samedi 26 septembre 2009

Nelly Arcan (1973-2009)


Une plume remarquée
dès son premier roman: "Putain".
N'étant pas fan ni très doué
en rédaction de billets nécrologiques,
j'ai lu quelques-unes de ses chroniques
mais aucun de ses bouquins.
Elle m'apparaissait cantonnée
à un seul sujet de manière obsessive,
à tort ou à raison car elle avait du talent.
Je la savais tourmentée par le vieillissement,
l'obsession de la beauté et le regard "moderne"
posé sur la femme par une société encore
patriarcale et obnubilée par la jeunesse.
Son suicide ramène violemment
une partie des tourments humains
en pleine figure de ceux qui s'interrogent
et se désolent comme moi de la décrépitude
du corps avec le temps qui fuit,
(selon le degré variable de sensibilité
dépendamment des individus)
entrant en totale contradiction avec la qualité
de l'expérience accumulée au fil des années.
Faute de l'avoir lue davantage,
je lui dit ceci:
Repose en paix, Nelly.

8 commentaires:

Blue a dit...

I hope too, je ne la connaissais pas, et n'avais rien lu d'elle avant d'apprendre sa mort qui comme toi m'a cisaillée, jeune belle et talentueuse, le billet de Christian est chargé et dense à ce sujet d'ailleurs.
Le suicide c'est violent, il faut sans doute arriver à un tel degré de souffrance pour mettre fin à sa vie, ça remue sec dans nos entrailles une nouvelle comme celle-là, c'est indicible, et plus encore sans doute pour ceux qui étaient proche d'elle.

Yvan a dit...

Ouais Blue.
Les survivants sont les
plus à plaindre.
Le suicide est très douloureux
peu importe le nom porté,
mais c'était une femme qui
s'était sorti de la
prostitution par la seule
force de sa plume.

Vinosse a dit...

Difficile de regarder le suicide en face...

Blue a dit...

Tristesse et respect.
Ce sont les deux mots qui me viennent. Chienne de vie parfois quand même.

Mistral a dit...

Si vous éprouviez du respect, vous cesseriez de parler de souffrance et de trouver la paix et tous ces poncifs convenus à propos de quelqu'un dont vous ignorez tout. La vie n'est pas une guerre ni une galère dans lesquelles on est solidaires et forcés de rester, on peut partir sans déserter ni trahir, gardez donc vos gluantes niaiseries pour les funérailles de vos belles-soeurs au Salon quand chacun murmure ce qu'il sait en mangeant des sandwiches pas de croûte, les matantes récitent un chapelet les mononcles rient gras sur le parvis la mémé s'évanouit au parfum fort des lys blancs.

J'ai honte de vous deux. Le suicide est le premier droit qu'on acquiert avec l'état d'adulte! Si quelqu'un souffre, appelle à l'aide et voudrait vivre, c'est une chose, mais présumer que c'est le cas de tous en l'absence de ces éléments, c'est condescendant, péteux, insignifiant et honteux. Ça me fait peur, de vous lire, deux des êtres en qui j'ai le plus confiance: ne vous avisez jamais de réagir ainsi quand je serai parti, autrement je reviens! Vous êtes avertis.

Yvan a dit...

Amen.

Je vais parler pour moi.
Blue est assez grande
pour se défendre.
Tu manques pas d'air Christian.
Let's talk about respect since
you started the engine.

T'as honte?
Aie honte!
J'assume tout.
J'espère ne jamais voir
le jour où on viendra me
juger chez-moi sans réplique
tant que je vivrai;
quand bien même on
s'appellerait Mistral,Churchill,Paul Pot,
Proust,Patof et compagnie,
whatever the fuck it's going
to be.

C'était pas mon meilleur
billet,(les rubriques nécro
c'est pas mon fort je l'admets)
mais c'est loin d'être ton meilleur commentaire itou.
Tu as choisi la voie publique
au lieu du canal privé,
that's fine with me but
you chose the way,man.

