mardi 20 juillet 2010

Ces temps-ci...

Ce que j'aime ne me paie pas et est trop absent.
Ce que je n'aime pas me paie et est trop présent.

17 commentaires:

Trader a dit...

C'est l'éternel combat pour la plupart d'entre nous...

Blue a dit...

Reste à s'absenter de ne pas aimer
Reste à ne pas trop payer de ne pas être...

piedssurterre a dit...

Oui, y a des moments où on a l'impression que sa vie tourne à l'envers.
Je comprends ça, ça me le fait souvent.
Faudrait pouvoir envoyer valser tout ce qui ne va vraiment pas, mais la tâche est difficile - piégés que nous sommes- car c'est ce qui ne va pas qui alimente parfois notre existence (du moins le croyons nous).

Blue a dit...

Tiens , pour toi:

http://www.youtube.com/watch?v=XuOSwppg8rc&feature=player_embedded#!


:-)
Tu m'en diras des nouvelles....

anne des ocreries a dit...

Bien résumé, et je compatis à cet embarrassement d'une vie qu'on aimerait souvent plus disponible ! tu vas avoir des congés, quand même ?

Laure K. a dit...

la banane !
:0()

Yvan a dit...

Ce Katerine,il est impayable.
"Marine le Pen"!
:o)

Anonyme a dit...

Il faut trouver le plaisir là où on ne le voit pas. Faur recréer les bonnes circonstances ou bien s'affairer à changer d'occupation ou à changer d'employeur ou à changer de... vie.

Mais je crois qu'il est plus facile de changer sa propre vision.

Accent Grave

Yvan a dit...

Sa propre vision...
Ouais t'es Zen ce soir,
Accent.Sérieux,merci à toi.
Tu prouves une fois de plus
la valeur de tes interventions
ici.
À qui est-ce la responsabilité
de changer sa vision,
les plus jeunes ou les plus vieux?
Sages paroles jouissant probablement d'une retraite dorée,
mais je peux me tromper
sans égards à ma vision
de la chose.

Un quidam faisant le tour
d'une merde qui lui tombe dessus
comme un orage n'y prendra généralement pas beaucoup
de plaisir; même s'il porte
un stétoscope,des lunettes 3D
ou une caméra HD collés à son crâne malgré toute l'ouverture possible.

Cependant, entrevoir l'aspect positif d'un évènement négatif
reste possible dépendamment
de l'imagination.

Vous vous blindez tellement
d'aplomb et avez tellement
de bonnes réponses qu'il devient
presque inutile d'argumenter
contre vous.

J'ai bien dit "presque",
car c'est vendredi soir.
Nous reprendrons cette causette
une autre fois avec grand plaisir.

piedssurterre a dit...

Yvan,
Parfois on sent confusément qu'on est pas à sa place.
Il suffit parfois de tenter quelque chose pour avoir une réponse.
Mon fils aîné s'est accordé trois mois de voyage sac sur le dos en Thaïlande et en Malaisie.
Il est rentré il y a quinze jours en ayant eu la confirmation de tout ce qu'il sentait et l'empêchait d'être heureux ici. Il prépare désormais son départ là bas pour vivre autre chose, pour se réconcilier avec lui même et se défaire de tout ce qui l'encombrait. C'est sans doute difficile à faire, mais moi, bien que déchirée à l'idée de le voir partir si loin de nous, je ne peux qu'approuver sa décision et me réjouir pour lui.
Trouver sa voie, c'est quand on est jeune qu'il faut le faire. Pas attendre le temps des regrets, c'est trop triste sinon.
Bises.
FranFran

Trader a dit...

Permettez-vous de commenter ce dernier commentaire.

Les séjours à l'étranger ne sont pas nécessairement des solutions absolues. Cela dépend de plein de choses, entre autres de l'âge du futur immigré et surtout de sa maturité.

Dans plusieurs cas, il y a un désir de fuite inconscient qui sous-tend ce genre de démarche. Je ne dis pas que c'est le cas ici - je ne le connais évidemment pas -, sauf que je voulais apporter cette nuance sur la relativité d'un tel projet.

Parce que, souvent, tôt ou tard, ça rattrape le "voyageur", le cas échéant.

Trouver sa voie peut aussi très bien se faire sur la bitume à Montréal comme ailleurs en province. Le lieu n'a souvent d'autres rôles que celui d'un attribut exotique et cet aspect finit par s'évaporer au fil du temps, selon la durée du séjour.

Salutations,

Anonyme a dit...

Nous ne sommes plus vendredi soir.

Au sujet de cette merde qui, soit disant, nous tombe dessus, sachez qu'une merde, ça peut être chaud et réconfortant, surtout en hiver (rire).

