vendredi 29 février 2008

Réalisateur versus Monteur.


Serait-ce que le réalisateur d'un film, par son oeil ciné, sa direction et sa mise en scène, recueillerait la matière première en parcelles, pour qu'ensuite le monteur assemble le collier en un produit final?
La "fabrication" d'un film n'est-elle pas effectuée lors du montage?
Étape décisive dans tous les cas d'interprétation, nécessitant une complicité totale entre les deux.

dimanche 24 février 2008

Couches-toi à travers l'arbre, soleil.

St-Étienne des Grès, Mauricie, Québec.

Rien de tel que la campagne pour se calmer, prendre du recul, et voir la vie dans son ensemble.

vendredi 22 février 2008

Droits des réalisateurs québécois.

À lire l'éditorial de Marie-Claude Loiselle , du magazine 24images, on vit encore une époque FÉODALE, en ce qui concerne les droits d'auteurs (inexistants) pour les réalisateurs de cinéma québécois qui sont encore assujettis au bon vouloir des producteurs, qui dictent leur 4 volontés à tous les pouvoirs en place en 2008 depuis plus de 30 ans. TRENTE ANS. Je sais pas vous, mais moi, ça me met en colère. On croit rêver tant on se sent en un siècle révolu depuis des lustres.


Déjà dans les années 80 au CEGEP, on me disait dans mes cours cinéma que le producteur au Québec, c'est le ROI qui empoche et dicte les règles. Faudrait le descendre du piédestal, le roi-producteur, et vite fait. On vit où là?! En quelle année?!
" Dans le désert, à une époque RÉVOLUE ", dirent-ils en choeur.
Au plus fort la poche du premier venu qui connait rien, mais qui a le CASH.
Et ta soeur, elle grimpe aux arbres?!

Je vois qu'en 2008, rien n'a changé après tant d'années de stagnation pour les droits d'auteurs. Faut le faire. Chapeau messieurs les producteurs(trices) de mes deux.

On a pourtant tous des cellulaires et internet haute-vitesse, et les scénaristes américains ont fait des gains récemment...Et les réalisateurs québécois ne touchent aucun droits de l'exploitation commerciale de leurs oeuvres. Wow, c'est cool. Bienvenu au Kébek.

On reste des "DEMEURÉS" quant aux droits d'auteurs.
Les "péquins demeurés" se font toujours baiser en 2008 mon commandant, ça baigne, pas de changement à l'horizon. La mer est calme pour les producteurs mon commandant, ils peuvent continuer à les baiser...

À ces messieurs/dames les producteurs qui profitent de généreuses subventions, en prétextant outrageusement le "risque cinématographique" pendant que vous roulez carosse à outrance... (Ça vaut pour tous les producteurs en herbe, (musique, arts de la scène etc,) :

Fuck You. Your day will come soon je l'espère. Quelqu'un quelque part, vous descendra de votre chaire, vous et toutes vos règles de merde qui ont toutes à voir avec le cash mais rien avec l'art, la relève et la liberté.

J'espère ce jour... L'argument de considérer le réalisateur comme le simple maillon d'une chaîne revient à dire qu'Henry Ford était un maillon de l'automobile. C'est non seulement minable, mais irrecevable et totalement méprisable. C'est la définition du mot "véreux". Allez vous rhabiller les producteurs, VOUS êtes un maillon. Je me retiens d'être encore plus vulgaire pour ne pas faire un Richard Martineau de moi... Il appartient aux réalisateurs(trices) de faire valoir leurs droits par tous les moyens, et que les politiciens modifient la législation une fois pour toute.

En attendant, j'aimerais mieux m'auto-produire, paumé à l'os en bicyclette, libre et la tête haute; que doré dans votre véhicule 4 roues motrices dictatorial, le dos courbé et le nez sur votre asphalte...

En fait, j'emmerde toutes les dictatures, mais la vôtre -(msieurs/dames les producteurs/trices)-pue encore plus, parce que LOCALE, ARTISTIQUE et QUÉBÉCOISE.

S'il faut que l'on se tire dans le pied culturellement en laissant les producteurs s'accaparer le gâteau dans un tout petit marché qu'est le Québec en partant, on comprendra que ce petit peuple est né pour un tout petit pain rassis.

samedi 16 février 2008

Sondage

Comme ça mine de rien, par curiosité, à tous ceux et celles qui voudront bien répondre.


Quel format(Betacam,HD) offre le meilleur rapport qualité/prix, pour un cinéaste débutant(paumé) dans le court-métrage?


:-)

Merci à l'avance.

vendredi 15 février 2008

Total Chaos.


Anecdote:
Aujourd'hui j'ai rencontré un client avec un pitbull comme chien de compagnie. Il s'appelle Chaos.
Un gros bébé sur quatre pattes, licheux et pas malin pour deux sous. J'étais surpris de voir comment un PitBull peut être aussi inoffensif sur le moment... Vraiment. Il léchait tout ce qui est vivant, moi compris. Obéissant en plus. Une vraie soie... (Sauf que si l'idée lui venait de mordre, je suis pas certain.)
"Chaos, Chaos".
Au pied, Chaos! Lèches-toi Chaos! Z'auriez dû voir le clebs...Une tête à pas "s'astiner" avec, au cas où...
"It's a big baby", que le proprio m'a dit. Engagez-vous, rengagez-vous qu'il disait...
On veut l'chien, on veut Chaos. Bring me Chaos!
Chaos, ou rien. Et le Chaos lui, il veut quoi?
Du "namour" et du "naffection"... En tout cas, c'est ce que je donnerais-(sans conditions)- à un animal qui peut m'arracher un membre d'un seul coup de dents. Faut pas prendre de chance avec un être potentiellement dévastateur: du lamour du lamour. Rien que du lamour.
Et une bonne laisse.
:)

mardi 12 février 2008

Cliché conversation #8

"Chez le chiropraticien"



Le chiro, c'est un peu le mécano de la colonne vertébrale; je consulte régulièrement, histoire de maintenir la forme pour le travail.
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Il entre dans la salle, je suis déjà allongé, mon véhicule osseux fatigué par le labeur.

