mercredi 31 décembre 2008

On en traverse une autre, mine de rien...


La santé d'abord en 2009, parce que rien n'est agréable sans.
Tout de suite après, un Shazam à tous(tes) mes ami(e)s.

samedi 27 décembre 2008

Clichés Conversations

"Boxing Day"


Mon premier Boxing Day à vie, et le dernier en ce 26 décembre 2008.
Je cherchais un jouet pas trop con à offrir pour le fils (6ans) d'un
de mes amis, chez Sears à Trois-Rivières, genre Bionicle de Lego.
Les pré-adolescents en raffolent, Arnaud en raffole et j'aime Arnaud.
Les Bionicles ne sont pas cons, ils demandent observation et
intelligence dans le montage et sont moins agressifs
que bien des jeux ou jouets.

Me promène dans une rangée de jouets à transformer,
puis arrive un couple avec un enfant d'environ 8-9 ans...

Le père à son fils:

-Tiens celui-là tu vois, il se transforme en fusil!

Son fils:

-Ben j'ai plein d'fusils déjà p'pa...

Le père:

-Alors choisis-en un à ton goût!

Le fils:

-Ben ché pas, t'aimes juste les fusils... Je sais pas c'que j'aime.

(...)

(Je suis reparti sans rien acheter)


...........................................................................



"Poor Fucker"


J'arrive au quai de réception d'une micro-entreprise de pièces
mécaniques quelconque lors d'une importante chute de neige
après verglas, juste avant les vacances de Nouèl.
Le type dans la cinquantaine m'ouvre la porte
en me disant en anglais:

-Ah you made it Mister P !

-Ouais 'sti I made it, hiver à marde!

-Good, I've got something for you mister...

(On charge les bouètes de mains en mains)
Puis il dit en anglais:

-Tu vois ce camion-remorque de l'autre côté?

(Un camion-remorque glisse et glisse sur la glace dans une
descente de cour en face, sans pouvoir avancer tout en
brûlant ses pneus.)

-Ouais, il est pris sur la glace le pauvre...

-He's been there for at least 20 minutes; poor fucker...

-Ah le pauvre,vraiment baisé, un cauchemar...

-Indeed, the fucker's been spinning there with his van...

-Pffff, une chance que j'ai pas à aller loin quand j'finis ce soir...

-Lucky you...

-Où tu vas après le travail? - que je lui demande.

- "À Pointe-Claire", me répondit-il, dépit.

-Poor fucker...Hinhin...

-"Damned winter", me répondit-il dans un sourire.

- Tough times man, tough times;
but the fucker ain't necessarily the weather .

-Indeed man, it's the distance too...Take care.

-You too. Drive carefully.

dimanche 21 décembre 2008

Terrible Invierno







"Everything has its beauty but not everyone sees it" -Confucius.
Il y en a dans l'infiniment petit, comme dans l'infiniment grand.
Toi pareillement, grande dent.

samedi 20 décembre 2008

Neil Young - Heart of Gold



Heart of Gold.
Sure value at all times.

Merci à vous mes ami(e)s d'être
ce que vous êtes et de l'être encore
en 2009.

:-)

P.S.
Maintenant,vous vous direz peut-être:
"Wah il est bourré et de retour après
un party".
"Nonon,j'fais juste de l'insomnie",
je pourrais rétorquer le cas échéant
vu l'heure,héhé.

vendredi 19 décembre 2008

Regarder le feu s'éteindre.

Récemment, une preuve-béton m'a été donnée.
L'inéluctable de la chose m'est tombé dessus.

Observer une amitié franche qui date de l'adolescence
peu à peu s'étioler avec les années est un deuil lent et pénible.
Quand on voit tout venir tranquillement après 15 ans environ,
en appréhendant la fin à partir de moments charniers...

J'eus aimé vous entretenir de choses plus légères en ces
temps de "réjouissances", mais le coeur est plutôt au constat amer.
Ça adonne de même, que voulez-vous.
(J'vous ferez rigoler une autre fois)
Quand une amitié de longue date devient cul-de-sac
à sens unique provoquant le sommeil profond, on fait quoi?

On regarde le feu s'éteindre sans y jeter de bois sec
pour le raviver, parce que c'est inutile et sans issue.
On n'y jette pas d'eau non plus pour le tuer par orgueil.
Par respect envers l'ami qu'on a apprécié,
cela doit suivre son cours comme l'eau qu'on regarde
passer sous un pont.
Non?

