Serait-ce que le réalisateur d'un film, par son oeil ciné, sa direction et sa mise en scène, recueillerait la matière première en parcelles, pour qu'ensuite le monteur assemble le collier en un produit final?
La "fabrication" d'un film n'est-elle pas effectuée lors du montage?
Étape décisive dans tous les cas d'interprétation, nécessitant une complicité totale entre les deux.
3 commentaires:
Je trouve très difficile de distinguer les deux "étapes"; ne crédite-t-on pas de toute façon le réalisateur pour un bon coup (et, pourquoi pas: ne discrédite-t-on pas le monteur pour un mauvais coup?)? Le texte "Le paradoxe du monteur" de Yann Darré est très intéressant en ce sens (CinémAction no 72, 1994, p. 186‑191.) puisqu'il relate cette dualité entre invisibilité et rôle fondamental du monteur. Je crois qu'on peut tout de même admettre que, dans la plupart des milieux, le rôle du réalisateur est davantage mis de l'avant que celui du monteur, même si, en effet, la complicité est probablement essentielle entre les deux individus. Mais, si on parle de "la réalisation" versus "le montage", il est très difficile de discerner les deux (sauf en classant chaque élément formel dans une catégorie précise).
Le monteur,orfèvre de l'ombre qui sépare,rassemble,coupe et réunit.
Bien malin qui peut départager entre les deux postulants au visionnement effectivement, à moins de les connaître perso et encore! Cela fait partie de la magie du cinéma sans doute.
Réalisation,photographie,montage, n'avons-nous pas là la trinité du cinéma?
Amen?
J'aimerais lire ce texte auquel tu fais référence. Je googlerai, merci.
Tu sais quoi Simon, j'ai oublié "kotchose" d'encore plus important puisque je parlais des composantes essentielles...
Le scénario, la base en béton:
l'écriture. Le cinéma commence là.
Je me souviens plus qui a dit ceci:
(Je paraphrase)
"Un mauvais réalisateur peut ternir un bon scénario,mais le meilleur ne sauvera jamais une mauvaise écriture".
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