dimanche 25 novembre 2007

À propos du vieillissement de nos corps.

Accepter de vieillir est preuve de sagesse devant l'inéluctable à mon avis.
On a pas le choix anyway. Le temps fait son office pour tous(tes).
No fucking alternative. Dead end for all of us.

À vingt ans, on s'en fout. On a toute la famille dans l'corps, le monde nous appartient.
On se croit éternel. On se réveille frais (ou presque) comme une rose, un lendemain de veille.

À quarante ans, on s'aperçoit que la garantie du véhicule est terminée et que les pépins peuvent apparaître, d'où la nécessité de pratiquer la mécanique préventive pour amoindrir les coûts.
Si je pratique pas la prévention et que le véhicule me casse à la gueule, il me faudra une remorqueuse et un garagiste d'urgence qui me coûtera le double.

À vingt ans, on se remet d'un party dès le lendemain. À quarante, ça prend deux jours.
À soixante, on doit se sentir comme une limace rampante pendant une semaine.
Et ça, c'est si le coeur ne lâche pas avant pour nous, les hommes.
C'est sensible un homme vous savez. Tout dépend du type de "party" et du type d'homme, j'imagine.

Il existe des gens qui vieillissent bien , d'autres pas. Certain(e)s sont comme un bon vin: meilleur(e)s avec le temps; d'autres comme une vinasse qui s'aplatie, faute de caractère et volonté.

C'est tout un contrat, subir la pression du temps. On la subit ou on la gère.
À tous les jours.

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