2008 a mordu la poussière mais pas vous, si vous lisez ceci.
Ni moi d'ailleurs, votre humble serviteur.
On en a défoncé une autre avec force accolades, poignées de mains
et substances ingérées pour les uns, mais encore pour les autres.
Une autre année a fui dans l'temps, une autre commence
à me glisser entre les doigts tel le sable insaisissable
de mes jours comptés.
2009 commence déjà à se foutre de ma gueule
mais je lui ris au nez.
Étrange relation d'amour-haine avec le temps,
où mon âme s'enrichit et mon corps inversement.
Insolante fluidité du temps marquée carrément,
seconde après seconde.
En opposition avec l'eau d'un ruisseau nourri,
pouvant se tarir soudainement.
Sur ma route, un cul-de-sac temporaire sur lequel
je crois glisser étant jeune, alors qu'il ne fait que rattraper
lentement mon véhicule au tournant des années
et des regards qu'il jette sur le miroir.
Tic tac tic tac contradictoire.
Vieillir est un art.
Comme le vin et les...
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