vendredi 30 avril 2010

Du pain et des jeux






Bring up those Sissies!

Montréal va les sortir en 7 parties
en restant poli.
En 6, en étant arrogant.

Un amateur parmi tant d'autres
(ils sont légion)
m'a confié sous couvert de l'anonymat
que cette série sera probablement 
encore plus difficile parce qu'il croit
les Pingouins plus forts
que les Capitals défaits en 7 parties.
Faut dire que nos valeureux sont
probablement plus fatigués qu'eux,
ayant gagné en moins de parties.
Je pense ceci:
Si nos Dieux (ah ils le sont) gagnent
la première partie c'est mal barré pour
ces gueux.
Dans le cas contraire c'est mal barré pour nous.
Les Pengouins sont les champions de l'an dernier.

In any case faut les plumer comme des poulets et
bloquer leurs meilleurs attaquants en leur clouant
le bec dans la glace.

Une fois à poil, on les envoie jouer
au golf à coups d'pieds au cul.
Sur la banquise...

C'est pas gagné.

Les vraies affiches

"Clash of Titans"




Si l'affiche d'un film disait la vérité,
on verrait souvent des trucs du genre 
pour beaucoup de films hollywoodiens
qui monopolisent trop d'écrans
sur cette planète.

Plusieures variantes existent en parallèle:
-Budget moyen,scénario moyen.
-Petit budget, série Z.
-Série B, gros budget.
-Gros budget, scénario génial (rare)
-Petit budget, scénario génial(moins rare)

Tous sont libres d'imaginer
les déclinaisons possibles.
Il en existent beaucoup au cinéma
puisque c'est la forme d'art
qui en intègre plusieures.
Les chefs-d'oeuvre sont rares
et c'est très bien ainsi quant à moi.
Tout le monde doit être égal
devant la justice mais comment
pourrait-il en être de même
dans l'art subjectif?

L'imagination,la rigueur et l'authenticité
(entre autres) doivent rester maîtresses
je pense au 7e art, -comme toutes ses autres formes-
mais c'est la plus coûteuse et par conséquent celle 
envers laquelle je me dois être le plus exigeant possible
et sans pardon facile: 
faire plus avec moins c'est là le défi cinoche
en plus d'une vision originale signée.
Less is more, avec imagination.
Rigueur!
Compenser le manque de moyens soient:
par la transmission d'une vision d'auteur 
unique sur un sujet précis ou bien
raconter une histoire qui n'a jamais été
contée via un médium donné.
Pour résumer grossièrement.
Amusons-nous!
Je crois perso qu'un film débute
par le scénario et l'écrit,
comme une maison débute
par son solage et ses fondations.
L'image est autre chose sur laquelle
je n'ai pas envie de m'étendre ce soir.
;-) 

Un film et/ou un livre doivent être vus et lus 
par le plus grand nombre de cinéphiles
et lecteurs possibles sinon cela reste oeuvre
académique intéressante pour une poignée
de cinéphiles/lecteurs, exégètes et érudits.
Ce qui est ni une bonne ou mauvaise chose
en soi entendons-nous bien.
Culture et connaissance ne font pas toujours
bon ménage mais sont toutes les deux nécessaires
à l'émancipation d'un peuple démocratique. 
Je crois cependant que s'il existe 
un art "démocratique" par dessus tous 
les autres c'est bien le cinéma. 
Voir l'état du cinéma d'un peuple donné
donne sa véritable mesure en un sens
tout comme sa littérature sa peinture
et sa musique, malheureusement ou
heureusement dans une moindre mesure,
mais là je m'aventure sur un sujet sans fin.

La possibilité d'une branlette intellectuelle
de la part de l'auteur qui "commet"
un acte de création aussi subjectif
soit-il est toujours présente dans la mesure
où il fait des "essais" supposément
sans prétention.

Je crois qu'il existe une place,
un panthéon anonyme innuendo
pour tous ceux qui travaillent fort
et intelligemment sans toujours réussir
selon leurs désirs projetés ou
la reconnaissance qui leur
serait justement dûe.

Créer est véritablement
s'exposer au monde à nu,
âme et chair.
"Tout nu tout nu pas d'bas"
sans chaussettes pour réconforter,
ni filet pour retenir.
Le créateur plonge.
Le véritable artiste s'expose, essaie,
expérimente sans concessions
quitte à recevoir des claques.
Il en a cure car il poursuit son rêve
en dépit du jugement à venir.

