dimanche 9 août 2009

Invitation

À "Imprécateur" (ou tout internaute intéressé).

je t'invite à t'exprimer librement
sur ce sujet:

Le recoupement des données internet Google/Yahoo/Microsoft.
J'ai lu récemment que Microsoft
s'est associé à Yahoo en un contrat d'une durée de 10 ans,
au grand dam des investisseurs qui souhaitaient
un achat pur et simple de Yahoo par Microsoft
pour contrer Google, dans le but avoué de dominer
le marché des moteurs de recherche
et celui un peu plus secret de la NSA
à vouloir surveiller le net.

Tu as récemment écrit en ces lieux ,
qu'il fallait profiter du temps que nous avions
maintenant pour nous exprimer librement,
faute de quoi dans quelques années ce ne serait
plus le cas.
Pourrais-tu élaborer sur le sujet,
ça m'intéresse de te lire à ce propos
puisque tu l'as toi-même soulevé.

Perso le totalitarisme internet, j'en doute.
Pour une raison majeure:
Le net n'a pas de frontières;
avant que tous les pays s'entendent
sur UNE législation...

D'ailleurs,que l'on me traite de romantique
ou d'idéaliste, je crois que la liberté subsistera
malgré les obstacles qui pourraient s'y opposer.
Il y a toujours de l'herbe pour pousser entre
les craques du béton.

Évidemment, il y a érosion des libertés individuelles
depuis un certain 11 septembre 2001 entre autres,
et qui a servi de prétexte à l'envahissement
de l'état dans la vie privée du citoyen.

5 commentaires:

Mistral a dit...

Dis-y rien! Yvan travaille pour la CIA...

Pis la CIA travaille pour la Tribu. Christie, tu diras pas que je t'ai pas averti.

Font de l'hostie de bon jus de pommes.

L'Imprécateur a dit...

Mistral dit que tu travailles pour la CIA...
"Comme nous tous" serais-je tenté d'ajouter. Car nous leur facilitons tellement la tâche à force de leur livrer volontairement (et plus complètement que sous n'importe quelle torture) nos opinions, nos préférences, nos lubies et nos fantasmes en laissant partout notre adresse IP (allez faire un tour à whatismyipaddress.com/ pour connaître la vôtre... et voir tout ce qu'on découvrir facilement sur votre ordi) en explorant, chaque jour et en toute insouciance, les joies de l'informatique (un mot né de la contraction des mots "information" et "automatique"), tout en "surfant" innocemment sur le 'Net (un mot qui veut dire "réseau" mais aussi "filet"). Et si tout ça vous semble relever de la parano la plus totale, je vous suggère de faire une petite recherche en partant des mots "Google" et "CIA", ou encore "Microsoft" et "NSA".
Délires paranoïaques de conspirationnistes survoltés? Peut-être... Mais si l'histoire nous a prouvé une chose, c'est que quand un gouvernement a la capacité technique de poser un geste (que ce soit de tester le napalm ou d'utiliser la bombe atomique), il n'hésite pas longtemps à le faire. Et il n'y a aucun doute que la capacité technique de nous surveiller (avec des logiciels de recherche reconnaissant aussi facilement certains regroupement de mots que votre ordi peut retrouver un courriel perdu depuis sept ans) existe d'ors et déjà. Sachant cela, pensez-vous vraiment qu'ils hésitent encore à s'en servir (surtout après le 11 septembre)? Et une fois que ces méthodes auront fait leurs preuves dans le domaine de la lutte anti-terroriste, pensez-vous que nos dirigeants ne seront pas tentés de s'en servir pour étendre leur "lutte" à d'autres domaines?
Je sais, je sais... Vous me direz que nous ne sommes pas dans "1984". Et vous aurez bien raison: car nous avons passé ce cap depuis bien longtemps!
(suite plus bas)

L'Imprécateur a dit...

