C'est drôle les blogues, internet, les réseaux sociaux.
Un euphémisme pour abréger le monde au bout des doigts
et une connexion.
Facebook, si on sait s'entourer d'amis qui comptent à nos yeux
peut devenir une source d'information et de partage incontournable.
Un peu comme une très grosse ville, n'importe laquelle sur la planète,
sans frontières encore. Un Klondike sans conséquences ou presque,
pour ceux disposant d'une armada virtuelle et blindée contre les envahisseurs.
Confortablement assis derrière un écran ACL, avec ses ruelles sombres et ses musées,
ses coins dangereux et haineux en opposition aux amoureux authentiques
désirant partager idées et cultures ouvertement, sincèrement.
Des endroits de culture et des endroits de perdition
à deux clics de souris sur un tapis.
Snack-Bars et motels glauques, côtoyant hôtels Deluxe et restos sophistiqués.
Bibliothèques et amateurs pornos, salons de thé et matelas gang-bang.
Tolérance universelle au même niveau que le fanatisme.
Toute chose et toute personne étant relatives, à l'image du monde
dans lequel nous fûmes tous jetés contre notre gré dès la naissance.
Tracer son chemin dans le bordel compliqué de la société, héhé.
That is one question.
Certains écrivent des billets assez insignifiants
puis se rattrapent dans leurs commentaires intelligents.
D'autres au contraire écrivent des billets intelligents
pour se caler ensuite avec des commentaires navrants.
Faut tout lire tout le temps, ça prend un temps fou
évidemment.
Un temps que je ne passe pas à CRÉER.
That is one osti d'good point quand on bosse ailleurs,
dans un domaine de merde qui nous horripile
et nous draîne l'énergie pour gagner sa croûte.
On parle parfois lorsqu'il vaudrait mieux se taire
et on est aphone lorsqu'il faudrait parler.
Je m'inclus dans ces deux catégories
mais il m'arrive d'être entre les deux.
Parfois même en-dessous et au-dessus.
Tel un animal fou-rationnel.
Il vient un temps où il me faut choisir pour un temps.
Lire ou écrire.
Observer ou agir.
Créer ou apprécier.
Between a rock, and a hard place.
lundi 28 février 2011
samedi 26 février 2011
Un Oedipe non résolu?
Intense Luchini; généreux, volubile et significatif
au contraire d'autres verbeux, prétentieux et vides.
Le connaissant assez par son jeu
je suis certain que sa réponse
ne serait pas sans intérêt.
jeudi 24 février 2011
25,246,080 minutes sur Terre
Rondelette somme de vie n'est-ce pas.
Si on m'avait payé 1$ de l'heure(pas cher pas cher)
pour affronter la vie avec ses bonheurs et ses malheurs
je disposerais aujourd'hui de $420,768.00 dollars canadiens.
Avec la parité actuelle au dollar US ce serait la joie
jusqu'au cou. J'aurais même été prêt à négocier
ce maigre salaire existentiel à la baisse, de 50%.
C'est vous dire à quel point je suis bonne pâte.
Ce serait donc $210,384.00.
Pas le Pérou, mais on pourrait le voir venir.
Yé où mon chèque?
Notre chèque à nous, les vivants?!
Le FMI(Fonds Monétaire International)-
devrait être le FMII-(Fonds Monétaire Int'l Individuel).
Une taxe minime sur toutes les transactions financières
assurant un revenu minimum garanti à tous,
que vous parliez tchèque,anglais,français,
ourdou ou tout autre dialecte.
420,768 heures.
17,532 jours.
2,504 semaines.
576 mois.
48 ans.
Le temps qui file et nous marque.
Ce salopard fuyant qui nous rattrape tous.
Il tricote chacune des mailles de notre chandail
bien serrées, en rythme constant.
Profitons-en pendant qu'il passe carrément
à coups de "tic-tac tic-tac" secs et mécaniques.
Pourtant, il s'étire dans le malheur et se comprime
dans le bonheur, entrant ainsi en totale contradiction
avec sa mesure cartésienne.Ce très cher Einstein...
Si je devais considérer les malheurs qui m'ont semblé
s'étirer pendant une éternité, versus les bonheurs
qui se sont comprimés tel un vol d'oiseau
d'une branche à une autre, il me faudrait refaire
tous mes calculs et je n'en finirais plus de considérer
ce monde dans sa rondeur fluide et non dans sa linéarité
découpée.
En attendant j'essaie de me l'approprier
malgré toutes les contraintes imposées.
De toute façon il le faut, pour bien vivre.
Hey...
