mardi 27 juillet 2010

Ces rires sonores

Les rires d'un enfant près de nous
sont encore plus perçants
que les rayons de soleil traversant
les nuages pour atterrir sur nos visages.
Ils sont musique incarnée par la légèreté
de la voix humaine renouvelée,
poursuivant ainsi notre aventure
à travers les générations.
Ils la poussent en avant de leurs prédécesseurs,
one musical step further,no matter what.
Ils sont le prolongement d'un rêve entre deux êtres
qui s'aiment, malgré tout le bruit et la destruction
que notre monde actuel peut semer et entretenir.

.....

On veut souvent les mômes coûte que coûte
à tout prix, ou par accident de passion.
D'accord, mais à quel prix de l'héritage
légué et/ou accidentel?

J'observe autour de moi que le don de soi
et l'abnégation absolument nécessaires
à cet acte sans retour ne font pas
toujours partie du processus décisionnel,
une fois constaté le sacrifice
quotidien de l'éducation d'un enfant
et du chapeautage que cela implique.
Il est difficile de mesurer son ampleur
avant la naissance mais les traits
de caractères et maladies génétiques
peuvent ou ne peuvent pas se perpétuer,
autant que les ressemblances physiques.

On ne peut qu'imaginer cette ampleur,
c'est d'ailleurs ce que la plupart font.
Le vivre est une autre histoire
puisqu'on ignore en partie
jusqu'à l'accouchement si la progéniture
est "saine" ou "archi-saine" puisqu'il existe
une bonne part d'imprévu contre laquelle
peu sont préparés, malgré la belle grossesse.
L'important n'est-il pas de mettre au monde
un bébé en santé?

(...)

"Ah vous aimeriez quoi chers
parents en devenir?"

-Un bébé en santé!

-On vous le souhaite de tout coeur!


L'engeance; cette racine naissante
qui deviendra fleur, ronce ou entre les deux,
dépend d'une part des guides donnés
puis du libre-arbitre qu'ils se forgeront en vieillissant.
Mon expérience personnelle me dit que l'être humain
est fleur ET ronce; capable du meilleur et du pire
malgré l'éducation reçue: bourgeoise, prolétaire
ou entre les deux et plusieures autres.
Je peux me tromper hein.

Quoiqu'il en soit il en faut du courage,
de l'amour et des souhaits pour procréer
et éduquer. De la sensibilité et de l'écoute aussi.
Je suppose que le premier de ces attributs
se trouve plus facilement, lorsque les deux suivants
sont omniprésents.
C'est souhaitable dans tous les cas mais pas une condition,
à voir ce monde qui se perpétue, héhé.

Anyway, :-)
en cette belle journée d'été,
je fais un câlin à tous les parents aimants
et respectueux qui n'infantilisent pas,
tout en persistant.


Happy summertime.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Sur le pont d'Avignon. Le coup frappa l'enfant à la machoire. Il resta debout. Sourirant. Le tirailleur: rien. Le fusil: aucun. Et il y avait cette aube et ce soir pleins d'expectations les plus brillantes.

S'il vous plait...

Poétudes

( ORDGALLER )

- Peter Ingestad, Sverige

Anonyme a dit...

Il faut surtout de l'amour. Quand l'amour est là, le courage et la persvérance viennent, l'effort est plus facile, naturel.

Accent Grave

anne des ocreries a dit...

Trop de gens posent des enfants sur terre juste "parce que ça se fait", sans aucunnement s'interroger. Dommage....