samedi 28 avril 2012

Musique





Zubin Mehta voit en avant ici.
Je n'ai qu'à regarder ses gestes précurseurs
en même temps de l'écoute orchestrale et le rendu.

Un véritable chef prévoit, au contraire des gestionnaires
qui réparent tant bien que mal après avoir trop attendu,
lorsque ça casse.

Les visionnaires de génie protègent leurs arrières
et projettent leur oeil loin devant.

4 commentaires:

Anonyme a dit...

arrête de te la péter à la dantoc

mélanchonlia t'a marqué ?

c'est tout simplement masochiste, cette musique. et ça aspire à la fin du monde en soi. y'en a qui sont doués pour te foutre la chiasse. bien grandiosement.

si seulement ils osaient regarder les choses tellement en face qu'ils s'en retrouveraient tout cons, et tout lavés de ce grandiose de merde...

la beauté devrait rester positive.

donner plutôt que prendre... mais c'est de l'art, hein ?

allé, bise, vas te raser

Yvan a dit...

:)
Tu parles de Maurice
C ou G(?)Dantec.
Lu quelques articles de lui mais aucun de ses bouquins.C'était pas inintéressant.Tu fais souvent référence à lui.

Ouais,ça m'a marqué Mélancholia.
Me souviens plus de qui cette
phrase d'une critique positive mais ça résume assez bien le film:
"Divinement désagréable".

Ça m'a carrément confronté
à ma part d'ombre.Un Von Trier
majeur et dépressif qui peut
agacer au plus haut point.
Vers la fin du film,
une phrase:
"La Terre est démon,
personne ne s'en ennuiera".
Sentencieux et prétentieux
de la part d'un grand cinéaste
en dépression.
Ya tant de choses et d'êtres
si beaux ici; malheureusement
ce ne sont pas eux qui triomphent en ce moment,au contraire j'pense.

La beauté de l'art rassemble
la noirceur et la lumière.
Pas d'accord avec ton affirmation
il va sans dire.
T'es membre de la Congrégation
Positiva?

Prends "Le Cri" d'Edvard Munch;
un exemple parmi tant d'autres.
Quand j'ai vu l'original
la première fois il a fallu
poser mes fesses sur un banc
tant ça m'a sonné.
Une peinture du désespoir sublimé
par un talent lumineux.

Bref,vois donc ce film.
J'ai cependant l'impression
que tu n'aimeras pas.

Reste cette magistrale ouverture
de Wagner.Je la mettrais à fond
les hauts-parleurs après avoir
essayer de regrouper ma famille
et/ou mes amis autour du meilleur champagne possible en cas
d'annonce finale.

bise,coupe les poils
de ton nez qui dépassent.

Anonyme a dit...

je suis un positif désespéré, je crois.

quand j'ai vu le cri de munch, me suis dit qu'il était moi (le portrait) dans une tranche de vie exilée par des tarés sur une voie de garage aménagée par des cons très puissants + ontologies nerveuses

melancholia, c'est une réflexion sur la mort, et l'inquiétude ou non que l'on doit entretenir vis à vis d'elle. plus t'as peur de la mort, plus tu seras barré et inquiet. mais le mal être de la soeur blonde vient de sa mère, et de sa philosophie implacable rejentant la tendresse. sa mère "voue un culte à la mort et regarde la vie avec mépris" un peu comme une nazi... et son pauvre père, un jouisseur maladroit et vieillissant, lui laisse un billet nullissime en guise d'au-revoir.. elle cherchait pourtant un lien de tendresse je crois, en l'invitant à rester.. mais une fois la tendresse morte, il ne reste que ce qui suit. assumer la mort promise par l'étoile, et guider les vivants dans une voie exempte d'inquiétude face à elle. le guide comme détachement.

(mange mes poils de nez dans ta pizza qui pue la chatte de vieille remplie de déjections martiennes tellement si blèmes)

Yvan a dit...

Meh...Peut-être.