Tel un ver dans l'empire du sable
de ses sens qui remue et retourne
sur lui-même, avance et recule 
au nord au sud à l'est et à l'ouest du cocon
mobile et temporel qui lui est donné
pour marcher, sans connaître la réception
de son "oeuvre" par ses pairs
et impairs dans le temps,
ni l'absolue direction qu'il empruntera à l'avenir.

À moins d'être génie d'un lampadaire
qui n'a jamais existé avant lui en 2010,
il  s'illustrera sporadiquement
par une ou quelques oeuvres
qui seront jalons lumineux
dans l'aventure humaine.

Ce sera toujours ça de donné
quand tout ou presque a été dit
avant lui, pour la faire avancer.



vendredi 23 avril 2010

Le ver d'Avril







Attention la vie est courteu
Laissons tomber les jeux les trucs
et les scènes entre nous
Un mariage d'amour c'est fragileuu...

Attention la vie est courteu
Tout le temps qu'on passe
à se battre est foutu à jamais

Viens mon amour viens
faisons la paix
Nous pourrons guérir
nos égratignures après

Attention la vie est courteu
C'est pas la peine de l'abréger davantageu
Par défaut de rires inutileuu...
(poétrie forcée au gros rougeuh.)

Attention la vie est courteu
Allons-nous coucher dans le lit
de la vie douceu. (la couchette
ça pogne tout l'temps, cé bon ça)

Refrain

Toute la vie c'est toute la vie
mais pas une heure de plus...
(eheh,non,pas vrai!?)

As-tu vraiment réfléchi
avant de dire salut
As-tu vraiment ferléchi
l'as-tu vraiment vouluuuuu???

Attends attends attends...

(Répétons...Pour ceuzes
qui sont durs de comprenure)

Lala la laaa lala la laaa....

mercredi 21 avril 2010

Concert pour les enfants d'Haïti

                  "Cavalcade d'étoiles"


Concert pour Haïti

Samedi 19 juin 2010 à 20 h 00

Chapiteau géant du Parc Saint-Philippe (bord de l'eau)

Rue St-Philippe,Vieux-Saint-Vincent-de-Paul
Laval, Qc. (Environ 2 km à l'est du pont Pie-IX)


Prix du billet : 10 $

Avec l'appui de l'UNEQ, l'Association des Auteurs
des Laurentides et la Société Littéraire de Laval.

Les billets seront en vente à compter du 12 mai prochain.
Infos supplémentaires et réservations:
-Par téléphone chez XYZ éditeur: 514-525-2170 (Kathryn Taylor)
-Par courriel

Les gens peuvent s'ils le veulent donner plus
que le $10. demandé.

J'ignore la teneur du répertoire
ni le nombre exact de musiciens (au moins deux)
mais je sais qu'ils vont ouvrir avec
"Thunder on the Mountain" de Bob Dylan.
Cette annonce fait suite à un échange courriel
avec le camarade virtuel André Pronovost
qui se produira sur scène à cette occasion
et vous dit sourire en coin que ce sera
"Rock'n Roll garanti ou argent remis".

Qui pourrait avoir l'insolence d'exiger
remboursement pour une activité
en faveur d'un peuple éprouvé. ;-)

dimanche 18 avril 2010

Chef-d'oeuvre j'pense ben.





Je souhaite à tous les amoureux du genre la chance de voir ce film
sur grand écran. Je l'ai eue hier soir à la Cinémathèque Québécoise
dans le cadre de son spécial "Western Crépusculaire".

Me tenir scotché sur un siège relativement confortable
pendant 2hres 40 minutes dans une salle obscure
relève de l'exploit en ce qui me concerne
tant cette oeuvre est captivante et totalement maîtrisée.
Perso c'est le meilleur western vu à ce jour depuis l'an 2000
à tous points de vue. Sur un scénario d'Andrew Dominik
également réalisateur, d'après le roman de Ron Hansen.

Le cinéma étant un art d'illusion je me suis demandé
après la projection comment la vie de Jesse James
s'est réellement passée.Comment c'était dans ce temps-là?
Les "citoyens notables" n'étaient certainement pas tous respectables,
au même titre que les "bandits décriés".
Jesse James s'est attaqué à sa propre race
en les détroussant. Souvent violemment.
On lui prête 17 morts d'homme.
Pas exactement un ange on s'entend.

