dimanche 10 décembre 2006

"Gumby et Gumbette"














Alias " Thomas pis Charlotte" ou "Roméo et Juliette", si on pousse l'affaire au max du ridicule.
Deuxième réalisation cinoche de l'ovni Yves Desgagnés après l'échec d' "Idôle Instantanée" qui selon la rumeur,(dixit Claude Deschênes et Nathalie Petrovski, merci Manon) serait un autre nanar du monseigneur au-dessus de son affaire .

Dabord sa prestation à "Tout le monde en parle" qui m'a fait tiquer par sa suffisance et sa prétention, d'où l'appellation d'ovni car selon toute vraisemblance, Monseigneur vit sur SA planète. Selon lui, tout va bien dans ce monde, nous vivons dans un monde d'abondance où l'on devrait pouvoir faire ce que l'on veut quand on veut. Seule la prise de conscience suffirait
à le changer. Comme vue de l'esprit versus action, on a vu mieux. Sauf que, lorsqu'on est dans la manche d'une marquise, riche productrice, tout est différent et magique. On peut se permettre tous les excès, n'est-ce pas?

On arguera que j'ai pas vu le film. Soit. C'est vrai. Mais le bruit d'un train entrant en gare ne ment pas, sans même l'avoir vu. À moins de vivre dans une hutte de l'Amazonie profonde, pas besoin d'être une lumière pour sentir le turbo-navet qui cuit, avec un embargo sur la critique en prime comme couvercle. Hmmm...La fumée trahit le feu. Cela sent très bon dans la chaumière.On mange quoi ce soir?
Du navet.

Double bonus, les médias couvrant la première se mettent à plat-ventre, dignes d'une république bananière devant un notable. Pitoyable spectacle de vedettes parachutées, quasi-hystériques, cautionné par des acteurs respectables, se commettant dans l'instant, mais regrettant probablement devant le miroir. Dire que tout ce beau monde veut faire un pays...
Qui suis-je pour m'insurger de la sorte? Quelle suffisance vous-même!

Je suis un blogueur libre mais imparfait qui pète souvent des gros gazs. Mais ma suffisance apparente, est égale ou inférieure à celle de Monseigneur Desgagnés. Je suis doux comme un agneau, sauf devant la prétention qui dicte quoi dire aux médias.
Je n'ai rien contre les histoires d'amour bien racontées au contraire. Mais le fait est que Monseigneur Desgagnés en a rajouté une couche en affirmant: " À la rigueur, je tenais à faire ce film ne serait-ce que pour la scène de sexe entre Roméo et Juliette"... Ah bon, merci de nous tenir au courant de vos fantaisies Monseigneur. Deux fantaisies en deux essais. Faut le faire.
Faut être drôlement branchouillé dans notre petit Québec pour réussir cela. Bravo.

5 commentaires:

Anonyme a dit...

Et ce n'est pas la seule fantaisie sexuelle. Roméo a un ami artiste-gai-maso qui vit aussi une tragédie dans la tragédie...

C'est un très beau navet en effet. En une phrase: Desgagnés n'a pas du tout réussi à adapter cette tragédie dans notre contexte social actuel.

Yvan a dit...

Ouais genre, un cauchemar dans le cauchemar, l'ennui dans l'ennui.
"A nightmare within the nightmare".

Au secours...

La prochaine fois, anonimousse,(bien que ton commentaire soit apprécié cette fois-ci) j'apprécierais une signature, histoire de savoir à qui j'ai affaire,tu comprends?
Un fantôme c'est bien, mais une personne, c'est mieux :)

Antoine a dit...

Hé misère. Je savais même pas que mon message c'était rendu. Pourtant mon navigateur était catégorique, tout avait foiré. Depuis que j'utilise blogger bêta j'ai de la difficulté à laisser des commentaires.

Alors le fantôme c'était moi.

Gilidor a dit...

Gumby c'est bien, mais je préfère Roméo et Schtroumpfette!

Yvan a dit...

Et de deux!