samedi 31 mai 2008

Clichés de Conversation Vol.10

"Natalia Urgova"



Je sonne à la porte, j'attends. On me répond, la porte de l'intimité "autre" s'ouvre à moi.
Une jeune fille dans un vieux corps, m'accueille . Son visage ridé est lumineux.



Je lui dis l'objet de la livraison. Lui demande son nom. J'ai toujours besoin d'une signature complète, nom et prénom. Toujours.

Elle me dit, avec ses grands yeux bleu mâtinés d'accent slave:

Procst, voscht te dinaicshki da?

-Quoi?

Quel est votre nom? What is your name? Visiblement elle parle pas français mais baragouine l'anglais.

Elle balance la tête légèrement de gauche à droite avec ses grands yeux ronds de Mini-fée sortie d'un manga japonais; avec un mélange de résignation implorante que j'ai déjà vue chez d'autres slaves, comme une douce prière, elle me susurre doucement:

-Natalia... (Elle porte un bonnet sur la tête qui semble lui conférer un rôle de
subordonnée dans la maison, mais je ne puis jurer de rien, je suis médusé et
subjugué par sa voix et son regard d'une douceur presqu'insupportable, telle une musique mélancolique qui vous transporte dès les premières notes.)



-GG....And your name?

- Urgova...

-Natalia Urgova...

- Yes.

-Russian?

-Yes!

Elle me regarde droit dans les yeux avec une tendresse infinie... J'ai envie de la prendre dans mes bras et brailler comme un veau en lui disant: "Dans mes bras Natalia!"

Mais non.
Au lieu de lui dire: "Je dois te serrer dans mes bras Natalia sinon je craque", je lui ai dit:

-Could you sign here please...(Pas que ça à faire m'attendrir, je bosse, circulez ya rien à voir)

Elle signa et je repartis promptement.Mon emploi du temps chargé l'exige. Si je glande, on me demandera des comptes le lendemain c'est sûr car nous sommes électroniquement suivis de manière rigoureuse et journalière.

Puis j'entends une voix vociférante dans la maison comme je m'éloigne vers mon camion, sans pouvoir dire si c'est celle de Natalia ou une autre...

En redémarrant, j'eus une pensée pour elle et les espionnes russes, qui sont certainement redoutables d'efficacité ...Cette Natalia aurait pu attendrir un coeur de pierre.


Je ne connaîtrai jamais son histoire, à moins de retourner dans ce coin d'urbanisme compliqué comme un labyrinthe dessiné par Stanley Kubrick.
Ce coin de banlieue est schizophrénique, même pour une boussole. Les urbanistes qui ont dessiné ça devaient être complètement bourrés. Une chatte y perdrait ses petits.

Où es-tu Natalia Urgova? Reviens!
J'te sauverai Natalia!
Tous les dragons de la terre ne m'arrêteront pas!

Ya pas à dire, je vois beaucoup de monde dans une journée, mais Natalia était troublante...

lundi 26 mai 2008

Flash-De la prétention.

Il existe en ce monde des gens si prétentieux, qu'ils s'écoutent parler.
Ils se regardent écrire, se filment et pavanent avec une ostentation digne d'un coup de pied au cul.

Ils se photographient eux-mêmes en se disant: "Wow, I'm so good, I look so good, I think so clearly, I'm so fucking bright, I'm so fucking cute"...
"No wonder why I got so (filthy) rich, hihi, how come the world is different than myself?" se disent-ils en voulant dominer tout le monde autour d'eux.

C'est de cette essence que sont faits les dictateurs de tout acabit.
Leur nombril est leur planète, parfois pour le malheur de millions de gens.
Et si leur demeure est vaste comme un château et son domaine, leur univers est petit et fermé comme une huître sans perle, avec un grain de sable à la place du coeur.

vendredi 23 mai 2008

There's always someone waiting ...


