dimanche 15 avril 2012

Merci, Nicolas Dickner

Merci d'avoir présenté et partagé le travail
de l'écrivain à travers ton oeil signé
durant 6 belles années.
Ta vision personnelle du monde à travers des chroniques
hebdomadaires au Voir a certainement profité
à bien des gens.

Merci aussi à Tristan Malavoy-Racine
d'avoir permis tout cela.
Chapeau à toi pour la liberté accordée.

Bonne route les amis.

Je me souviendrai
du sens aigüe de l'observation,
de l'humour,des subtils détours narratifs
et de la rigueur intellectuelle à chaque semaine
appliqués pour nous emmener au centre
de ta pensée.

Elle me manquera.
Je renouerai avec elle en lisant
tes bouquins anciens et futurs.

Have fun, Mister D.

Addendum(17-04):

Un recueil de ses meilleures chroniques parues dans l'hebdo
susmentionné fut publié en novembre dernier sous le titre:
"Le Romancier portatif" aux Éditions Alto
et dont les profits de la vente seront versés
à la Fondation pour l'alphabétisation.

Votre esprit -j'oserai même ajouter votre âme-
se réjouiront je l'espère du menu livresque,
favorisant en même temps l'accessibilité
des lettres à des personnes moins choyées
par la vie.
C'est beau de voir un grand talent
aussi altruiste.

52 chroniques rassemblées.
Difficiles à décrire tant l'unicité
de la vision et des angles(j'allais écrire de l'angle)
empruntés partent ou aboutissent au centre vers ses côtés
ou l'inverse. C'est rarement dispersé et la plupart du temps
focusé sur un seul ou deux sujets par chronique.

Lire Dickner ressemble à l'écoute d'une musique inconnue
à mes oreilles.Un compositeur.Original.Il réfléchit beaucoup,aussi.
Chose assez rare en 2012 vu la quantité astronomique d'interprètes
jouant une partition qui les précède de plusieurs années.
Il nous parle souvent du métier d'écrivain,
sa tuyauterie, ses aléas, ses difficultés.
Bref, il travaille fort et ça se voit même pas.
J'ai très rarement lu un écrivain capable
de transmettre à ses lecteurs le résultat
de telles observations microscopiques avec autant de bonheur
et d'humour.

Lisez-le si ça vous tente,
vous m'en donnerez peut-être des nouvelles.

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