Je me souviens lorsque j'étais adolescent,
je voulais pousser sur les jours.
Les faire avancer plus vite vers la majorité
de 18 ans, âge que l'on dit "adulte" ici.
"Ah j'ai 16 ans aujourd'hui!
Plus que deux ans avant mon indépendance!
Vite osti, que viennent ces 18 ans tant espérés!
J'vais vous pousser d'ssus d'aplomb à coup d'vélo,
push-ups et redressements assis!"
Tel un cheval fou ruant dans son enclos temporel.
Aujourd'hui à 48 ans j'aimerais les attraper au lasso,
les prendre à la gorge et les étrangler. Exercice ô combien vain.
"Arrêtez bon sang vous allez trop vite,
nous allons tous nous tuer, stoppez ce train fou!"
Ça m'fait bien sourire en ce jour.
25 millions 246 mille et 80 quelques minutes.
Cheers!
Si on m'avait payé 1$ de l'heure(pas cher pas cher)
pour affronter la vie avec ses bonheurs et ses malheurs
je disposerais aujourd'hui de $420,768.00 dollars canadiens.
Avec la parité actuelle au dollar US ce serait la joie
jusqu'au cou. J'aurais même été prêt à négocier
ce maigre salaire existentiel à la baisse, de 50%.
C'est vous dire à quel point je suis bonne pâte.
Ce serait donc $210,384.00.
Pas le Pérou, mais on pourrait le voir venir.
Yé où mon chèque?
Notre chèque à nous, les vivants?!
Le FMI(Fonds Monétaire International)-
devrait être le FMII-(Fonds Monétaire Int'l Individuel).
Une taxe minime sur toutes les transactions financières
assurant un revenu minimum garanti à tous,
que vous parliez tchèque,anglais,français,
ourdou ou tout autre dialecte.
420,768 heures.
17,532 jours.
2,504 semaines.
576 mois.
48 ans.
Le temps qui file et nous marque.
Ce salopard fuyant qui nous rattrape tous.
Il tricote chacune des mailles de notre chandail
bien serrées, en rythme constant.
Profitons-en pendant qu'il passe carrément
à coups de "tic-tac tic-tac" secs et mécaniques.
Pourtant, il s'étire dans le malheur et se comprime
dans le bonheur, entrant ainsi en totale contradiction
avec sa mesure cartésienne.Ce très cher Einstein...
Si je devais considérer les malheurs qui m'ont semblé
s'étirer pendant une éternité, versus les bonheurs
qui se sont comprimés tel un vol d'oiseau
d'une branche à une autre, il me faudrait refaire
tous mes calculs et je n'en finirais plus de considérer
ce monde dans sa rondeur fluide et non dans sa linéarité
découpée.
En attendant j'essaie de me l'approprier
malgré toutes les contraintes imposées.
De toute façon il le faut, pour bien vivre.
Hey...
Je me souviens lorsque j'étais adolescent,
je voulais pousser sur les jours.
Les faire avancer plus vite vers la majorité
de 18 ans, âge que l'on dit "adulte" ici.
"Ah j'ai 16 ans aujourd'hui!
Plus que deux ans avant mon indépendance!
Vite osti, que viennent ces 18 ans tant espérés!
J'vais vous pousser d'ssus d'aplomb à coup d'vélo,
push-ups et redressements assis!"
Tel un cheval fou ruant dans son enclos temporel.
Aujourd'hui à 48 ans j'aimerais les attraper au lasso,
les prendre à la gorge et les étrangler. Exercice ô combien vain.
"Arrêtez bon sang vous allez trop vite,
nous allons tous nous tuer, stoppez ce train fou!"
Ça m'fait bien sourire en ce jour.
25 millions 246 mille et 80 quelques minutes.
Cheers!
vendredi 18 février 2011
Les dommages partagés
Traduction bien personnelle
selon les paroles:
"I caught you knockin'
at my cellar door
I love you baby
can I have some more
Ooh, ooh, the damage done.
I hit the city and
I lost my band
I watched the needle
take another man
Gone, gone, the damage done.
I sing my song
because I love the man
I know that some
of you won't understand
Milk-blood
to keep from running out.
I've seen the needle
and the damage done
A little part of it in everyone
But every junkie's
like a settin' sun..."
.......
"Je t'ai pris cognant
à 'porte de ma cave.
Je t'aime bébé
puis-je en avoir plus
Ouuh ouh les dommages faits
Je suis en ville et j'ai perdu mon groupe
J'ai regardé l'aiguille prendre un autre homme
parti parti, le dommage fait.