« La vie est une beurrée de marde et plus tu vieillis, moins y reste de pain ». Aussi bien considérer que la merde est le crémage de la vie (rire), de cette façon, on ne se plaindra pas du reste.

On me prend toujours pour quelqu'un d'autre. Plusieurs croient que je suis prof! J'aurais aimé ça. D'autres pensent que je suis journaliste ou universitaire: mauvaise réponse. Jusqu'ici personne ne m'avait imaginé en retraité, jouissant d'une retraite dorée en plus!

Changer de job, changer de vie, changer un organe malade, cest pas possible pour tout le monde. Voilà pourquoi je pense qu'il est plus facile de changer sa vision des choses et cesser de courir après le «bonheur». Quelle utopie que cette course au bonheur!

La vie est trop courte pour tourner en rond, j'ai donc décrété que j'étais heureux. Notez bien, ça m'empêche pas de changer de boulot quand j'en ai envie mais changer de boulot ça fait partie des broutilles.

Accent Grave

P.S.

C'est pas vrai qu'on ne peut discuter avec moi, vous avez mon adresse courriel.

Claudio Pinto a dit...

Cher Yvan,

On te dit ici tout ce que tu sais déjà. L'esprit nous lance un signal d'alarme, jusqu'à ce que le corps réponde plus impétueusement aux colères de l'âme. C'est à ce moment qu'on s'arrête, enfin, pour faire ce qu'on aime - mais pourquoi se rendre jusque là avant de se lancer? La vie est courte, mais plus encore la vie du talent, disait Schopenhauer. Ne pas laisser passer ces instants où la vérité cogne à notre porte. As-tu lu les Nourritures terrestres d'André Gide ? Moi, pas, mais je sais (je sens) que ce que j'écris ici est sur la même tonalité que quelques passages de ce livre.

On souffre car d'autres beautés veulent de notre être et qu'on leur en empêche.

Alors vendons voitures et iPhone, Pléiades et bijoux et créons!

p.s. étrange, hier soir, à la maison d'une amie, sur le Plateau (Céleste pendaison de crémaillère sur mon blogue), je pensais te croiser. Il y avait de ta sensibilité dans l'air...

Claudio Pinto a dit...

@ Helenablue,

vos mots "Reste à s'absenter de ne pas aimer
Reste à ne pas trop payer de ne pas être..."

Cela est très beau. Le premier vers vient du père, le second de la mère.

Yvan a dit...

Chouette ce fil de discussion,
vous êtes tous(tes) très
pertinent(e)s,sans exception
et suis d'accord avec vous.
Vous dites de très belles
choses qui portent à réflexion.

Coup de blues passager,
ça va aller...

@Trader

C'est l'éternel combat entre
devoir gagner sa croûte et
faire vraiment que ce que l'on
aime,ouais.C'est comme ça pour
la majorité d'entre nous.

@Blue
Que dire de plus!
Ces 2 très belles phrases
frappent en plein dans le mille.

@FranFran
Envoyer tout valser,c'est
bien tentant parfois mais ce
ne serait pas simple comme au
cinéma en réalité.
Ma voie fut trouvée très tôt,
le problème c'est son accès
à temps plus que partiel.:)
Des regrets? Le moins possible!

@Anne
Ouais j'ai bien quelques
congés cet été mais pas de
vacances pendant l'été.
C'est soit avant ou après.
Ancienneté oblige mais ça fait
tout de même 7 ans que je bosse
au même endroit,c'est chiant
à la longue.

@Accent
Nous sommes samedi soir
et vous souhaite bon dimanche
à l'avance.:)
Je sais pas pourquoi mais j'aime
parfois vous agacer un brin.
N'en prenez pas ombrage svp.
Quoiqu'il en soit j'aime bien
cette notion de vision différente
des choses et trouver du plaisir
là où il n'est pas toujours
"visible",remettre les choses
dans leur juste perspective.

Au plaisir.

@Claudio
Très bien dit!
Belle et juste citation
de Schopenhauer.
Pas lu le Gide.
Tu sais,se faire dire
des choses que l'on sent
ou sait d'une autre façon
par des lecteurs aussi allumés
et remplis de sollicitude
me réchauffe le coeur.


Créons!

Anonyme a dit...

c'est à cause des multinationales, tout ça, te fais pas de bile, on les baise quand on veut en foutant rien dutout tout à coup, tous ensemble, pénards...

http://www.youtube.com/watch?v=RXtfEZ5b0hc

bise

Yvan a dit...

Salut jp.
Long time no see.

Si tout le monde foutait
rien d'un coup pendant
quelques jours c'est tout
le systême du boulot
qui foutrait l'camp.
Et ce serait bien fait
pour sa gueule mais
tout le monde obéit
alors rien ne se crée
vraiment.