Damned if you do, damned if you don't.
La porte n'est ni ouverte, ni fermée.
Le véhicule s'est arrêté. En panne d'essence.
La station la plus proche est loin, très loin.
Et il y a fort à parier que ni lui ni moi sommes
prêts à faire le trajet pour la trouver, faute d'énergie
renouvelable.
Passé 40 ans tu changes pas, à moins
d'un miracle. Jesus is born again!
C'est comme ça. C'est la vie, ce soir en ce moment.

Demain est un autre jour avec son lot de mensonges et vérités,
mais il y en a qui ne vous mentent jamais, comme d'autres
prétendent toujours dire la vérité .
À quand celui ou celle qui me dira:
"Moi je ne dis que des mensonges" :-D.
Je parle des jours, pas des gens. Quoique...

La vérité est rarement noire ou blanche.
Elle est souvent grise et multipliée en sous-couches;
c'est ce qui fait le sel et l'épice de ma vie,
je sais jamais ce dont sera fait demain en détail.

Je vis et je rêve tous les jours.
Grosse vérité blanche comme la baleine blanche,eh oui.
Pas vous?!
Vous me cachez des choses, dites-moi tout.

Be happy it's fucking Christmas Time, so...
I know, happiness (a penis?) is not an easy fish to catch,
but it's everyfuckin'where.

See you next year or around the clock somehow, somewhere.

Leuve,

Y.

dimanche 14 décembre 2008

Rafale DVD





1-Up the Yangtze-(Yung Chang-Canada 2007)

Document visuel de premier ordre qui suggère et montre les

conséquences du plus grand projet hydro-électrique mondial

chinois sur la population environnante,

-le barrage hydro des Trois Gorges- sans appuyer

outre mesure sur l'effet tragique, à travers la vie d'une famille

de paysans dépossédés, versus la capitalisation et la

capitulation d'un pays envers le "progrès" au détriment

de l'environnement faute de modèle autre qu'américain .

Signifiant.

Une sensibilité toujours intelligente et jamais larmoyante

dans l'oeil de la caméra où le peuple est laissé pour compte

envers le profit roi.

Capitalisme 101 version Chinoise sur bateau de croisière.

2-"Remember that Night" -David Gilmour

-Live at the Royal Albert Hall.(Angl.2007-David Mallet)

Concert magistral du maître ès guitare électrique

rock-classique Floydien. Toujours en voix et inspiré le David

à soixante piges passées.Chapeau. Au programme:

Son dernier opus: "On a Island" et des classiques Pink Floyd

revisités.Du grand art musical, tout y est: prise de son,

interprétation relevée, invités de marque et visuel en accord

avec la vision. Zen planant.

Plénitude assurée pour les mélomanes fans.

3- "Wall-E" (Andrew Stanton-USA-2008-Animation 3D)

C'est l'histoire d'un robot-vidangeur sur une Terre dévastée

qui tombera amoureux d'une androïde envoyée dessus

par les gros tas humains qui végètent dans l'espace.

Eva l'androïde est envoyée pour récolter du vert hypothétique

sur la terre-vidange.Si la première moitié du film est franchement

réjouissante, la 2e l'est moins à mon avis.

Ça tombe plus dans la romance convenue,

mais ça se laisse agréablement regarder par l'inventivité

et la critique sociale de l'ensemble.

