicabilité
inter-générationnelle,doublée
du désenchantement de l'artiste
face au peu de place faite à la culture
dans notre société.
Jouissive scène de l'éditeur Marcel Sabourin,
-bougre d'acteur que l'on voit trop peu désormais
et qui sait habiter totalement un personnage en
quelques minutes à peine-.
Je l'adore,un grand méconnu.
Mandibule dans la Ribouldingue. :-)
Pour paraphraser Robert Morin-le-cinéaste-
que-j'aime-beaucoup et dans ce film acteur
d'un naturel impressionnant(photo du billet):
Les loosers qui survivent sont des gens
qui s'accrochent à un idéal improbable qui dépasse
toujours ou presque celui de ceux qui "réussissent".
Ce fut un grand plaisir pour moi(et l'autre)
de faire la connaissance des préoccupations
personnelles de l'auteur Galiero sous la forme de:
"Nuages sur la ville".
Merci Simon.
P.S. À l'affiche du cinéma Parallèle, maintenant.
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