For you to make a mistake somewhere, somehow in your life, a false move that could cost a lot
to you anytime, anywhere, anyhow...
Demain je vais à l'animalerie subversive, m'acheter un varan.
Je le mettrai en laisse et me teindrai les cheveux vert fluo.
Pour l'occasion, je porterai un T-Shirt avec "No Future" inscrit dessus.
J'irai ensuite dans les parcs du 450 faire prendre l'air à mon lézard géant et lui faire chasser du "petit-chien-gros-comme-un-poux-mais-qui-gueule-plus-fort-qu'une-hyène".
Tiens, j'y avais pas pensé: une hyène et un varan en laisse! "Nice picture",mais j'arriverai pas à les tenir s'ils voient du Bichon maltais bien dodu. Il me faudrait une compagne de punkitude. Elle la hyène, moi le varan. Un couple assorti et redoutable.
Aahh, ça fait du bien, déconner un brin. Thérapeutique.
C'est ma soupape: "surplus de liquide refroidisseur en ébullition", que voulez-vous.
"L'overflow" doit sortir de temps en temps.

mardi 20 mai 2008

Flash- création artistique.

On a toute la vie pour créer sa première oeuvre, mais peu de temps pour en créer une deuxième, en cas de succès.

Évidemment en cas d'échec, on a encore toute la vie pour en créer une autre.

mercredi 14 mai 2008

Luis Bunuel Revival

Fr.-Esp, 1977, 103 min, v.o.fr., s.-t. angl) avec Fernando Rey,Carole Bouquet et Angela Molina.
Vous vous dites peut-être: c'est trop beau pour être vrai.
Et pourtant, c'est la vérité toute nue.
Une occasion rare de voir ce diamant brut du surréalisme sur grand écran, par un des grands cinéastes à avoir vécu sur cette planète.
iou ça?
À la cinémathèque Québécoise, 335 de Maisonneuve Est, Montréal.
De quand cé que ça joue?
Dimanche prochain le 18 mai à 17 hres.
Revêtez vos plus beaux apparats, portez la perruque de votre caste, parfumez-vous et offrez-vous le bonheur d'être transporté sur votre séant.

samedi 10 mai 2008

Rafaël Ouellet-entrevue


Pour ceux et celles qui s'intéressent en une forme de cinéma d'auteur québécois jeune, originale, et définitivement à suivre.

vendredi 9 mai 2008

Flash Intimité.

Tout ce qui est à l'intérieur de nous et à l'abri des regards ne regarde personne sauf nous-mêmes dans un miroir .

