vendredi 30 avril 2010

Les vraies affiches

"Clash of Titans"




Si l'affiche d'un film disait la vérité,
on verrait souvent des trucs du genre 
pour beaucoup de films hollywoodiens
qui monopolisent trop d'écrans
sur cette planète.

Plusieures variantes existent en parallèle:
-Budget moyen,scénario moyen.
-Petit budget, série Z.
-Série B, gros budget.
-Gros budget, scénario génial (rare)
-Petit budget, scénario génial(moins rare)

Tous sont libres d'imaginer
les déclinaisons possibles.
Il en existent beaucoup au cinéma
puisque c'est la forme d'art
qui en intègre plusieures.
Les chefs-d'oeuvre sont rares
et c'est très bien ainsi quant à moi.
Tout le monde doit être égal
devant la justice mais comment
pourrait-il en être de même
dans l'art subjectif?

L'imagination,la rigueur et l'authenticité
(entre autres) doivent rester maîtresses
je pense au 7e art, -comme toutes ses autres formes-
mais c'est la plus coûteuse et par conséquent celle 
envers laquelle je me dois être le plus exigeant possible
et sans pardon facile: 
faire plus avec moins c'est là le défi cinoche
en plus d'une vision originale signée.
Less is more, avec imagination.
Rigueur!
Compenser le manque de moyens soient:
par la transmission d'une vision d'auteur 
unique sur un sujet précis ou bien
raconter une histoire qui n'a jamais été
contée via un médium donné.
Pour résumer grossièrement.
Amusons-nous!
Je crois perso qu'un film débute
par le scénario et l'écrit,
comme une maison débute
par son solage et ses fondations.
L'image est autre chose sur laquelle
je n'ai pas envie de m'étendre ce soir.
;-) 

Un film et/ou un livre doivent être vus et lus 
par le plus grand nombre de cinéphiles
et lecteurs possibles sinon cela reste oeuvre
académique intéressante pour une poignée
de cinéphiles/lecteurs, exégètes et érudits.
Ce qui est ni une bonne ou mauvaise chose
en soi entendons-nous bien.
Culture et connaissance ne font pas toujours
bon ménage mais sont toutes les deux nécessaires
à l'émancipation d'un peuple démocratique. 
Je crois cependant que s'il existe 
un art "démocratique" par dessus tous 
les autres c'est bien le cinéma. 
Voir l'état du cinéma d'un peuple donné
donne sa véritable mesure en un sens
tout comme sa littérature sa peinture
et sa musique, malheureusement ou
heureusement dans une moindre mesure,
mais là je m'aventure sur un sujet sans fin.

La possibilité d'une branlette intellectuelle
de la part de l'auteur qui "commet"
un acte de création aussi subjectif
soit-il est toujours présente dans la mesure
où il fait des "essais" supposément
sans prétention.

Je crois qu'il existe une place,
un panthéon anonyme innuendo
pour tous ceux qui travaillent fort
et intelligemment sans toujours réussir
selon leurs désirs projetés ou
la reconnaissance qui leur
serait justement dûe.

Créer est véritablement
s'exposer au monde à nu,
âme et chair.
"Tout nu tout nu pas d'bas"
sans chaussettes pour réconforter,
ni filet pour retenir.
Le créateur plonge.
Le véritable artiste s'expose, essaie,
expérimente sans concessions
quitte à recevoir des claques.
Il en a cure car il poursuit son rêve
en dépit du jugement à venir.

Tel un ver dans l'empire du sable
de ses sens qui remue et retourne
sur lui-même, avance et recule 
au nord au sud à l'est et à l'ouest du cocon
mobile et temporel qui lui est donné
pour marcher, sans connaître la réception
de son "oeuvre" par ses pairs
et impairs dans le temps,
ni l'absolue direction qu'il empruntera à l'avenir.

À moins d'être génie d'un lampadaire
qui n'a jamais existé avant lui en 2010,
il  s'illustrera sporadiquement
par une ou quelques oeuvres
qui seront jalons lumineux
dans l'aventure humaine.

Ce sera toujours ça de donné
quand tout ou presque a été dit
avant lui, pour la faire avancer.



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