Tirée de leur dernier album "Les chemins de verre".
"Marie tu pleures pour rien
Marie ton coeur revient
Marie tu peux sortir
T'as traversé le pire
Même s'il grêle au milieu de juillet
Même si tu mêles tes cheveux défaits
Marie les jours avancent
Marie l'amour balance
Meme si il grêle au milieu de juillet
Même si tu mêles tes cheveux défaits
Marie tu pleures pour rien, reviens.
Après il fait soleil
Après il grêle
Après il neige
Après il fait soleil
Après il grêle
Après il neige
Après il fait soleil
Après il grêle...
Ça peut paraître un peu simpliste,
mais l'amour inconditionnel n'est-il
pas toujours parti pris?
18 commentaires:
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l'amour est sans conditions.
Ah! L'amour!!
La vérité n'a pas besoin de mots compliqués. Sympathique petite ritournelle.
Goddamn right Anne.
Avec un titre de post comme celui-là, il était impossible que je ne vienne pas faire mon tour!
Salutations à toi!
Claudio
Mhm. Moi, ça me fout une grosse pétoche de voir ce groupe autrefois si inspiré se complaire dans une telle jérémiade blanche, vide et, le comble, à mon avis, pathétiquement racoleuse. Sous-Radiohead post-Rufus, j'oserais les accuser de coldplayisme.
Je les ai vus dans un parc en 2006 et ils m'avaient comblé de bonheur. C'est de ces musiques gaillardes, courageuses, libres et délirantes dont je choisirai de me souvenir. Avec un sourire radieux.
Karkwa, c'est vachement bien.
C'est l'ami Gomeux qui m'a fait écouter ce morceau qui m'est resté dans la tête pour longtemps et qui s'appelle Moi Léger, extrait de ce même album.
J'connais pas le Karkwa
avant 2008,mais j'crois
que tu les juges un peu
trop sévèrement amigo.
Sans être un inconditionnel,
ce qu'ils ont fait avec
"Le volume du vent" et
"Les chemins de verre"
reste nettement au-dessus
de la moyenne dans le genre
chanson-pop-rock.
Coldplayistes,pas vraiment
à mon avis; Radiohead
et Rufus ça c'est certain
mais j'ai entendu bien pire
comme influence musicale!
Arkh.
;0)
Ouais cé ça.
Arkh.
"Tant que tu voudras,
tant que bon te semblera".
Leur musique m'importe plus
que leurs textes.
P't'être qu'un jour ils
reviendront dans tes cordes
pour t'enlever la pétoche!
;o)
Bon, loin de moi l'envie de me prendre encore une volée de bois vert par les fans de machins poussés par des divisions médiatiques mécanisées et surarmées contre lesquelles je peux bien peu. Mais permets-moi d'articuler ma critique, qui était plus péremptoire que nécessaire (mais stait plus drôle).
-I-
Pour me toucher, la complainte peut être sincère (Leadbelly), profonde (Robert Johnson), détachée (Muddy Waters), saturée (Hank Williams), intégrée (Leonard Cohen), écorchée (Roger Waters), enragée (against the Machine), dansante (Ibraim Ferrer), chatoyante (Chico Buarque), démentielle (Nina Hagen) ou encore défigurée (Nick Cave, Jimi Hendrix, Bob Dylan), mais jamais complaisante, jamais opportuniste. Je suis allergique aux 348 Rufus qui viennent de jaillir du sol, presque autant que je le suis à ce pauvre Sting (ai-je besoin d'expliquer ma haine pour cet agent involontaire de la CIA et son entreprise de viol qualifié de la musique reggae ?).
(suite…)
-II-
Quant aux jérémiades néo-judéo-culpabilisatrices de Radio-Head, elles m'irritent les oreilles. S'ils retiraient toutes les petites masturbations technico-simplettes de leurs disques, il ne resterait que le click-track et deux ou trois vagues échos se réverbérant les uns les autres. Je ne boude pas mon plaisir quand ils parviennent — avec leurs moyens illimités — à faire une chanson (Karma Police), mais franchement, on ne peut pas construire une cathédrale avec trois bâtonnets.
C'est marrant, le clip de Karma me fait totalement penser à leur démarche, ce type court comme un imbécile devant une voiture qui le poursuit alors qu'il n'a qu'à bifurquer dans la campagne pour disparaître. Sa solution ? Celle du cinéma, bien sûr, pétrole !… Explosion !… Pas moyen de songer autrement. Pas moyen d'échapper à l'autoroute. C'est un syndrome hyper-occidental, j'oserais même dire impérial. Tsé, avec un peu de fric et de notoriété, d'innombrables musiciens ont par le passé renouvelé leur démarche en voyageant, en allant voir ailleurs, en puisant aux sources… C'est pas tout de pitonner sur les dernières banques de sons de ton plug-in tout neuf…
-III-
Comme les petits z'hommes bleus de Cameron ne parviendront jamais à songer aux 101 solutions faciles qui s'offrent à eux pour mater leur ennemi hors la putain de sempiternelle guerre chromo-chorégraphiée, les gentils blancs-chanteurs qui désormais occupent les ondes trouvent dans leur terrible existence de vudettes millionnaires beaucoup à geindre, mais bien peu à chanter.
Restons drôles alors.
Tu y vas pas de main morte
avec Radiohead hein.
Moi j'ai rien fait de mémorable
musicalement parlant,et toi?
T'as marqué ton époque?
Faisons-donc chanter nos mots
authentiquement.
Créons notre propre musique.
C'est une des seules portes
de sortie possibles.
Mon époque, mon cher, a été marquée tour à tour par Belgazou, Starmania et Roch Voisine. J'ai écrit deux mille tounes pas totalement moches et j'ai donné trois mille shows qui m'ont marqué moi, à défaut de faire vibrer les télégumes.
Parmi les gens qui ont marqué leur époque, je me permets d'évoquer les Johnny Halliday, Idi Amin Dada, Bill Gates, Bryan Adams, Bon Jovi et Adolf Hitler.
La complainte intégrée de Cohen?
Belgazou :0)
N'oublions pas Michèle Richard,
Paul Pot,Gilles Villeneuve,
Jean-Claude Duvalier,Steve Jobs,
Olivier Guimond,Ti-Jos Staline
Manda Parent et Stravinsky.
Marquer ou être marqué...
De près ou de loin.
Personnel ou universel.
Pour ma part j'ai surtout été
interprète et improvisateur
plutôt que compositeur
durant mes années collégiales
(Cégep Trois-Rivières)
et universitaires(Uquam)
en musique.
Classique,moderne et contemporaine.
La pop était en marge mais
omniprésente,en parallèle
des concerts qui m'ont aussi
marqué.
Reich,Eno,Stravinsky,Bach,Mozart,
Leo Brouwer,Ravel,Fauré,Zappa,
Debussy,Satie,
pour en nommer kek zuns.
Il y en a tant.
@ Qui aime…
Si, si, la complainte intégrée de Cohen. Voir Bird on a Wire ou Everybody knows… Voir presque tout… il incorpore mille couleurs et surtout transcende son époque. Vlé.
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