Maintenant que tout le monde s'est réjoui
temporairement pendant deux semaines
tout en s'empiffrant de nourriture
et boissons diverses pour
les plus chanceux(ses) dont moi;
pendant que le tiers de la population
de cette planète coure après l'eau potable,
un autre tiers pour sa subsistance hebdomadaire
et le dernier qui se pète les bretelles
en se souhaitant la bonne année grand nez,
je me permets cette question:
Comment pouvez-vous oser
être heureux en ce monde?!
20 commentaires:
Justement, si je ne me le permettais pas en ayant tout, ce serait un affront.
Négatif Venise,à mon humble
avis.Le bonheur(ou sa notion)
en 2010 inclut nécessairement
une inconscience assez crasse.
Chacun son bonheur,
évidemment.
You know,Venise.
Tu as un prénom propice.
;)
Comment être heureux tout en étant conscient de la situation, ie se sentir coupable?
Peut-être un sentiment partagé fait de lucidité et d'un désir vague (hélas!) de faire sa part...
L'Homme est bien petit face à la misère sidérale.
Le bonheur passe pas l'égoïsme.
Je suis égoïste et je grapinne les petits bonheurs que la vie m'apporte en me désolant des malheurs des autres mais je ne porte pas leurs poids.
C’est pas comme ça que ça marche Terrible,
Il est certain que la plupart des occidentaux bien repus (comme toi-même si je te trouve un peu maigre ) éprouvent de la tristesse pour le tiers de la population humaine qui souffre de la faim et de la soif. Même que, quand ça devient trop fort, certains vont faire leur petite part dans ces pays, directement.
Cependant, pour la plupart d’entre nous qui ne peuvent faire grand-chose sauf contribuer monétairement, il y a des mécanismes du cerveau qui font en sorte qu’on peut vivre avec ce fait et être potentiellement heureux quand m'aime.
Ça s’appelle le déni par exemple. Des mécanismes de défense. Il arrive toutefois que ces mécanismes ne fonctionnent plus ou moins et là, la misère des autres, du monde en général, nous rentre dedans comme si toutes les vannes étaient ouvertes ! C’est négatif puisque du coup, on est devenu trop vulnérable, trop sensible émotionnellement et on ne peut même plus s’occuper de nous-même, que peut-on faire alors pour aider les autres !
Le mieux est d’essayer de conserver notre santé mentale et morale, donc essayer d’être heureux même si tous ne le sont pas et là, si c’est plus fort que nous, on peut partir en missionnaire et apporter notre aide aux plus démunis.
Sans compter que le bonheur est relatif ! J’ai visionné des documentaires avec des enfants qui doivent aller chercher leur eau potable tous les jours, et ils semblaient pas mal plus épanouis que nos jeunes ici, qui ont le ventre rempli de cochonneries et qui sont inactifs. Quand tu dois faire de l’exercice pour chercher ta subsistance (comme les animaux dans la nature), tu es plus vivant, plus vif.
Par contre, ceux qui souffrent de la famine, y peuvent pas vraiment trouver une seule parcelle de bonheur, et c’est triste à mourir. Les documentaires sur le sujet sont insupportables pour tout être normal. Ita est comme elle disait !
Dr Rayray, docteure en TOUTTE
Bien gentil à toi, Yvan, de me permettre le bonheur parce que je m’appelle Venise ;-)
J'ai laissé tomber une seule petite phrase parce que je ne peux résister à répliquer quand on soulève le sujet du bonheur, mais en même temps, je trouverais bien inopportun d'en faire un débat. Cela aurait bien trop l'air que j'essaie de me justifier, parce que je l'affirme, je suis une personne heureuse. C'est presque courageux à dire par les temps qui courent et justement, j'ai le courage de mes convictions.
Je suis contente que tu m'aies obligé à m'arrêter et à pondre un billet sur le bonheur au pigeonographe (www.lepigeonographe.com), à La Babillarde mon site sur les questions personnelles et pour cela, je te remercie Yvan.
:-)
Jolie matière à réflexion.
J'ai lu trop de bilans
négatifs sur la décennie
passée avec lesquels je suis
en grande partie d'accord,
ça a affecté ce billet.
N'empêche,le bonheur n'est
pas un poisson facile à attraper.
Je "grappigne" aussi ça et là.
On peut tout simplement pas
porter le monde sur nos épaules.
Pas bon pour la santé vu
son état actuel de lourdeur
avancée.
Essayer de partager nos bonheurs
avec notre entourage me semble
une belle voie à emprunter
car c'est là où tout débute,
c'est notre rayon d'action
à moins d'être missionnaire.
J'avoue hésiter quant à
l'attitude à adopter face
aux gens heureux.
Parfois je les admire pour
leur force et courage(ça en
prend déjà une bonne dose
pour simplement vivre),
d'autres fois je m'interroge
sur leur niveau de conscience
face à ce monde.
