mardi 7 octobre 2008

Festival Nouveau Cinéma-Prologue

Il est de retour. Mon festival de cinéma préféré à Montréal.
Du 8 au 19 octobre, j'irai au cinéma plus souvent.
Forme d'art inclusive par excellence:
littérature, musique, jeu, mise en scène.
Images en mouvement qui vous happent et transcendent le temps présent.
Le Festival du Nouveau cinéma de Montréal fait place
au cinéma indépendant de tous les pays année après année.
Welcome back baby, 37e édition.
That's it, gimme your buzz and keep goin' .
What did you say, you want some mo' ?
Here's some mo' !...

Assis sur mon beigne les yeux ouverts, le cerveau en mode réception,
transporté pour un montant ridicule en 2008.
C'est quoi 10 ou 15 piastres aujourd'hui pour voyager aussi loin,
quand on vous charge au bas-mot $80 pour voir un spectacle?
Une joke. Une bouchée d'pain.
Le rapport prix/produit de qualité est exceptionnel.
Le cinéma est un petit miracle moderne parce qu'il coûte
cher en énergie/dollars à produire étant un art collectif complexe
et reste en même temps abordable à tous les cinéphiles,
d'où la difficulté de bien écrire à son sujet en oubliant aucune de ses
multiples composantes. Parfois on choisi d'écrire techniquement,
souvent on écrit (trop) subjectivement sur lui; "l'entre-deux réussi", confirme
les grands critiques à mon avis.

Entre le spectateur contemplant l'oeuvre finie
et son créateur couchant d'abord une idée sur papier réside
une construction lente et ardue.
Quiconque s'est attardé à cette fabrication sait combien
d'étapes et de travail acharné, d'imprévus et contre-temps cela
nécessite quand il y a pas carrément "report indéfini du projet".

Mes respects à tous(tes) les créateurs(trices) qui "plongent"
en prenant le risque de maintenir leur vision à travers une oeuvre,
malgré les impératifs économiques.

Les gens du FNC font un boulot extra avec une programmation
toujours riche à chaque édition.

Place aux bonnes vues!

2 commentaires:

Simon Dor a dit...

En effet, que de "reports indéfinis de projets" le création cinématographique a pu engendré de ma part! Je suis bien enchanté du début de ce festival, que j'ai trop négligé depuis la morsure qui m'a transformé en cinéphile.

Je serai demain (ou peut-être jeudi, mais j'espère demain) à la projection du film Un capitalisme sentimental réalisé par le professeur Olivier Asselin qui donne le cours Cinéma in situ (que finalement, j'ai décidé de suivre cette session). J'ai aussi prévu aller voir au moins un film avec une bande de collègues du bacc. Trop de choix, bien sûr, c'est le faux problème de ce genre de programmation.

Yvan a dit...

C'est une valeur ajoutée que d'avoir la chance d'étudier avec un professeur-créateur actif.On m'a envoyé la bande-annonce par courriel et visuellement c'est sans précédent au Québec.Très imaginatif et prometteur.

J'irai probablement le voir le 19 octobre ou au cinéma Beaubien n'ayant que les week ends disponibles cette année.
Perso j'essaie de sélectionner les films que je n'aurai pas la chance de voir ailleurs qu'au FNC.
Ça diminue un peu l'effet de "torture du choix", même si c'est risqué ;)

Bon cinéma!