samedi 28 avril 2012

Musique





Zubin Mehta voit en avant ici.
Je n'ai qu'à regarder ses gestes précurseurs
en même temps de l'écoute orchestrale et le rendu.

Un véritable chef prévoit, au contraire des gestionnaires
qui réparent tant bien que mal après avoir trop attendu,
lorsque ça casse.

Les visionnaires de génie protègent leurs arrières
et projettent leur oeil loin devant.

mardi 24 avril 2012

Pif Paf Pratte .



Petite frappe et les élucubrations tiennes que tu n'arrêtes pas de nous servir. Merci Yvon.

Tête de noeud porte-à-voix, BeBop Oloulaa de la Grosse Presse du Samedi des marais...
J'ai une sainte horreur des moralisateurs en tous genres, toi en premier.







Que ton temps soit compté, comme il l'est pour nous tous.

Il est bien terminé le temps des gants blancs.
Je les laissent tomber avec ton genre
et tous ceux et celles qui te ressemblent en même temps.


Be my guest.





dimanche 22 avril 2012

Mal-bouffe = risque de maladie






Eh oui.
Malgré tous les anti-vomitifs qu'ils peuvent y mettre,
leur moulée peut rendre le meilleur système immunitaire mélade.

Un type est sorti d'une de leur succursale en civière.
Ché pas vous, mais chez-moi le Roi du Burger
peut se rhabiller.


samedi 21 avril 2012

Combattre le feu avec l'huile du mépris











Le vendu aux intérêts corporatifs qui nous tient lieu de premier ministre se trouvait hier
au Palais des Congrès de Montréal pour mousser son obsessif projet de braderie nationale
qu'est le Plan Nord.
(lire plutôt:Plan Mort)

Tel un mérou dans l'eau, notre digne représentant y alla de quelques blagues méprisantes
au sujet de la grève étudiante devant le parterre de ses amis requins-minier riant à gorge déployée.
Prenez garde de ne pas vous étouffer avec vos crevettes les amis.

Voyez comme il est à l'aise pendant que ces images tournées à peu près en même temps
à l'extérieur de l'édifice voyageaient un peu partout sur la planète.
Voyez comment il ajoute l'insulte à l'injure en riant ses propres blagues sinistres.

Regardons le masque du dinosaure tomber; comme si on l'avait ignoré depuis son accession
au pouvoir.

Un peu plus tard pour se défendre, il a dit avoir été cité hors contexte(!!) et qu'il ignorait
ce qui se passait à l'extérieur.(!!!)
Le Roi Charest, personnage le mieux informé ignorant ce qui se passe à l'extérieur
de son château, bien sûr. Contemplons sa Majesté l'Arrogance et la Suffisance Suprêmes.
Le premier homme de la province croit peut-être qu'on va avaler cette couleuvre
de l'ignorance prétendue; faut vraiment tous nous prendre pour des demeurés.
Tentatives de justification et d'éclaircissement ratées; j'y vois bien plus
un assombrissement additionnel du personnage par lui-même, qui ose ensuite
exiger la condamnation des "violences" étudiantes de la part
de leurs porte-parole pour entamer un semblant de négociation.

C'est abject et d'une hypocrisie sans nom.
Comme si ce n'était pas assez, il ne se passe presque pas un jour
sans qu'on assiste à des scandales de corruption,de collusion,de trafic d'influence,
de fraudes, nommez-les toutes et ce, à tous les niveaux politiques du Québec.
Si j'étais vulgaire je dirais que la marde sort quotidiennement par tous les tuyaux.
Je n'ignore cependant pas que partout où il y a de l'humain il y a de l'erreur,
mais de voir toute cette corruption érigée en système tentaculaire
donne la nausée.

Crise sociale majeure, délibérément nourrie par le laisser-faire de ce gouvernement.
Consolons-nous à l'idée d'élections prochaines, en espérant un taux de participation
record de toutes les couches de la société avec un appel particulier envers la
jeunesse.

On est mûrs pour un GRAND ménage printanier.



jeudi 19 avril 2012

Dérive fasciste




Ce matin même, au centre-ville de Montréal.

"Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe,
il flotte,quand il montre le bout de son nez,on dit: C'est lui?
Vous croyez? Il ne faut rien exagérer!
Et puis un jour on le prend dans la gueule
et il est trop tard pour l'expulser. »
- Françoise Giroud, écrivaine française


Un gouvernement méprisant sa jeunesse
méprise son propre avenir.Vous n'avez pas idée,
chers lecteurs,à quel point les médias de masse
désinforment, manipulent les faits,
déforment la réalité au profit du pouvoir indigne en place.
C'est un chance d'avoir internet pour voir
ce qui se passe ici en ce moment.