À défaut d'avoir été présent à l'époque pour constater de visu,
j'ai reçu ce film comme un poème visuel et musical
tant la présence de la caméra se fond dans les tableaux peints
à chaque plan, avec la dextérité de l'orfèvre soucieux de transmettre
un héritage en partie imaginé et laissant place à l'interprétation
du spectateur cinéphile. J'ai très peu senti la présence
de la caméra tant le montage est habile.
Ça coule comme un fleuve contemplatif.
Lent mais jamais stagnant.

Tout le film est maîtrisé sans surligner.
La lumière la photographie la direction d'acteurs
et leurs performances les dialogues la musique
le fil narratif.

Tout, quoi.

C'est une somme qui manquait à ma culture
et une grande leçon de cinéma quant à moi.
Je remercie celui ou celle qui a pensé
à programmer ce film dans ce cadre.

mardi 13 avril 2010

Michel Chartrand (1916-2010)

 



Voix forte et authentique pour ceux
qui n'en avaient pas.
Homme droit et debout devant les crasses provinciales
et internationales de ce monde




dimanche 11 avril 2010

Balais sur pare-brise 2

Balais sur pare-brise


Le Western Crépusculaire







Mieux vaut tard que jamais.
Les amoureux du genre Western peuvent se réjouir.
Il existe présentement une série de projections
(souvent en cinémascope hey)
pas piquée des vers à la cinémathèque québécoise
durant tout le mois d'avril, présentation personnalisée
incluse.




"Dégaine ton Colt si t'es un homme!"

-Euh, j'ai pas d'Colt...

-Ah, t'as rien dans l'ventre alors...

-Mais si au contraire, un Smith and Wesson à la ceinture
 et un steak de bison que j'peine à digérer...

-J'pourrais t'trouer la panse et mettre tes tripes au soleil pour t'aider.

-J'préférerais garder mon ventre comme il est et négocier.

-Négocier?! Hahaha! L'heure n'est plus à la négociation...

-Mais mais...J'y voulais rien à vot' soeur, c'est elle qui est venue
 m'troubler avec insistance! Et puis, qui serait indifférent aux
charmes d'une beauté telle que votre soeur!

-Elle te plait ma soeur huh, satyre lubrique!

-Vous interprétez!

-Tu mens!

-Vous fabulez!

-Finasse pas avec moi corniaud!

etc...

vendredi 9 avril 2010

Univers à six cordes






Sur une comète ayant caisse de résonance
j'apprends cet univers guitaristique de zéro
entre un bagage longtemps traîné et un rêve réalisé.
Les planètes musicales inexplorées
sont accessibles et éloignées.
Potentiel infini sur six petites cordes.
Cela dépendra de ma discipline consacrée
à la pratique de l'instrument et les vérités recherchées
pour m'y connecter et m'en rapprocher peu à peu
si je persiste.
Je les vois bien à l'horizon
à travers le télescope de mes désirs.
Hey Hey, My My...

(Washburn D10S, acoustique six cordes.)

Quelle sonorité elle dégage!
Bougresse d'humanité voluptueuse et entière,
révélée par un maître qui l'a jouée,
triturée baptisée honorée de ses mains
et son imagination improvisatrices:
je nomme Le Goth, maître ès guitarra.

Elle, je la baptise Pepita, en accord avec le féminin
de l'instrument et sa couleur nouère
"hispano-macho-dolce-vita" en plus de
la suave douleur qu'elle inflige à mes doigts gauches
par ses cordes métalliques en attendant de la maîtriser;
ce qui entre vous et moi, prendra des années.
Hey...

Apprendre un instrument de musique
à partir de zéro c'est soit:
vouloir dompter un cheval fou
des cieux de son âme
ou construire un temple à partir de son sol.

Music sweet music
I'm back baby
from roots to branches
En mots ou en notes.

Je froisserai peut-être quelques sensibilités
en terminant mais ne dédaignons pas s'il vous plait
la mise au bord du précipice. For the fun of it.
Jouons mes amis si vous le voulez bien.
Ce n'est pas sérieux un vendredi soir, allez!

"Choisis une forme d'art.
Une seule, qui assurerait ton plaisir et ta survie
à court, moyen ou long terme;
celle qui te ferait durer un peu plus longtemps
que les autres en ce monde inique sur une île déserte.

Laquelle choisirais-tu?"

:-)