dimanche 14 février 2010

"Avalanche" , de Leonard Cohen .


Gracieusement fourguée par JP.
Je l'en remercie et reproduit le texte ici:

"Well I stepped into an avanlanche,
it covered up my soul;
when I am not this hunchback that you see,
I sleep beneath the golden hill.
You who wish to conquer pain,
you must learn,learn to serve me well.
You strike my side by accident
as you go down for your gold.
The cripple here that you clothe and feed
is neither starved nor cold;
he does not ask for your company,
not at the centre, the centre of the world.

When I am on a pedestal,
you did not raise me there.
Your laws do not compel me
to kneel grotesque and bare.
I myself am the pedestal
for this ugly hump at which you stare.

You who wish to conquer pain,
you must learn what makes me kind:
the crumbs of love that you offer me,
they're the crumbs I've left behind.
Your pain is no credential here,
it's just the shadow,shadow of my wound.

I have begun to long for you,
I who have no greed;
I have begun to ask for you,
I who have no need.
You say you've gone away from me,
but I can feel you when you breathe.

Do not dress in those rags for me,
I know you are not poor;
you don't loveme quite so fiercely now
when you know that you are not sure,
it is your turn, beloved,
it is your flesh that I wear.



10 commentaires:

anne des ocreries a dit...

Excellent ; j'adore Cohen.

Blue a dit...

Je le vois en concert le 3 Mars, j'ai hâte...
Tout comme anne, j'aime beaucoup!

Yvan a dit...

Blue,morte couille,
c'est diablerie!
Il semblerait bien que c'est
sa dernière tournée.
À son âge vénérable
on aura compris.

Sancheuze va.
J'ai un pote musicien
qui bosse en ce moment même
à la ré-orchestration de
quelques-unes de ses chansons
pour en faire un éventuel
album posthume sous la
supervision du maître et
de Richard Desjardins.

C'est marrant le nombre
d'intermédiaires qu'il faut
parfois pour atteindre la
tête.

Éléonore a dit...

Je voudrais bien pouvoir comprendre la richesse de sa poésie, mais mon anglais ne me le permet pas :(
Juste comprendre Hallélluia est complexe pourtant je suis pas pire dans les références bibliques.
Malgré tout, j'aime beaucoup Cohen :)

Yvan a dit...

Les poètes s'entendent
sur lui en général...
Une référence.

Les musiciens diffèrent en opinion.
Sous couvert de l'anonymat ils
disent que ses textes sont
référence littéraire,au contraire de sa musique qui est souvent nase,paresseuse et endormante.

Perso,mon opinion n'est pas
arrêtée.

Anonyme a dit...

si t'espérais un commentaire de ma part, ben tu pourras attendre encore longtemps, clair!

Yvan a dit...

Clair commentaire.
T'as l'air en pétard là,
j'ai fait une boulette?
C'est pas ma première
des derniers jours.
(Besoin de vacances pis ça presse)

Remarque JP,j'attends rien.
Je prends comme ça vient.

Anonyme a dit...

le monde dans lequel on vit est aussi le monde que l'on fait
chacun à sa mesure (je crois)

pas sûr à 100 %

ma vision de ce matin.

j'arrête de penser avant de me contredire. j'ai peut-être tort de me sentir positif.

les anges et les démons peuvent s'exprimer par la bouche d'une seule et même personne. en croyant bien faire, on peut tout aussi bien envenimer les choses si l'on s'y prend mal.

je crois aux signes, en une forme de dieu, et en la manipulation de la pensée à distance via les ondes hertziennes (entre autres).

je suis parfois le bossu qui dort sous la colline dorée
et d'autre fois, je suis tout con devant le sourire de la caissière du rayon "fromages".
ou alors c'est "riders on the storm"...

marie : bonne journée

Fate-Biscuit a dit...

Les paroles sont très belles! Voila qui plairait à mon prof, qui râle tout le temps sur les paroles pas recherchées,héhé...

Yvan a dit...

Mets-lui cette toune sur le nez
Fate,il en aura beaucoup
à respirer.
;)

............

Ta vision de ce matin
est très belle et juste,JP.
100% d'accord.Vaste sujet.

Dieu s'il existe,ben je le vois
assis dans une barque avec une
ligne à pêche.
Des fois ça mord,des fois non.
Il peut aussi rejeter ses prises s'il juge qu'elles ne sont pas mûres,par simple caprice divin
ou bien parce qu'elles sont pas assez dodues pour être consommées.
Dieu est une bonne question
qu'on peut éluder ou balayer.
Je trouve intéressant
qu'elle soit toujours sous
le tapis de l'âme humaine,
à défaut d'occuper une pièce
dans la maison.