J'ai du respect pour tous
les artistes de talents,
-(kesse-tu veux on est tous
subjectifs et ça m'arrive
de ne pas penser comme toi.)
Nelly en était,sauf que les
être humains sont discutables
malgré tout leur génie,quel
qu'il soit.
Le suicide est un droit.
Fine.
Je connais rien de Nelly.
Fine too.
Parlons du suicide alors!

Je présume de rien,
toi tu présumes que je
présume.
Et qu'est-ce que la
confiance vient faire
dans un billet d'opinion?
Si j'avais voulu manquer de
respect je l'aurais écrit.

Je passe jamais par 4 chemins.
Et j'aime pas les "samwiches"
pas de croûte.

Mistral a dit...

Relis-les tes propos qui m'ont dicté ce commentaire et si t'as toujours pas envie de vomir, je saurai que rien ne sert d'insister. J'ai l'air d'un type à se taper la tête aux murs?

Te juger, oué, c'est ce que j'ai fait: exercer mon jugement. Chez toi, chez moi, dans une cabine à L'Axe quand on va aux sauteuses ou à l'Institut Goethe quand on va rafraîchir notre allemand ou chez Renaud-Bray quand on y va si bourrés que tu commandes un Big Mac extra sauce pendant que je pisse dans l'urinoir qui ressemble au présentoir des livres de Brûlé, ou serait-ce l'inverse?

«Vivons et laissons mourir, mourons et laissons vivre!» C'est imprimé bleu sur blanc à dix mille exemplaires, et six nouvelles pré-citoyennes débarquées hier d'un conteneur ce soir en farcissent dix mille Fortune Cookies dans les catacombes de Chinatown, et tout ça grâce à toi, Terrible, ce texte de moi, dans un biscuit chinois.

Yvan a dit...

J'ai relu.
Je réponds en partie par
un remaniement du texte
rendu nécessaire.
Pendant la révision,
j'avais en tête un commentaire
que tu m'as déjà fait
à propos de Kokis:
"Il écrit trop vite".

J'ai le même défaut.
JE MANQUE DE TEMPS,CÂLISSE.
Je bosse à m'en trouer
un deuxième cul.(Ce serait
pratique remarque,un 2e
orifice d'évacuation en cas
de cancer du côlon ou de constipation)

Cé pourtant pas compliqué à comprendre calvaire.
Suis-moi une journée au boulot
et je te ramasse à la pelle
vers 17 hres.C'est pas une
excuse je sais,
tout le monde travaille
mais je voulais te témoigner
un peu d'une réalité autre
que celle des écrivains à
temps plein.
J'ai pas toute la
journée pour écrire,
you fuckin' know it pis
t'arrives avec tes sabots
pour me varloper en public
4 jours après publication
quand t'aurais pu me le dire
en privé de suite.
Évidemment on pourra me
répondre: "Écris pas quand
t'as pas le temps."
Juste,mais l'urgence me
fait parfois commettre
l'émotif dans certains cas
et le convenu dans d'autres.
Hmmm,sounds like this could
apply to many other people.
Je nommerai personne.


"J'ai honte de vous deux".
Qu'il disait.
Blue n'y est pour rien.
JE suis responsable
de mes textes et
je ferai ce que je veux
quand bien même je
dégoûterais le monde
entier par mes écrits.

T'as bien fait de me
confronter Christian,
sérieux.Exercice
cérébro-vasculaire
introspectif et de
partage.

J'aime autant suer
humblement dans l'ombre ek
les couilles à l'air libre
que d'avoir l'âme captive
sous une lumière dorée.

Juste une réflexion comme
ça qui ne vise personne.

Let's shoot the breeze!

Mais euh désolé,cé koi
l'histoire de ton texte
en dix mille exemplaires
de biscuit chinois?
J'ai pas suivi et non chu
pas soul,juste fatigué ;-)

Et hier soir à Québec?