Quand je vois un enfant
qui rit j'me dis que tout
est encore possible,quand
je vois les adultes par contre...
J'vais donner quelques coups
d'ailes vers le pigeonographe.
Peut-être trouverai-je
le secret de Venise.
Merci les amis.
Vous m'aider à poursuivre
la réflexion sur une question cruciale.
"C'est pas d'même que ça marche
Terrible".
Non? Pas vrai!
Arrêtes-donc,toé! ;)
L'éventualité d'une vampirisation
Venisienne ici est non seulement
peu probable mais la bienvenue.
Tu peux prendre tout
l'espace souhaité ici
Venise,je t'apprécie beaucoup.
À mon tour de te remercier
pour secouer ainsi ma baraque.
(sans obama)
Si jamais tu dépassais
les bornes,hihi-(j'estime
la probabilité d'un astéroïde
entrant en collision avec la
terre plus crédible)-je te
le signifierais par une voie
privée dear.
Feel free at all times.
Ta réponse confirme
une fois de plus ton statut
de personne exceptionnelle
à mes yeux, mais scelle
la règle du bonheur
bêtement nombriliste
caractérisant bien
cette époque dans les pays
développés en général.
Je me réjouis de ton bonheur
malgré mes désaccords,
doute zen pas une seconde,
c'est pas ça la question.
Je n'ai pas voulu lancer
un débat mais un échange
franc par ma question crue
et vaguement provoc.
Un débat suppose un gagnant,
or il ne peut y en avoir
concernant le bonheur ou
son absence tant les
conditions nécessaires
à son épanouissement
sont nombreuses et pas
toujours de notre ressort
en plus des convictions
intimes à chacun comme tu
l'as dit; de nos personnalités
et caractères distincts,des parents hérités qui nous
ont servi de guides
à tort ou à raison...
Ce serait plus facile
d'échanger nos pensées
de vive voix dans ce cas-ci
tant le flot me submerge
mais bon,Léon fait ce qu'il
peut.
Je crois cependant
que l'on ne peut TOUT avoir.
Soit c'est une aberration,
soit le gène du bonheur
n'est pas dans ma caboche.
Soit quelque chose m'échappe,
soit rien ne m'échappe.
J'y vois aussi un rapport
avec la bonne humeur
et la stabilité émotive
de tous,prises séparément.
Le bonheur et le malheur
se mélangent chez-moi
presque quotidiennement
par je ne sais quelle magie
ou malédiction.
Je n'oublie cependant pas
que l'hémisphère Nord
de cette planète a pillé l'hémisphère Sud
depuis des décennies
pour son confort et sa
surabondance et continue
de le faire sur du temps
emprunté,j'espère.
Cela fait de moi
un être: ni heureux
ni malheureux mais souriant
et triste en alternance.
Loin de moi l'idée d'affirmer
que je puisse être meilleur
qu'un autre.Nenon.
Je n'éprouve cependant pas
de sympathie particulière
envers les gens qui se
complaisent dans le
malheur ou le bonheur
exacerbés.
Je n'ai jamais vu
le monde en noir et blanc
mais en couleurs qui varient.
La culpabilité judéo-chrétienne
ne s'applique pas à moi,
je suis agnostique.
Je sais pas si Dieu existe
ou non,ne pouvant prouver
l'une ou l'autre de ces
affirmations.
J'ai toujours été comme ça,
j'me tiens à jour à mes
dépens,c'est ma nature
et je paie parfois pour.
Difficile à exprimer en mots
sans paraître redondant
ou prétentieux.J'me dis
justement que l'important
est de rester ouvert
et de poursuivre la vérité
sans relâche en sachant
qu'elle emprunte souvent
plusieurs visages et
diverses avenues,
sans rapport avec
une recherche personnelle originale.
To be continued,
maybe.
Je me retrouve assez dans tes propos à vrai dire Yvan, je me sens aussi dans cette alternance, et le bonheur n'est pas une notion acquise pour moi, et difficile d'accés sauf en de rares moments de grâce quand l'émotion me submerge sans doute et qu'alors je ne pense plus, à ce monde dans lequel on vit et ce qui se passe autour de moi, mais néanmons je comprends la félicité et la sensibilité de Venise qui prend du bonheur à vivre ce qui n'implique pas forcément come elle l'explique bien l'état de joyeuseté...
Le bonheur me paraît une notion assez difficile à vivre de manière linéaire, du moins en ce qui me concerne, je peux passer d'un état euphorisant au plus mélancolique en un tour de main, et ressentir une paix profonde comme un grand désordre intérieur.