mercredi 7 mai 2008

Rafale DVD




Donc, on se la fait "Média-Films" ;) , rappel des cotes:
1-Chef-d'oeuvre
2-Remarquable
3-Très bon
4-Bon
5-Moyen
6-Médiocre
7-Minable.
1-"La mort en ce jardin" de Luis Bunuel (1956-104 min-v.o.fr)
Cadeau de Simon Galiero pour un fan fini au dernier degré :).
De facture plus classique que ses dernières oeuvres(Le Fantôme de la liberté, Cet obscur objet du désir, Le charme discret de la bourgeoisie); moins éclatée, on sent toutefois sa touche surréaliste dès les premières images et dialogues par son ton unique de conteur habile qui ne surligne jamais, mais toujours suggère intelligemment, sans imposer. Oeuvre cinématographique majeure et visionnaire dans la production mondiale pour l'époque, 1956!
L'humour "Bunuelien" nonchalamment parsemé nous captive dès le départ par un scénario inventif qui fait son chemin lentement, mais certainement. Subtilité et finesse du traitement. Ça commence à ronronner dès les premières caresses, comme un chat que tu apprivoises, qui tranquilement fait entendre son approbation, de plus en plus fort. Ce film est une communion progressive, tranquile et assurée. Un classique du surréalisme, version années 50.
Très belle interprétation des comédiens(Simone Signoret, Michel Piccoli en jeune curé! Charles Vanel en "leader acidulé"). Direction d'acteurs irréprochable, scénario inventif et imprévisible, technique juste ce qu'il fallait, et l'histoire...
C'est l'histoire d'un village, d'une bourgade d'Amérique du Sud qui se révolte contre la prise de possession gouvernementale d'une mine, sous fond de dictature militaire vaguement religieuse. Quelques rebelles s'enfuiront dans la jungle humide pour tenter de s'y soustraire après une mini-révolte écrasée.
Leur survie est anthologique.
Un film qui manquait à ma culture. Merci Simon.
Cote 2 (remarquable pour l'époque)
2-"La vie des autres" de F. Henckel von Donnersmarck (2006-Allemagne)
Pour survivre dans une dictature totale de la pensée et des gestes épiés, il faut être comédien tous les jours en essayant de se conserver une coquille d'intimité minimale, jusqu'à des lendemains meilleurs qui peuvent attendre des années, sinon des décennies.
Même les plus forts, dotés d'une psychologie compartimentée à toute épreuve, devaient se sentir à l'étroit dans un pays dominé par une telle suspicion érigée en système hiérarchique fonctionnel et hyper-efficace qui ferait l'envie de tout dictateur dans l'oeuf. Le meilleur film allemand vu depuis longtemps, sur l'Allemagne de la guerre froide opposant l'Est et l'Ouest du point de vue Est, juste avant la chute du Mur de Berlin.
Selon la Stasi; police Est-Allemande qui surveillait toute subversion et contestation potentielle en son territoire kafkaien tant du point de vue politique, artistique et quotidien dans les faits et gestes des citoyens. Une telle surveillance devait monopoliser et employer bien des individus soumis, selon le point de vue de ce film magistralement orchestré et rendu.
Le climat de paranoïa installé dès le départ m'a tenu en haleine jusqu'à la fin.
Techniquement et scénaristiquement irréprochable, c'est l'histoire d'un sbire du système répressif qui peu à peu vivra sa propre rédemption à travers l'observation d'un couple d'artistes "vaguement" contestataire du système néo-communiste dévié et totalement pervers, version est-allemande. Si vous êtes claustrophobes et paranos, vous serez servis.
Définitivement un cinéaste à surveiller, ce F.H.von Donnersmarck. Bisous à toi. Smmmack!
Remarquable.
2
3- "Le scaphandre et le papillon" de Julian Schnabel (U.S. -2007, tournée en France)
Particularité cinématographique réjouissante dans le traitement accordé à un sujet difficile:
la tétraplégie, à travers un fait vécu émouvant par l'unicité du cas et la vision de J.Schnabel.
Interprétation dans la note, scénario inventif qui n'évite cependant pas quelques poncifs.
Direction d'acteurs très bonne, mais quelques personnages à peine esquissés. Originalité de l'ensemble qui invite cependant à plusieures interprétations du spectateur.
Sujet à débat non-consensuel quant à la véritable valeur cinématographique de l'ensemble.
Prix au dernier Festival de Cannes.
C'est l'histoire d'un publicitaire au sommet de sa gloriole, victime d'un accident cérébro-vasculaire qui le bascule dans l'immobilité totale, n'ayant que sa paupière gauche pour communiquer un bouquin qu'il écrira avec l'aide d'infirmières spécialisées.
Il parait que le bouquin est très bon.
J'ai bien aimé le film.
Cote 3 .
4- "Continental, un film sans fusil" de Stéphane Lafleur (Can. 2007)
La toune du générique là, tsé celle avec l'orgue et les balais sur la caisse-claire à la fin du film.
Ça m'a ému. Magnifique toune de mélancolie totale. J'ai eu beau "Zoomé" les crédits-musique, je suis pas certain de l'avoir pognée. Si quelqu'un sait ce dont je parle, j'apprécierais le titre et la façon de me la procurer. SVP. :)
Bon. Je vais paraphraser l'ami Denis Côté: "Le film n'est pas mauvais loin de là, mais ça m'a agressé ce manque d'humanité".
Le film est bien en général, mais ça manque cruellement de chaleur humaine dans le traitement du sujet : La Solitude.
J'aurais tellement aimé m'attacher aux personnages, mais la distanciation froide que m'offre S. Lafleur ne m'a pas touché ou presque. Je voulais bien pourtant, m'attacher à Gilbert Sicotte(superbe de retenue significative) et son interprétation sensible d'un sexagénaire esseulé et fauché.
Je voulais bien m'attacher à Réal Bossé et son agent d'assurances en manque d'assurance, à Fanny Mallette et les autres...Peine perdue, je suis resté seul devant un kaléidoscope distancié et assez froid.
Sans me tenir par la main, Lafleur aurait pu s'approcher davantage de ses personnages tous intéressants, pour me communiquer leur désarroi de manière plus, comment dire, rapprochée, incarnée, plutôt que désincarnée et lointainement observatrice.
Le film manque d'être "embrassé" à mon avis. Embrasses tes personnages.
On veut des "bisous" intelligents...
4.(bon)
5-"Rescue Dawn" de Werner Herzog (All. 2006)
Sans être mauvais, c'est le Herzog qui m'a le plus déçu. J'ai pas tout vu de lui, loin s'en faut, mais de ce que j'ai vu de lui, c'est un mineur mineur à mon avis.
D'une part, j'ai rapidement senti la difficulté d'adaptation d'un fait vécu au grand écran par le manque de moyens financiers, provoquée par des producteurs plus motivés par l'appât du gain rapide tablant sur une vedette(Christian Bale, efficace sans plus) que l'ambition de réaliser une véritable oeuvre cinématographique transcendante.
D'autre part, toujours humblement et hypothétiquement, je crois qu'Herzog a failli pour la première fois à imposer sa vision intégrale du projet. Ce serait une première, que le premier intéressé niera sans doute en rejetant la faute sur les producteurs. Faudrait lui demander ce qu'il en pense versus la version des producteurs que l'on devine biaisée d'avance.
Quoiqu'il en soit, le résultat à l'écran laisse à désirer par sa longueur, son manque de créativité et de lyrisme. Ça lève pas. Ça reste au ras du sol, malheureusement. Ce n'est pas Herzog, c'est Hollywood fauché vainement opportuniste, mâtiné d'Herzog. Et ce, même si Christian Bale a maigri à vue d'oeil pendant le tournage. Le scénario est assez quelconque en partant, prévisible et sans grande imagination.
Werner aurait-il trouvé son Waterloo côté fiction?
J'en doute, mais la question se pose dans ce cas-ci. Ce n'est probablement qu'un épisode malheureux dans sa grande carrière de cinéaste.
5 (moyen).