Je chante cette chanson
parce que j'aime l'homme
Je sais que certains d'entre vous
ne comprendront pas
Lait et sang se garder
d'être à sec
J'ai vu l'aiguille et le dommage fait
Une petite partie en chacun de nous
Chaque junkie est tel un soleil couchant...
vendredi 11 février 2011
Le chant de la gorge Tanya Tagaq
Racine du chant de la terre et des animaux du Nord.
Divertissement et joute vocale traditionnelle, aussi.
Issus des peuples du Nunavut, de Mongolie ou du Japon isolés,
ce chant unique est composé d'inhalations et exhalations profondes
projetées par la voix, non-stop. Notes basses et aiguës alternent
sans avoir l'impression d'une respiration entre les deux.
Ces peuples exploitent une corde vocale jusqu'à
maintenant ignorée par nous à mon avis.
Le chant de gorge inclut les deux actions
d'inspirer et d'expirer, combinés en un chant.
C'est en gros ce qu'explique cette chère Tanya en anglais.
Sa découverte suit un reportage radiophonique culturel
cette semaine qui la présentait en concert jusqu'à ce soir.
Damned...
Si j'avais à subir 6 mois de nuit totale suivis de 6 mois de jour
24/24, probablement qu'il me faudrait inventer un jeu
pour passer le temps immobile. (L'écriture ne me suffirait pas.)
Celui-ci m'apparait profondément musical et drôle à la fois.
Significatif et plein de promesses improvisatrices en tous cas.
Longue vie à toi, Tanya.
lundi 7 février 2011
Le Ciné-Bazar de Médiafilm
Photo:www.voir.ca
Samedi dernier pour la première fois, je suis allé à la 4e édition
de cet événement annuel organisé par Médiafilm dans le sous-sol
d'une église du Plateau Mont-Royal, rue Garnier coin St-Joseph.
C'était la première fois de ma vie où je voyais une file
d'attente à l'entrée latérale d'un lieu de culte catholique.
Visiblement à mon arrivée dix minutes avant l'ouverture,
plusieurs étaient au parfum.
L'atmosphère sentait bon le 7e attendu par des dizaines
de sympatisants, impatients de s'engouffrer dans l'antre
le temps d'une journée.
Médiafilm est une agence de presse québécoise produisant textes,
horaires et critiques alimentant chaque semaine des dizaines de médias
imprimés et virtuels chaque semaine sur l'ensemble des sorties
de films en salles, parutions DVD et films programmés à la télé
d'ici.
Leur échelle d'évaluation artistique créée en 1968
demeure encore aujourd'hui une référence
cinématographique. Je vous la reproduis:
(1)-Chef d'oeuvre
(2)-Remarquable
(3)-Très bon
(4)-Bon
(5)-Moyen
(6)-Médiocre
(7)-Minable
Quel bazar ce fut! Une caverne d'Ali Baba riche et variée,
même si exclusivement réservée au cinéma et ses dérivés.
Ma cote perso lors de cette première visite: (2)
Un rassemblement communautaire pour tous les goûts
et tous les âges, convivial, amical. Un joyeux ensemble
de particuliers,d'éditeurs et de distributeurs.
Je ne comptais plus les sourires radieux. Un succès boeuf.
Des appareils et de l'équipement d'un autre âge,
des affiches et revues anciennes, bouquins,
bandes sonores, films super8 noir/blanc/couleur,
VHS, des photos originales dédicacées,
ré-impressions de qualité à la pelle et j'en passe.
Bref, tout pour le collectionneur et le néophyte
à prix d'ami défiant toute compétition.
Ebay et les autres n'arrivent pas à la cheville
du ciné-bazar pour les prix demandés.
Ils peuvent tous se rhabiller.
Sans parler des films DVD disponibles
par milliers pour des prunes.
Des prunes osti!
L'événement comporte aussi un volet social.
Financé à même les revenus du bazar et la partie
discrétionnaire des profits empochés par les exposants-vendeurs
en partenariat avec le FIFEM (Festival Int'l du Film pour Enfants de Montréal),
il favorise des sorties au cinéma à l'intention d'élèves du secondaire
1et 2(Lycéens) provenant de milieux défavorisés.
C'est une idée de génie de la part du rédacteur en chef
Martin Bilodeau de Médiafilm, il y a 4 ans.
À quand un bazar du même genre version littérature
qui favoriserait la lecture et la découverte littéraire?
Quoiqu'il en soit j'ai bien aimé mes deux heures passées
au même endroit.
J'ai eu l'occasion d'échanger avec Philippe Gajan
du 24 Images à propos du cinéma de Robin Aubert.