(la suite)

Aujourd'hui, nous vivons dans un monde où un Président (George W. Bush, pour ne pas le nommer) a pu déclarer une guerre coûtant des milliers de vies humaines et des centaines de milliards sans avoir eut à offrir la moindre preuve qu'il était menacé par le pays qu'il a choisi d'envahir; nous vivons dans un monde où un Premier Ministre (Jean Chrétien, pour ne pas le nommer) a pu étrangler un chômeur à la télévision, au ralenti, "coast to coast", et être réélu massivement aux élections suivantes; nous vivons dans un monde où les habitants d'une province honteusement surtaxée et endettée jusqu'au trognon (notre beau et grand Québec) peuvent apprendre qu'un porc grassement sur-rémunéré (Henri-Paul Rousseau, pour ne pas le nommer)a "perdu" 40 milliards de nos économies (Oups!), et où la population et les autorités constituées répondent en faisant... absolument rien! Alors, non, nous ne sommes pas dans "1984", c'est vrai. Mais Orwell n'aurait pas osé inventer tout ça non plus, car personne n'aurait cru ce monde absurde possible... Et quand je vois tout ça, je me demande où s'arrête la frontière d'une démocratie inopérante et où commence celle d'une dictature "soft"? Et la plus belle et sublime ironie de ce gigantesque coup de filet virtuel en devenir, c'est d'être arrivé à tous nous convaincre que ce formidable piège à cons est un extraordinaire espace de liberté individuelle.
M'enfin...
Que ceux qui veulent y croire, continuent d'y croire. Quand aux autres, qu'ils fassent comme moi et essaient de prendre des précautions...
Ceci dit, Yvan, je suis venu te répondre parce que tu m'y as gentiment invité, mais l'informatique, le 'Net et la défense des libertés qui s'y rattachent, c'est important, certes, mais c'est pas vraiment mon truc (je n'y touchais que très brièvement dans le texte que tu cites et je ne pense pas y revenir, sur ton site ou ailleurs). Car ce qui m'intéresse dans toutes ces choses, c'est aussi ce qui m'intéresse d'abord au cinéma: la liberté d'expression personnelle.
Et en ce qui a trait à notre cinéma (et au Québec en général), j'y vois les mêmes signes inquiétants de cette dictature "soft": on donne des millions à des gens qui n'ont rien à dire ou à montrer (nos pathétiques clowns nationaux, cette insignifiante de Mariloup Wolfe et des trippeux de la provocation virtuelle, comme Denis Côté), tout en condamnant au silence ou à des budgets de misère des gens comme Robert Morin, Pierre Falardeau, Robert Lepage (et combien d'autres, inconnus ou en devenir)...
Tu disais qu'il y aura toujours de l'herbe entre les craques du béton et c'est vrai. Mais il ne reste plus beaucoup d'herbe et le béton nous étouffe mur à mur.
C'est pourquoi je suis tenté de dédier ce petit délire aux jeunes d'"À l'ouest de Pluton" - rare rayon d'espoir dans un cinéma qui en a bien besoin...

L'Imprécateur

Yvan a dit...

Exprimez-vous.
Ad lib.
Je lis et relirai
surtout.Ek des
petits commentaires
sybillins.
Merci de répondre
à l'invitation,
en attendant de parler
cinoche et libre expression
en art.

Je sens une urgence
chez toi l'imprécateur...
911, héhé.
L'urgence de dire,dénoncer,
provoquer,réfléchir,
tous des mots qui m'importent.
Tu es homme de cinéma
épris de liberté,
avec une légère fixation
contre Côté, pour Falardeau,
Morin et Lepage,on y reviendra
c'est certain.

Restons dans le sujet du
billet:

La famille Bush est une
famille de bandits, de
génération en génération,
colletée avec les Saoudiens
qui ont pu décoller du
territoire américain ce fameux
jour fatidique,quand tout leur
territoire était fermé aux vols.

Assez ironique quand on pense
que les terroristes à bord
des avions étaient saoudiens.
M'enfin je digresse et me tais.

La parole est à vous.

Yvan a dit...

Jean Chrétien a peut-être pris
un citoyen à la gorge,
mais il n'a pas pris une
nation en otage comme Harper
le fait en ce moment avec
sa droite bénédictine
pseudo-libérale
signée Ignatieff,de
concert avec ce troufignon
de Ralph Klein(entre autres)
et son Alberta Pétroleum
hyper-polluante.

Have a drink,motherfucka'
Ralphie boy...

Assez daccord avec ton
analyse de l'état du monde
actuel,et on fait rien.
Rien.
Nada.
Nothing.
Ça meurt au gaz
du consumérisme.

Dick All,chacun pour soi
et son hypothèque,sa piscine,
son BBQ à payer,sa pelouse
à tondre et surtout,
son nombril à gratter.

J'te sens assez désillusionné
Impré...
Serais-tu devenu trop vieux
pour te battre?

Je n'ose pas y croire
tant c'est bien écrit,
mais j'te vois venir c'est
drôle.
Je peux me tromper,
mais je sens que tu voudrais
parler cinéma québécois.

;-)