-Bonsoir monsieur Ivan, comment allez-vous?

-Bonsoir docteur, si j'allais bien je serais pas ici mais à part le dos, ça va.

-Je vais vous faire un bon traitement.

-J'y compte bien, allez-y à fond la caisse.Vous ret'nez-pas.

-Oui, vous êtes celui qui aime quand ça craque! (pendant qu'il m'osculte les vertèbres)
Le côté droit du cou est raide.

-Ouais, sinon ça vaut pas l'coup ni l'prix. Faut bardasser ma carcasse sinon chu frustré hihi.

-Vous faites bien de me l'rappeler, inspirez puis expirez totalement... (il appuie fermement d'un coup sec sur les lombaires en montant, puis les dorsales)

-"Augh" -fis-je. Pourquoi les gens ont autant de problèmes de dos à votre avis?

-La nature de leur travail, et le fait que l'être humain n'est pas totalement adapté à marcher
debout .

-On est pas encore adapté à la marche debout?!

-Non, l'être humain a encore un penchant pour le "quatre pattes", d'où les dos ronds.

-À voir le comportement de plusieurs dans la vie, je suis pas étonné.

-Effectivement.

-Beaucoup peinent à se t'nir debout, au propre comme au figuré! (Il me prend la tête et la tord d'un bord puis de l'autre dans un craquement de cervicales bienfaisant)

-Ah ça, c'est un autre sujet.

-Aaahh ouais, à quatre pattes on a deux points d'appui mais on se place en-dessous de tout, c'est bon pour sucer. Le mieux serait d'avoir deux pieds greffés aux genoux pour faciliter la transition.

-Haha, vous manquez pas d'imagination! Saviez-vous que le petit orteil disparaîtra probablement dans l'évolution de l'homo-sapiens?

-Ah bonne nouvelle, ça évitera la souffrance inutile; mais je crains que la connerie ne reste, à
travers les âges.

-Pourquoi?

- Parce qu'eul petit orteil ne sert qu'à s'le cogner partout ou s'le geler en pays nordique, rien
d'autre. Alors que la bêtise elle, se répète tout l'temps, petit orteil ou pas, barreau d'chaise ou
pas, nordique ou tropical.

-Hahaha!

-Si seulement la connerie subissait l'même sort que l'petit orteil à l'avenir, selon vos dires...
On peut espérer.

-Espérons, mais c'est de la loterie, comme le 6/49.

(...)

vendredi 8 février 2008

La pensée "Claude Lelouch" de la semaine...

J'me met à la place de Claude Lelouch, mettons. Dans un élan de lucidité "Lelouchienne", j'aurais la pensée suivante:


"Derrière chaque visage humain se cache une vie entière dont on a aucune idée. Il m'arrive de l'imaginer dans mes errances contemplatives quand j'en croise un au hasard. Il m'intéresserait de comparer mon imagination avec sa vérité propre, pour en faire un film ".


Céti pas "Lelouchien" ça?

mardi 5 février 2008

Cloverfield


Matt Reeves-USA-2008








Un peu par paresse, je me contenterai cette fois-ci de citer quelques courts extraits de critiques anglophones -plus mon grain de sel- qui résument bien ce que je pense du film.




"Think "Godzilla unplugged" -with chillingly effective results".

Michael Rechtshaffen- The Hollywood Reporter ( je suis indulgent)


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"Cloverfield is an exercise in realism that lacks reality' broader and richer context. Or, put another way, the experiment is artful, but it ain't art". (un exercice de style intéressant mais superficiel)

Rick Groen-The Globe and Mail


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"Long on style and technique, short on substance and plot". (la concision à son meilleur)


Chris Kaltenbach-Baltimore Sun


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"Cloverfield is basically a line'em-up, pick'em-off horror movie that's effective without being viscerally frightening or emotionnally moving.Watching it is like going through a car wash: You come out of it thoroughly Cloverfield-ized, but basically unchanged".( les personnages sont aussi attachants que des jeunes riches arrogants en goguette et cellulaire)


Dana Stevens- Slate



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Ya aussi ce long 20 minutes de party au début, pff on s'en tape. Maladroite et faible
façon d'asseoir les personnages, antipathiques. Surtout le principal.
Puis le scénario qui décroche quand le "héros" décide de porter secours à la fille.
Mais j'ai "embarqué" tout de même dans le manège. C'est très habile et bien monté même si ça vit sur une inspiration empruntée à "Blair Witch Project", qui m'avait laissé assez froid à l'époque.

Ce film pousse le concept plus loin, sans le révolutionner. Sur grand écran en tout cas, l'illusion d'y être "en même temps et lieu" est assez réussie, mais on voit le monstre au complet seulement une fois. Et ô miracle, la caméra instable ne m'a pas dérangé(!); le film est court: 83 minutes-20 de niaisage=63 minutes de manège. Sensations:8.5 Émotions: 0...
Budget de 25 millions U.S, 64 millions de revenus le premier week-end.

Yen aura un deuxième. $$$$. J'vous gage un deux.













vendredi 1 février 2008

Flash-philosophie

"Je ne suis pas triste parce que tu m'as trahi, mais bien parce que je ne pourrai plus te faire confiance."


Friedrich Nietzsche.