Le commandant:
Un instant lieutenant, un instant. Calmez-vous. Le corpus-transporteur ne doit être utilisé qu'en dernier recours à cause de l'énergie consommée, et compromettrait cette mission, vous le savez très bien; il y a d'autres alternatives dont mon ORDRE de vous diriger vers la banquise 4739. À cet endroit, dès que vous l'accosterez, il y aura une balise rouge facilement identifiable qui vous permettra de vous ravitailler et vous réchauffer vous et vos hommes.
Procédez lieutenant, c'est un ORDRE. Je répète: c'est un ORDRE! Pour le bien de cette mission et votre survie, procédez!
Le lieutenant:
Je veux bien mon commandant, mais balise rouge balise rouge, on voit rien à deux mètres comme je vous ai dit et mes hommes sont épuisés, il nous faut faire un gîte temporaire pour se reposer et reprendre des forces, ensuite nous reprendrons la route vers la banquise 4739 si tel est votre désir.
(Le lieutenant sentait que quelque chose clochait dans cette mission, on lui disait pas toute la vérité, et surtout, le but ultime lui échappait. Et ça, il ne pouvait le supporter qu'à grande peine.)
Le commandant:
Ce n'est pas mon désir, c'est un Ordre lieutenant, ignorez-vous donc ce que c'est que d'obéir! , Trouvez un endroit pour refaire vos forces, vous avez 8 heures pas plus.
Je vous recontacterai dans une heure sur les ondes militaires, pas sur votre ipod de merde.
Le lieutenant:
Entendu mon commandant. Il coupa la transmission.
Bon, vous avez entendu!? On s'active! Quelqu'un a trouvé un arbre dans les environs? (silence)
Caporal-chef Mortimer, vous avez vu un arbre ou une pousse récemment? On s'active osti, allez tout le monde, on avance, on est sur un îlot donc on trouvera des arbres pour se mettre à l'abri, priorité numéro un: trouvé des arbres pour se mettre à l'abri, let's go!
Le caporal-chef Mortimer:
Mon lieutenant, il m'a semblé apercevoir une jeune pousse d'épinette tantôt ya pas longtemps à travers la neige...Elle pointait son nez là...
Le lieutenant:
Bon ok où ça? C'est pas une pousse que ça nous prend mais un bosquet, on renifle un bosquet vite fait, ça presse osti! Mais activez-vous ! Qui m'a donné des moumounes, personne, alors on s'grouille, on r'nifle et on avance! J'tolère pas la faiblesse là, alors eul premier qui
m' trouve un bosquet ou un arbre, mérite une ration d' légumes supplémentaire. J'ai un plan.
Come on! Come on! Pour ceux qui savent pas cé quoi un bosquet ben cé un tas d'arbres ok! On avance cibouère, pis on recule pas. Reculer je connais pas. Caporal Gauthier, vous qui connaissez plein de comptines militaires, chantez-en une!
Caporal Gauthier:
Oui mon lieutenant, daccord mais j'entonne et on répète après moi:
"Reculer on connait pas"
reculer on connait pas
"Moi j'avance devant moi"
moi j'avance devant moi
"Le commandant on l'emmerde"
le commandant on l'emmerde
"C'est pas ici que j'vais m'perdre"
cé pas ici que j'vais m'perdre
Le lieutenant:
Daccord ça suffit, chantez-en une plus jolie, c'est un ordre.
Caporal Gauthier:
Oui mon lieutenant, j'en connais d'autres dont celle-ci qui me vient d'un marin. Alors j'entame le refrain et vous reprenez en choeur les gars ok ça va comme ça :
"L'autre jour j'étais su'l trône"
Lautre jour j'étais su'l trône
"J'arrivais pas à larguer"
J'arrivais pas à larguer
"J'ai pensé au commandant"
Jai pensé au commandant
"Puis ça s'est mis à tomber"
Puis ça s'est mis à tomber
"Des kilos en un rien d'temps"
des kilos en un rien d'temps
"Nom de Dieu quel soulagement"
Nom de Dieu quel soulagement
"Lorsque vous s'rez constipé"
Lorsque vous s'rez constipé
"Dites merci au commandant"
Dites merci au commandant...
Le lieutenant:
Caporal Gauthier venez ici, (il s'approcha en tête à tête) vous êtes un vulgaire impertinent, mais bon pour le moral des troupes et vous m'avez tout de même fait sourire. Reprenez votre rang...
Le caporal Gauthier:
Merci mon lieutenant.
Ils marchèrent dans la neige folle longtemps dans leur tête, pour quelques pas ridicules sur le territoire hostile, où ils s'étaient enlisés malgré leurs équipements à la fine pointe de la technologie militaire. Ils étaient presque perdus, mais décidés à trouver un endroit où se reposer, quand soudain...
2 commentaires:
Quand soudain...
Mais que va t'il ce passer? Est-ce que le méchant ours va tous les dévorer tout cru ?!?!
Ça sent la suite! :D
Bonne année 2008 à toi aussi!
Que cette année t'apporte plus que ce que tu puisses espérer!
Au plaisir de venir te lire souvent!
K :)
Ah non, ce serait bien trop facile l'ours, ou une bête quelconque. J'ai mis cette photo pour faire joli. Mais je n'exclus pas la présence de quadrupèdes pour autant.
T'es rigolote toi, mais cette histoire simpliste et déjà bourrée de défauts(spontanéité de blog oblige), sera loin d'être toujours drôle dans un avenir rapproché, il y aura des ruptures de ton que j'espère habiles:)
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