Peut-on seulement être heureux de fait, je ne sais pas, je n'y ai pas accés en tout cas, il est des expériences qui m'enthousiasment et me réjouissent et sans honte j'en profite mais beaucoup de ce qui se passe en ce bas monde m'attristent et me touchnt profondément, alors puis je me permettre parfois de ressentir du bonheur, oui, tant il est de toute façon clair poour moi que cela ne m'empêche pas d'être lucide et sensible.
L'important me parait comme toi l'ouverture à l'autre et à soi-même aussi dans son entiereté avec ses paradoxes...Et aussi sans doute de s'ouvrir au meiller de soi-même.
Salut! Je passe pour la première fois dans ce blog... ohhhhh! Je reconnais enfin ici des émotions et des trucs qui vivent en moi aussi! J'ai beau jaser avec famille et ami(e)s, peu d'entre-eux je le sens, comprennent ce que je m'évertue parfois à expliquer, à savoir que plus j'avance dans la vie et moins j'arrive à être heureuse!... cela dit, c'est à cause de cette ouverture de conscience qui me démange presque jour et nuit, depuis nombre d'années. J'ai bien essayé de la faire taire cette dérangeante, mais en vain. Et aujourd'hui, je me retrouve dans la peau d'un extra-terrestre, dans mon environnement. Ma soeur elle, a parfaitement trouvé son bonheur à elle, banlieusarde aguerrie, mère extra-digne, et épouse-fidèle-sachant-qu'à-la-mort-de-son-épouxvantail-elle-héritera-d'un-pécule-fort-confortable! Grand bien lui fasse mais même en me forçant bien bien fort, je ne retrouve plus ce lien fraternel qui nous unissait encore elle et moi il y a un quart de siècle. Nous avons opté pour des conduite très différente face au bonheur... je crois qu'elle réussit très bien, contrairement à moi, à s'extraire de tout ce chaos et ce malheur engendré qui recouvre une très grande partie de notre planète. Moi, jadis enfant maltraitée et abusée, de toute ma vie je n'ai pu m'extraire de la bouse planétaire, comme elle le réussit si brillamment! Aujourd'hui, je n'ai plus de définition du bonheur (mais oui, j'en ai déjà eu une!). Je souris, et je ris même en certaines occasions, mais toujours me reviennent ces pensées que je suis si privilégiée d'être née dans l'hémisphère nord de la planète... pourquoi moi je suis ici et que tant d'autres (qui ne valent ni plus ni moins que moi) sont "pris" en bas de l'Équateur??? Qu'est-ce qui me donne à moi le droit de rire, de me vautrer dans le confort, de penser que ce que je reçois de la vie m'est dû??? Ahhhh... maudite réflexion à laquelle jamais je ne réponds... parce que je n'y trouve pas de réponse satisfaisante. Dieu m'aurait-il choisie??? Quel Dieu?? Quel choix?? Qu'ai-je bien pu faire pour mériter un si beau sort alors que des millions sont en souffrance terribles??
Bon voilà le chemin de pensée qui m'obsède depuis des années! Ça a commencé tout petit et ça ne fait que s'amplifier... voilà aussi la pensée qui me fait me sentir étrangère aux personnes les plus proches de moi! C'est un peu fou hein? Entéka, ça m'a fait beaucoup de bien de lire ce bouquet de commentaires sur un sujet qui, disons-le, m'obsède! Je me rends compte n'être pas la seule que le sens du Bonheur tracasse, et plusieurs commentaires ici me rassurent!! ;-)) Merci!
Cam0mille
Bienvenue Camomille.
Merci,Blue.
J'ai pas de réponses dans l'mille.
À toutes les questions,houhou.
keski te rend triste Yvan ?
Allez, étend-toi sur le dyvan et raconte TOUT à Dr Rayray
Kiss
et tes intestins, ils fonctionnent bien ?
Tu dors bien ?
Tu fais de l'exercice ?
Ho.
Hé.
Réré.
Tu veux des échantillons
pour analyse?
Merci de ta sollicitude
mais ça ira.
Et toi ça va?
Ta plomberie est efficace
dans le transit?
Je dors mal cependant.
L'autre jour j'ai rêvé
que j'avais une coupe
Longueuil ;-).
Mon transit est parfait, merci à vous. Non merci pour l'échantillon...
Concernant le sommeil, dépendant si on parle d'insomnie matinale ou de difficulté à s'endormir, si vous me donnez plus de détails, je pourrai vous suggérer des trucs.
Toutefois, votre cauchemar de coupe Longueuil n'est malheureusement pas de mon ressort; je ne peux vous aider malheureusement, je pourrais vous transférer à un de mes confrères, spécialistes en maladies très graves si vous le désirez.
Dr Réré pour vous servir.
Come on.
J'ai de l'oreille aussi.
Et des zieux.
Talk to me.
And I shall see ya.
wow !
Pas chaud pour les rainettes
aujourd'hui,
habille-toi chaudement si tu sors.
Dr Zyvan
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