En quoi ces gens pacifiques méritaient une telle violence
policière?! Les arrestations arbitraires augmentent,
on force des profs à enseigner,des firmes de sécurité
privées envoient leurs sbires dans les universités,
matraques à la ceinture.

Gouvernement de sourds et aveugles laissant volontairement
s'étirer une grève historique afin de pouvoir ensuite
dénoncer des actes de vandalisme pour tenter de s'attirer
la faveur de l'opinion publique,tout en brutalisant
des manifestations pacifiques.
C'est ignoble.

Je croyais pas un jour ressentir une telle honte
et un tel dégoût devant un gouvernement.
J'ai honte depuis 2003, année où John James Charest
fut porté au pouvoir.

Délire kafkaïen à Gatineau




Ou comment prendre un canon pour tuer une mouche sans se fatiguer.


Photo: K-Rin Glandon

mercredi 18 avril 2012

Le Mal être




Je n'ai pas vu son précédent: AntiChrist
mais j'en ai vu plusieurs:
Breaking the Waves, The Kingdom, The Idiots,
Dancer in the Dark, Europa...
Lars Von Trier a récemment souffert et souffre encore
des séquelles d'une dépression nerveuse
au sortir du visionnement de son dernier film:
"Melancholia".

Malgré une scène d'ouverture transcendante
et imaginative à souhait durant 7 bonnes minutes
sans un seul mot prononcé,
j'ai trouvé le reste du film plus difficile,
redondant et mégalomane sur les bords.
Le feu sacré couve toujours
mais est ici pas mal évacué au profit d'un témoignage
psychologique par actrices interposées.

Casting int'l et performances d'acteurs irréprochables.
Kirsten Dunst la première, en mariée dépressive.
(Prix d'interprétation mérité)
Charlotte Rampling,Stellan Skaarsgard,Kiefer Sutherland
remarquables.
Un grand maître déprimé s'exprimant par la caméra
pour témoigner de sa dépression nerveuse
via ses personnages.C'est déjà ça de donné à sa façon.
C'est aussi le sujet d'une cérémonie de mariage
qui virera au vinaigre puis à la fin du monde.

Perso, je m'attendais à plus après une telle scène
d'ouverture, digne de son grand talent de cinéaste.

Bref.
Ni réjoui, ni déçu.

dimanche 15 avril 2012

Merci, Nicolas Dickner

Merci d'avoir présenté et partagé le travail
de l'écrivain à travers ton oeil signé
durant 6 belles années.
Ta vision personnelle du monde à travers des chroniques
hebdomadaires au Voir a certainement profité
à bien des gens.

Merci aussi à Tristan Malavoy-Racine
d'avoir permis tout cela.
Chapeau à toi pour la liberté accordée.

Bonne route les amis.

Je me souviendrai
du sens aigüe de l'observation,
de l'humour,des subtils détours narratifs
et de la rigueur intellectuelle à chaque semaine
appliqués pour nous emmener au centre
de ta pensée.

Elle me manquera.
Je renouerai avec elle en lisant
tes bouquins anciens et futurs.

Have fun, Mister D.

Addendum(17-04):

Un recueil de ses meilleures chroniques parues dans l'hebdo
susmentionné fut publié en novembre dernier sous le titre:
"Le Romancier portatif" aux Éditions Alto
et dont les profits de la vente seront versés
à la Fondation pour l'alphabétisation.

Votre esprit -j'oserai même ajouter votre âme-
se réjouiront je l'espère du menu livresque,
favorisant en même temps l'accessibilité
des lettres à des personnes moins choyées
par la vie.
C'est beau de voir un grand talent
aussi altruiste.

52 chroniques rassemblées.
Difficiles à décrire tant l'unicité
de la vision et des angles(j'allais écrire de l'angle)
empruntés partent ou aboutissent au centre vers ses côtés
ou l'inverse. C'est rarement dispersé et la plupart du temps
focusé sur un seul ou deux sujets par chronique.

Lire Dickner ressemble à l'écoute d'une musique inconnue
à mes oreilles.Un compositeur.Original.Il réfléchit beaucoup,aussi.
Chose assez rare en 2012 vu la quantité astronomique d'interprètes
jouant une partition qui les précède de plusieurs années.
Il nous parle souvent du métier d'écrivain,
sa tuyauterie, ses aléas, ses difficultés.
Bref, il travaille fort et ça se voit même pas.
J'ai très rarement lu un écrivain capable
de transmettre à ses lecteurs le résultat
de telles observations microscopiques avec autant de bonheur
et d'humour.

