dimanche 2 mai 2010

Sans mots

Pendant que j'écris ces quelques lignes dérisoires,
des millions de litres de pétrole brut s'échappent
d'un puits creusé à quelques 1,500 mètres
de profondeur dans le golfe du Mexique
par une compagnie criminelle nommée
British Petroleum, avec l'aval d'un
président américain marionnette-complice
et coupable nommé Barack Obama.
"Bandits internationaux" comme l'a
si bien dit Michel Chartrand.
J'ajouterai  "sales porcs" pour établir
égale mesure.

La nappe mortelle s'étend maintenant
sur plus de 1000 km carrés et a déjà
touché la Louisiane et ses écosystèmes
fragiles, en pleine période de reproduction
et nidification tant pour la faune aquatique
que volatile en plus de menacer
trois autres états: Le Missouri,
l'Alabama et la Floride.

Chaque jour qui passe amène
plus d'un million de litres de pollution
pure dans la mer,
soient plus de cinq milles barils
de pétrole se répandant à 60 km
des côtes américaines, convoyés
par les vents et la marée vers les côtes.
Quotidiennement depuis le 22 avril.

Soyez tous et toutes les bienvenu(e)s
pour la grande première de :
"Exxon Valdez 2"
Probablement pire que le premier!

La brillante suite de la cupidité
et la folie humaine poursuivant
sa marche inéluctable vers
le précipice.Ma colère et ma tristesse
sont telles que je préfère me taire
devant l'échec de ma race
qui mériterait une mort au moins
proportionnelle en souffrances
que celles que nous continuons
à infliger à notre maison universelle.

4 commentaires:

manouche a dit...

il faut déjà parler au passé de notre "si jolie planète bleue",tellement triste....

Yvan a dit...

Malgré la tristesse je crois
que ce qui doit arriver, arrive.
Nous sommes une masse à mouvoir
par ceux qui détiennent le pouvoir
tant et aussi longtemps que
nous resterons endormis.

L'histoire a déjà maintes fois
prouvé que les seuls changements
possibles viennent de la mobilisation des citoyens,
s'ils le veulent.

Ginette a dit...

Moi, je tique un peu sur Barack Obama. Il me semble qu'un puits de pétrole ne se creuse pas du jour au lendemain. Ces décisions ont été prises bien avant Barack Obama.

Yvan a dit...

Bonjour Ginette.
Celui qui a levé le moratoire
sur le forage pétrolier
en mer s'appelle bien
Barack Obama,malgré
les nombreux avertissements
servis quant aux dangers potentiels pour l'environnement.

J'ignore si cette plate-forme
fut construite avant.Probablement
mais j'estime cette considération secondaire dans cette affaire vu le mépris que le Prix Nobel
de la Paix 2009 (quelle sinistre
farce) continue d'afficher
en ayant affirmé ya un jour ou
deux que cette catastrophe
ne changerait pas sa politique
voulant instaurer une plus grande autonomie énergétique.

Le moratoire a été rétabli
suite à ce désastre jusqu'à
ce que ses causes exactes
soient trouvées.
Qu'ils disent.
Et c'est SI ils les trouvent.
Je te parie un vieux cinq
que la business va recommencer
"as usual" sans qu'aucune leçon
ne soit tirée.

Ces plateformes sont une
aberration qu'on nous enfonce
dans la gorge sous prétexte
de la sacro-sainte et éphémère
course au pétrole et ses beaux dollars,sans parler des sables
bitumineux qui sont eux aussi
une catastrophe.

Allez...Bon dimanche!