vendredi 22 février 2008

Droits des réalisateurs québécois.

À lire l'éditorial de Marie-Claude Loiselle , du magazine 24images, on vit encore une époque FÉODALE, en ce qui concerne les droits d'auteurs (inexistants) pour les réalisateurs de cinéma québécois qui sont encore assujettis au bon vouloir des producteurs, qui dictent leur 4 volontés à tous les pouvoirs en place en 2008 depuis plus de 30 ans. TRENTE ANS. Je sais pas vous, mais moi, ça me met en colère. On croit rêver tant on se sent en un siècle révolu depuis des lustres.


Déjà dans les années 80 au CEGEP, on me disait dans mes cours cinéma que le producteur au Québec, c'est le ROI qui empoche et dicte les règles. Faudrait le descendre du piédestal, le roi-producteur, et vite fait. On vit où là?! En quelle année?!
" Dans le désert, à une époque RÉVOLUE ", dirent-ils en choeur.
Au plus fort la poche du premier venu qui connait rien, mais qui a le CASH.
Et ta soeur, elle grimpe aux arbres?!

Je vois qu'en 2008, rien n'a changé après tant d'années de stagnation pour les droits d'auteurs. Faut le faire. Chapeau messieurs les producteurs(trices) de mes deux.

On a pourtant tous des cellulaires et internet haute-vitesse, et les scénaristes américains ont fait des gains récemment...Et les réalisateurs québécois ne touchent aucun droits de l'exploitation commerciale de leurs oeuvres. Wow, c'est cool. Bienvenu au Kébek.

On reste des "DEMEURÉS" quant aux droits d'auteurs.
Les "péquins demeurés" se font toujours baiser en 2008 mon commandant, ça baigne, pas de changement à l'horizon. La mer est calme pour les producteurs mon commandant, ils peuvent continuer à les baiser...

À ces messieurs/dames les producteurs qui profitent de généreuses subventions, en prétextant outrageusement le "risque cinématographique" pendant que vous roulez carosse à outrance... (Ça vaut pour tous les producteurs en herbe, (musique, arts de la scène etc,) :

Fuck You. Your day will come soon je l'espère. Quelqu'un quelque part, vous descendra de votre chaire, vous et toutes vos règles de merde qui ont toutes à voir avec le cash mais rien avec l'art, la relève et la liberté.

J'espère ce jour... L'argument de considérer le réalisateur comme le simple maillon d'une chaîne revient à dire qu'Henry Ford était un maillon de l'automobile. C'est non seulement minable, mais irrecevable et totalement méprisable. C'est la définition du mot "véreux". Allez vous rhabiller les producteurs, VOUS êtes un maillon. Je me retiens d'être encore plus vulgaire pour ne pas faire un Richard Martineau de moi... Il appartient aux réalisateurs(trices) de faire valoir leurs droits par tous les moyens, et que les politiciens modifient la législation une fois pour toute.

En attendant, j'aimerais mieux m'auto-produire, paumé à l'os en bicyclette, libre et la tête haute; que doré dans votre véhicule 4 roues motrices dictatorial, le dos courbé et le nez sur votre asphalte...

En fait, j'emmerde toutes les dictatures, mais la vôtre -(msieurs/dames les producteurs/trices)-pue encore plus, parce que LOCALE, ARTISTIQUE et QUÉBÉCOISE.

S'il faut que l'on se tire dans le pied culturellement en laissant les producteurs s'accaparer le gâteau dans un tout petit marché qu'est le Québec en partant, on comprendra que ce petit peuple est né pour un tout petit pain rassis.

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