jeudi 3 février 2011

Moubascrap lâche ses sbires




Hier et aujourd'hui un téléguidage de Moubarak
continue d'envoyer ses milices armées contre un soulèvement
populaire pacifiste et sans armes depuis une semaine
contre le dictateur. La fin de Moubarak ou comment creuser
soi-même un peu plus sa propre tombe.

Qu'un pays comme le Canada ait conseillé
à tous ses ressortissants d'évacuer ce pays AVANT l'arrivée
de ces "partisans pro-Moubarak" cache mal le fait
qu'on savait(fort probablement)en haut lieu qu'il
s'accrocherait au pouvoir et/ou que ça allait chier.

On s'énerve beaucoup autour de l'Égypte avec raison.
C'est un point névralgique du globe permettant l'accès
du canal de Suez pour le pétrole vers l'Europe,
au ravitaillement de l'armée US en cette région
en plus d'être un élément de "stabilité géo-politique"
crucial pour Israël, les USA et le Moyen-Orient.

Pas besoin d'être un expert en politique internationale
(ce que je ne suis pas)pour comprendre
que ce qui se joue en ce moment en Égypte
est non seulement incertain mais historique
et significatif pour tous sur cette petite boule
nommée Terre.

Réjouissons-nous en attendant de la future chute
d'une dictature vieille de 30 ans.
Au coût de plusieures vies héroïques,
malheureusement.

5 commentaires:

anne des ocreries a dit...

On sait ce qu'on perd, on ne sait jamaus ce qu'on trouve ; ça me réjouit de voir tomber les dictateurs, mais je me soucie de la suite. Qui, après ?

Yvan a dit...

Un démocrate j'espère.
Qui saura prendre ses distances
vis à vis des USA.
Drôle de les voir aller ceux-là.
Moubarak les a servis pendant
30 ans et maintenant ils veulent
son départ illico.
Faut dire qu'ils ont pas vraiment
le choix face au peuple
égyptien qui marche.
Seulement,
ils ont l'air de girouettes
ridicules devant l'absurdité
de leur position à 360 degrés
de ce qu'elle était sous
son règne,position qui déplait
beaucoup à Israël; eux ne sont
pas si pressés de voir Moubarak partir.

À suivre.

Anonyme a dit...

On n'instaure pas une démocratie (selon notre interprétation de la chose) comme un achète un pain au dépanneur.

Ce qui importe à l'Occident c'est de contrôler, dans une certaine mesure, ceux qui remplaceront Moubarak.

C'est clair que le gouvernement (et nous tous) se doutait que le transfert de pouvoir ne se ferait pas sans heurts, même si jusqu'à maintenant tout se déroule dans une relative tranquillité, ce qui m'étonne.

Le succès d'une révolution, ne pourra être mesuré que dans plusieurs années ou plusieurs décénies. C'est ainsi.

De toute façon, le peuple n'a pas grand chose à perdre, ce qui n'est pas vrai pour nous ou pour Israël.

Si jamais ça tourne «mal» (de notre point de vue), d'autres pays emboiteront le pas et qui sait, Égype sera peut-être le «mot de l'année».

Accent Grave

manouche a dit...

Tu as raison: la terre est toute petite et nous dépendons tous les uns des autres, l'égalité va être réalisée avant la fraternité, hélàs...

Yvan a dit...

"La certitude est l'ennemi
de l'homme".

Anthony Hopkins

Hier est terminé,
demain je l'ignore.
Il ne reste qu'aujourd'hui
sur lequel j'ai une prise.

Dans mes jours blancs,
je crois en l'être humain
et espère.
Dans mes jours noirs,
je n'y crois plus
et désespère.