Lisez-le si ça vous tente,
vous m'en donnerez peut-être des nouvelles.

Blague du dimanche






Merci Anne des Ocreries.
Fou rire jurant avec la morosité ambiante.

dimanche 8 avril 2012

Joyeuses Pâques!




La musique est assez poche, surtout celle des génériques.
Le film est cependant bien bon.
Très bon même.
Pas un inconditionnel de Tim Burton mais presque.
Sans lui, la cinématographie mondiale
manquerait sa signature et dans ce cas-ci
assez pétée merci.

C'est somptueux dans le pestacle;
imaginatif, original, imprévisible
ET critique sociale assez virulente par moments.
Sans compter le soin méticuleux qu'il apporte
au scénario et à l'image. Casting irréprochable.
Djeuni Depp excelle dans le rôle.

Fervent fantaisiste à l'imagination débridée.
Tim Burton fait beaucoup de bien à l'humanité.

Merci, Tim.

Deux doigts





Merci à Mélissa.

Un chauffard dans le rang

J'étais entre chien et loup, en période de légère insomnie.
Je me souviens avoir regardé l'heure
après son passage: 04:15 approximativement.
Exactement là où j'étais; ni endormi,ni réveillé.
Au point où ta conscience permet une perception
aigüe de tous les environnements du corps et de l'esprit
lorsqu'ils sont à l'horizontale en même temps de la possession
et l'expérience du bruit et ses distances sur une route
de campagne familière.

Le bruit qu'il a fait est indescriptible.
Il aurait fallu mettre en place tout un système
de caméras et de micros pour capter son grabuge
hyper-rapide.
À l'oreille, il siffla comme une fusée. Terrestre.
Son moteur ne vrombissait pas, il rugissait.
Le son d'une mécanique automobile poussée à son extrême limite
en une seule seconde sur 400 mètres.

Le temps de dire ROUAHR... That's about it.
Une crevaison, une fraction de seconde
d'inattention, un quidam sortant de sa cour
et c'est la mort bruyante au rendez-vous.

J'ai fait des folies de vitesse.
Je suis pas différent des autres,
j'ai été fou et le suis encore.
Je choisissais cependant des endroits
isolés et sans maisons proches de la route
pour donner libre cours à ma jeunesse.

Ce n'est pas le cas de celui dont je parle ici.
L'endroit en question est en ligne droite
sur 2 kilomètres mais les maisons sont
en grande majorité très près de la route,
en plus d'être assez nombreuses.

Je connais ce coin d'pays comme le fond
de ma petite poche arrière de droite.
Une vitesse aussi folle dans ce rang
m'a frappé comme une claque en pleine face.

Il roulait très facilement à 140km/hre
dans une zone de 70. Ce n'est pas
la première fois qu'il sévit sans que quiconque
puisse l'identifier jusqu'à maintenant parait-il.
À cette vitesse que j'estime très conservatrice,
n'importe lequel chauffeur peut frapper un mur
dans cette région de campagne où les gens reculent
et avancent un peu nonchalamment de leur propriété.
Ben relaxes.

Il existe en ce monde des faits divers
de fous du volant s'encastrant
dans une maison, se tuant ou tuant d'autres
innocents par négligence et d'autres façons.
C'est ici un cas répétitif qui m'importe
dans ce coin de la planète.

Je tenterai de connaître la vérité,
peu m'importe son âge et ses résultats
improbables.

vendredi 6 avril 2012

Vieille Histoire



AVANT: "Nous vous servirons" APRÈS: "On se servira"


Via Anne des Ocreries et Marco Manfredi.

Quatuor Mains Libres





Il est de retour au grand bonheur de nos oreilles.
Ce soir 20 hres,à la salle Louis-Philippe Poisson
du complexe de la Maison de la culture à Trois-Rivières.
374 des Forges

Billets en vente à la porte au coût de
20 malheureuses piastres.

Pour ceux ne pouvant y assister,
le concert sera retransmis en direct ce soir
20 hres à cette adresse.


Gratos!
Cé ti pas bo la techno.

Site officiel

lundi 2 avril 2012

Libres

Il faut garder la parole et l'écrit libres
de toute influence.

En 2012 comme en 1990, 1970, 1860, 1769 ou 1642.

Les habits et politiques changent
mais non la volonté ni le désir
d'un monde meilleur à travers les époques.