mardi 9 décembre 2008

dimanche 7 décembre 2008

Le cinéaste Denis Côté ignoré par l'hebdo ICI


(Désolé pour la mise en forme du texte de Blogger défaillante)
Je ne lis plus(ou presque) ce gaspillage de papier qu'est
l'hebdo "culturel" ICI depuis que Québécor et ses
hommes de pailles ont entrepris d'en faire un recueil
d'info-pubs où les plumes potables se comptent
désormais sur les doigts d'une main amputée du pouce.
Il y a quelques années déjà, une purge de ses meilleurs atouts fut entreprise
afin d'expulser tous ceux et celles qui "réfléchissaient" dans ce journal pour
les remplacer par des scribouilleurs nombrilistes et d'en faire une feuille
de chou pseudo-branchouillée-dévergondée à la mode.
La job de bras fut si bien faite qu'aujourd'hui ce canard grabataire
de la pensée réductrice ressemble à tout et à rien.
Surtout pas à un hebdo culturel crédible quand on considère
l'ensemble de ce fatras indigeste comparé à l'addition de quelques-unes
de ses parties.
(Voir le billet d'Inukshuk en résonance,"Hebdos Culturels de Mtl. 2" )
La dernière vacherie à ce jour et qui rive quant à moi définitivement
le clou de cet hebdo est l'ordre donné par l'éditeur-adjoint
Sylvain Prévate d'ignorer le cinéaste Denis Côté
et ses oeuvres. Son dernier film primé: "Elle veut le chaos"
prenant l'affiche ce week-end, et dont la plupart
des médias écrits ont fait état est totalement absent dans cette édition.
(voir mon 4e billet précédent pour la bande-annonce)
Pire, on ne le retrouve même pas dans sa grille horaire-cinéma
où TOUS les nouveaux films prenant l'affiche sont
recensés même s'ils ne sont pas l'objet d'une critique.
Comment peut-on crassement ignorer le film primé d'un cinéaste
francophone oeuvrant au Québec?!
Quelle en est la raison?
Je l'ai en gros, apprise ici: "Dans toutes les bonnes Crémeries".
Prévate, petit con de la dernière averse,
t'es descendu tellement bas, tu serais même pas digne
d'être livreur pour le Courrier de Laval.
Esprit étroit, mesquin et revanchard.
Tu es un tout petit petit petit imbécile hargneux.
Les médias sont arbitrairement contrôlés jusqu'au trognon.
Cet épisode est un brillant exemple de bâillon imposé
à des artistes contre toute logique intelligente.
On nous éructe bien que ce que l'on veut, sauf exception.
Je le dénonce haut et fort.
La mort de ce journal imprimé sauverait des arbres
et polluerait moins. Win-Win situation!
Reste sur le ouèbe si tu veux connard, mais change de nom.
"Homosapiensprévateanus.com" ou bien "Icitteyariensaufmoi. com" .
Désolé pour les quelques pigistes sous-payé(e)s envers lesquels(les)
j'ai du respect, mais à votre place j'aurais ben d'la misère à vivre
avec ce trou du cul au-dessus de ma tête, même si je comprends
les impératifs pécuniers qu'on peut avoir.
P.S. les anonymes, s'ils sont pertinents sont les bienvenu(e)s cette fois-ci ;-)

vendredi 5 décembre 2008

mardi 2 décembre 2008

Sur l'art versus la condition humaine.

Cette réflexion fait suite à celle d' HelenaBlue,
you sweet darling of my heart.

Pour ma part, j'essaie de séparer l'homme et la femme de l'artiste
auto-proclamé(e), ce qui n'est pas toujours chose aisée.

Les génies sont souvent comme ça: bicéphales.
Ouais parce qu'on parle des génies, les besogneux(ses),
on s'en bat les bonbons.
Je considère l'être humain et l'artiste comme
une hydre à deux têtes.Ce sont deux entités différentes
qui s'entremêlent dans un même corps parfois à leur insu
et à celui de l'oeil véritablement détaché,
qui sait départager l'un de l'autre: le prétentieux de l'authentique.

Personnellement, dois-je accorder ma faveur à l'être humain
ou à l'artiste et ses oeuvres? Fuck, grosse question éthique.
À tort ou à raison, quel qu'il soit, même si c'est un partage difficile
à effectuer, surtout quand on a pas la chance de côtoyer la
personne en question.

Je n'ai pas de réponse, c'est une question ouverte en permanence.
Qu'y-a-t'il de plus important?
La trace qu'on laisse près de nous ou la trace qu'on laisse
dans l'histoire?

Threesome in Ottawa


Cette année à Noël, offrez un petit bonhomme-parachute
aux trois partis qui nous gouverneront pendant que vous
balançerez une paire de claques aux conservateurs.
Ça vous mettra dans l'ambiance.
Description des trois personnages figurants:
1-La p'tite bébitte à tétons:
(cliquez pour bien la voir)
Jack Layton et son NPD moribond, il goûtera enfin au pouvoir!
Doit avoir peine à contenir une érection.
2-Le Cosmonaute hilare:
Gilles Duceppe et son parti. Héhé. Morts de rire.
3-Le Monstre:
Le parti libéral affamé. Stéphane Dion est dans son intestin,
tout près de l'évacuation.
ÔÔOooo Caaaanadaaaa, terreu de nos aïeuuux...