(Il y avait un autre monsieur sympa qui l'accompagnait
et dont j'ignore le nom encore, Marcel Jean peut-être, je sais pas.)
Vraiment cool. Me suis procuré leur no 149 et l'avant-dernier
film de l'auteur sus-mentionné inclus en DVD pour une prune:
"À quelle heure le train pour nulle part".
Puis Louis Dussault, président de K-Films Amérique.
Un distributeur qui m'invite à ses projections de presse
et avec qui j'ai pu causer un peu plus.
Que du bonheur, vraiment.
Je n'ai qu'une seule critique à formuler.
Le manque d'espace pour un événement qui grandit.
Le succès est tel que d'année en année il faut agrandir
l'espace donné sans dénaturer le côté convivial et la proximité
bon enfant de l'art partout exprimé.
Fuck, le plancher était occupé, concentré, animé
par une passion commune appelée cinéma.
Deux heures après l'ouverture
on se marchait sur les pieds tant la foule était dense.
Ils sont là, ils existent ces gens amoureux
qui veulent retrouver un sous-sol riche en nutriments.
Le bazar est victime de son succès,
mon souhait est qu'il sache gérer sa popularité.
Un beau défi d'agrandissement, à mon avis.
J'avais un budget 2011 légèrement défoncé.
Ma récolte DVD, en dehors des sus-nommés:
-"Barry Lindon" (Kubrick)-pas vu
-"The Wrestler" (Aronovsky)-pas vu
-"Amadeus" (Forman) -vu et un sommet en son genre.
-"Flags of our Fathers" (Eastwood)-pas vu mais "Letters from Iwo Jima" bien aimé.
-"J'ai tué ma mère" (Dolan)-pas vu c'est son premier;
crainte d'hystérie juvénile malgré Les Amours Imaginaires assez maîtrisé.
-Tout le Festival Spasm en 5 DVD- pas vu
-Le guide DVD 2011 de la Boîte Noire.
-"Le Soleil" (Sokurov)-pas vu
-"12:08 à l'est de Bucarest"(Porumboiu) -vu et jouissif.
Un chef-d'oeuvre de premier film, caméra d'or à Cannes 2006.
"Bijou d'humour politique absurde" (Odile Tremblay, du Devoir)
Bien d'accord avec elle cette fois-ci. Une originalité, une profondeur
et une fraîcheur réjouissantes.
Un film marquant à mon avis.
Tout est maîtrisé dans ce film: scénario, caméra, acteurs
et surtout: vision socio-politique douce/amère profonde
de la Roumanie Post-Ceaucescu.
-"El rio y la muerte" (L.Bunuel)
En version originale espagnole sans sous-titres.
Plus, gâterie suprême à peine avouable
ayant grevé une bonne partie de mon budget:
Une ré-impression belge(1989)de l'affiche originale
en deux langues du film "La Mort aux Trousses"
d'Alfred Hitchkock: "North by Northwest".
Je suis pas un collectionneur de nature.
Une fois l'oeuvre vue ou lue je passe
à une autre, sauf exceptions.
Longue vie aux bazars qui perpétuent la mémoire.
jeudi 3 février 2011
Moubascrap lâche ses sbires
Hier et aujourd'hui un téléguidage de Moubarak
continue d'envoyer ses milices armées contre un soulèvement
populaire pacifiste et sans armes depuis une semaine
contre le dictateur. La fin de Moubarak ou comment creuser
soi-même un peu plus sa propre tombe.
Qu'un pays comme le Canada ait conseillé
à tous ses ressortissants d'évacuer ce pays AVANT l'arrivée
de ces "partisans pro-Moubarak" cache mal le fait
qu'on savait(fort probablement)en haut lieu qu'il
s'accrocherait au pouvoir et/ou que ça allait chier.
On s'énerve beaucoup autour de l'Égypte avec raison.
C'est un point névralgique du globe permettant l'accès
du canal de Suez pour le pétrole vers l'Europe,
au ravitaillement de l'armée US en cette région
en plus d'être un élément de "stabilité géo-politique"
crucial pour Israël, les USA et le Moyen-Orient.
Pas besoin d'être un expert en politique internationale
(ce que je ne suis pas)pour comprendre
que ce qui se joue en ce moment en Égypte
est non seulement incertain mais historique
et significatif pour tous sur cette petite boule
nommée Terre.
Réjouissons-nous en attendant de la future chute
d'une dictature vieille de 30 ans.
Au coût de plusieures vies héroïques,
malheureusement.
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