lundi 5 mai 2008

2e anniversaire...Et 2e auto-critique.





Ben oui. Ça fait deux ans et c'est le deux centième billet.
200, pif, comme ça mine de rien, le temps passe vite en votre agréable compagnie chers lecteurs(trices).

(Je publie donc un billet au 3.65 jours en moyenne)

Merci à vous d'être là, fidèles ami(e)s virtuel(le)s, avec ou sans mots.

Sans avoir régressé, je n'ai pas livré toute la marchandise promise à savoir: des histoires inventées pour vous divertir et qui sait vous faire réfléchir, faute de temps. Le temps me manque atrocement. Je suis parfois trop émotif et/ou sensible. Mais que voulez-vous, on est comme on est.
S'approprier le temps est une tâche ardue en cette époque post-moderne qui n'en a que pour le travail et la sur-consommation.

Bref, un blog c'est humain, imparfait, incomplet et dicté par la spontanéité du moment, par l'émotion non distanciée et directe. En ce qui me concerne en tout cas. La plupart des blogs sont "d'humeur" et j'essaie d'être différent, ce n'est pas toujours facile d'être original.

Quand j'étais ti-cul, mes parents m'ont toujours contradictoirement enseigné(consciemment et inconsciemment je crois) la discipline dans l'émotivité. Il est très facile de sombrer dans l'un ou l'autre, peu importe ce qui arrive dans notre vie.

