lundi 20 octobre 2008

FNC-Épilogue Blues

Ben oui il en faut un.
Necessity blues, sad and happy...

L'atmosphère festive entre cinéphiles inconnus,
qui échangent opinions et infos de leur cru.
Les sourires du personnel avenant,
Le visage de Claude Chamberlan.

Les films qui m'habitent encore,
Ceux qui ont fui dans le décor.
Le film qui meure, le film qui vit.

Un grand cru cette année vraiment...
J'aurais voulu en voir le double,
J'en ai vu la moitié.
L'an prochain assurément,
viendrai poser mon fessier.


P.S.
Une excellente entrevue donnée par Rodrigue Jean , drette icitte, sur
l'état du cinéma d'auteur mondial en général et canadien en particulier.

6 commentaires:

Antoine a dit...

J'ai même pas eu le temps d'imprégner ma mémoire pour provoquer un blues post-traumatique. Je n'ai vu que trois film dont un à l'Impérial! Y a des années comme ça... On ne s'est pas croisé non plus. J'ai vu Two-Legged Horse de Makmalbaf (excellent), Three Monkeys de Ceylan (ok ouin, la famille qui se déchire en gros plans) et Papa à la chasse aux lagopèdes de Morin (surtout très drôle, mais aussi critique). Grande déception: j'ai pas pu voir le film de Rodrigue Jean, c'était sold out quasiment une semaine avant la projection!

Yvan a dit...

Ouais le Morin, faut que je vois.
Ai échangé qques mots avec un fana qui disait en avoir vu 65 !!
Il comptait ses projections de presse évidemment, un journaliste dont le badge était à l'envers, lui ai pas demandé son nom.
Boulimique tu dis!
"J'ai battu mon record" qu'il a dit...Ouais bien sûr,qu'est-ce qu'on s'en fout chose...
Il a pas dû pouvoir en méditer un seul pendant plus de 5 minutes à ce rythme...

Antoine a dit...

65... Est-ce vraiment possible en si peu de temps? En comptant les courts, peut-être (et les projections de presse?). Je vois pas trop l'intérêt, rendu au 4e film dans une journée tu dois plus trop te rendre compte de ce que tu vois, surtout dans les derniers jours.

Yvan a dit...

Il pétait sa broue le mec.Il avait l'air péteux dailleurs.
Il a compté une semaine et demi plus le festival, lui ai demandé combien de temps duraient les projections de presse avant.Mettons 2 hres en moyenne par film ça fait 130 hres sur 3 semaines et demi. C'est 40 hres/semaine de films plus ou moins.Moi ça m'étourdirait pas à peu près.
Too much is like not enough.

gaétan a dit...

Je dirais que c'est le seul temps que je vais au cinéma que celui des festivals. Je ne comparerais pas celui de 7-iles à ceux de Mtl mais moi aussi j'y retrouve les échanges d'opinions entre inconnus dans la file d'attente, le personnel qui donne l'impression d'être déborder, ceux qui, au sortir de la salle, je peux deviner s'il ont aimé ou pas leur film, s'il ont vu un drame, une comédie. Habituellement j'y vais pour 5 représentations. Quelques-unes la même journée autant que possible parce que c'est quand même 140 km de route et en hiver...
Je collectionne aussi les horaires-souvenirs du festival du film de 7-iles depuis 1999. Cet année-la j'avais vu: La vie est belle, le dîner de cons, nô, le violon rouge et 2 secondes ( film sur le vélo avec Charlotte Laurier). C'est d'ailleurs à cette époque que j'ai commencé à faire du cyclo-tourisme mais non Charlotte Laurier n'a rien à voir avec ça :-)

Yvan a dit...

À 140km de Sept-Îles Gaétan,tu es perché haut! Cool que tu aimes les festivals ciné, mais dommage que les films les plus intéressants s'y retrouvent cantonnés.
Les américains ont réussi à faire du cinéma un produit de fuite évacuant la réflexion qui monopolise la majorité des écrans.

Sept-Îles j'y suis allé une fois dans les années 90, je devais ramener un véhicule neuf gagné dans un concours jusqu'à Montréal.
Ce fut un voyage mémorable.Voir cette partie du Québec en longeant le fleuve est un très beau souvenir de route.Un trip contemplatif sur roues.