"Réussir", c'est marcher sur le fil ténu de l'émotif/rationnel, sans jamais tomber.
En marchant toujours droit, selon nos convictions profondes et propres.

Je m'efforce à connaître les deux versions rationnellement, selon la route que la vie me présente, conjuguée et parfois en opposition à celle de mes rêves.

J'espère humblement pouvoir partager cela avec vous encore longtemps, à travers mes billets temporels et humains.

:-)

Catherine Major-Rose Sang




"Cadences cubaines, (mouais en forçant la note), récits de voyages, airs de débauches, brin de sarcasme(beaucoup), ce deuxième album a plein d'atouts dans sa manche et offre une belle palette de textures"... (un peu fourre-tout poseur, mais non dénué de talent,à mon humble avis)

Ralph Boncy-L'Actualité

"C'est le propre des grands disques: tout fonctionne, concorde, coïncide". (Non, pas vraiment, c'est du "cas par cas" inégal.)

Sylvain Cormier- Radio-Canada.



Je suis pas aussi enthousiaste que la critique lue.
Registre et timbre de voix limité et quelconque, pour un deuxième album qui met la voix et les textes à l'avant-plan au détriment de la musique en arrière, comme fond sonore. La prise de son laisse à désirer pour les instruments autres que la voix et le piano.
Catherine Major n'est pas une artiste accomplie. C'est un deuxième effort louable, mais inégal dans la musicalité et l'écrit, qui met la vedette en avant scène, avec ses textes et sa voix au détriment de l'ensemble. Le meilleur est peut-être à venir, qui sait. Je lui souhaite.

Chanteuse à texte(pardonnez-moi l'expression réductrice) à surveiller,car elle a du talent.
En écriture dabord, puis dans le style musical indéfini qui manque un peu de profondeur. Je l'ai pas senti complète, mais poseuse, genre: écoutez, je puis faire ceci et cela. Je puis être douloureuse et joyeusement ironique. Il m'a semblé qu'elle cherche son identité réelle.
On dirait un C.V. en construction. Pour moi, elle joue la carte "fourre-tout" avec un succès mitigé. Évidemment, faut voir ce qu'elle donne en concert "live" pour un jugement définitif.

Je retiens, sur quatorze chansons:

"Sahara"
"Bain d'épices" (ma préférée)
"La voix humaine"
"Le piano ivre". (Abîme-moi et L'amour sec, en étant généreux)

That's about it.
À vous de juger.

vendredi 2 mai 2008

Avoir plus de gâz pour son argent.


Quelques trucs pour les habitants des planètes 450 et proprios de bagnoles:
1-Ne pas faire le plein quand un camion-citerne remplit les réservoirs à une station donnée.
Cela cause un brasse-camarade du liquide dont les poussières se retrouveront en plus grande concentration dans VOTRE réservoir, puis dans le moteur de votre véhicule; résultat: pas bon du tout du tout pour le moteur.
2-Faire le plein tôt le matin, les réservoirs étant en terre, qui est froide le matin, favorisant une concentration maximum. La température se réchauffant en journée fait prendre du volume au précieux fluide qui prend plus de place dans votre réservoir si vous faites le plein en journée plutôt quand matinée.
3-Quand vous faites le plein, mettre le débit au minimum plutôt qu'au maximum. Vous aurez plus d'essence par un débit lent versus un débit rapide. Par l'élimination des vapeurs crées que vous paierez et qui retournent dans le réservoir de la station de toute façon.
4- Faire le plein quand votre réservoir est à moitié. L'essence s'évapore moins rapidement de cette façon.
5-Déguisez un camion quelconque en véhicule d'urgence avec un gros réservoir à l'intérieur. Vous stationner ensuite au-dessus d'un couvercle de station et pomper à l'aide d'une pompe.
6- Faites le sans-dessein et le plein, aux extrémités d'une station tout en vérifiant la présence de caméras, puis crissez votre camp sans demander votre reste à vos risques et périls...
Bonne chasse au gaz!