-Me suis procuré Le Nouveau Petit Robert 2008, en vente chez Archambault, mon ancienne édition datait de 1985, c'était donc pas un luxe. Une jolie brique que j'aime ouvrir. Un livre que j'apporterais sur une île déserte.
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-J'ai résisté de peine et misère à une autre brique: "1001 films à voir et revoir", achat remis. J'oublie l'auteur mais parait-il que c'est une référence selon le libraire en poste. En vente aussi à
$24.95 au lieu de $34.95. Temptécheune...tentation... Je me suis dit: À quoi bon puisque l'an prochain, y aura d'autres films pour l'enrichir. La rationalisation est nécessaire dans les désirs de tout lecteur surtout pour les livres, qui sont très chers. Mais ce titre me trotte dans la tête sans arrêt: 1001 films à voir et revoir 1001 films à voir et revoir, une vraie marotte crânienne.
Comme un ver d'oreille cinéma...
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-Assisté en partie au programme Fantasia au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts samedi soir dernier dans le cadre Montréal Festival en lumière.
Vu les deux derniers courts programmés par Mitch Davis: "Criticized"(!) et "Gary's touch"(!!!!)
Il a de l'audace, mais ce cinéma extrême s'adresse surtout à un public festivalier averti, pas vraiment approprié pour une projection grand public gratuite à mon avis-et le programme de DJ XL5, divertissant et rigolo. Quitté à 03:30, claqué. Ce n'est plus pour moi, les nuits blanches, mais je n'ai pas regretté, loin de là. Il y a tellement de bons courts-métrages qui se font ici et ailleurs... Je pense entre autres, aux anciens de Phylactère Cola.
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-André Habib(enseignant à l'UdeM et critique au magazine cinéma Hors champ) a raison de s'insurger contre le sort potentiellement réservé au film "Hommes à louer" de Rodrigue Jean.
Lire sa lettre ici , qui est un véritable cri du coeur articulé, intelligent et imparable par ses arguments. De toute beauté.
Tous les producteurs ne sont pas véreux, mais plusieurs profitent d'une loi d'auteur archaïque qui dépossèdent les réalisateurs de leurs oeuvres, en plus de les soumettre à la censure arbitraire de ceux-ci. Doublement punis sans raison autre que l'ambition pécunière.
Inacceptable et ma foi, assez révoltant en 2008. J'ajouterai cependant que les invités sur place au Cinéma du Parc pour le documentaire "Les ennemis du cinéma" ne manqueront certainement pas l'occasion de dénoncer la censure plus subtile exercée de nos jours, Faladeau en tête j'imagine.
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-Vu "Invincible" de Werner Herzog en dvd. Bien, mais un mineur dans sa filmo à mon avis. Un Herzog mineur vaudra cependant toujours mieux qu'un majeur dans bien des cas de cinéastes qui s'éparpillent par ambition et/ou aveuglement. L'homme est intègre et le cinéaste conserve sa signature et son écriture à travers le temps, toujours intelligente et sensible. Sauf que la direction d'acteurs et la mise en scène m'ont semblées un peu molles par moments dans ce cas-ci, excepté Tim Roth.
Pour appuyer l'ami Antoine, y a t'il un seul mauvais film d'Herzog? Je ne les ai pas tous vus, mais ceux que j'ai vus ne m'ont jamais déçu. Il est un véritable ami. Qui peut décevoir par moments, mais ne trahit pas, en conservant toujours son authenticité véritable, toujours signifiante, chargée de sens et de questionnement existentiel jamais gnagna, à travers un oeil ciné talentueux.
J'en veux pour preuve(que tout film d'Herzog vaut le visionnement), la scène du concert de la pianiste avec l'orchestre, entre autres, pendant que son ami la regarde jouer, accoudé au piano.
Beauté musicale et visuelle totale...Une scène transcendante.
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2 commentaires:
Je ne peux qu'appuyer ton commentaire sur Invincible et Herzog en général. En parlant de direction des acteurs, il y a un film étrange - probablement même unique dans l'histoire du cinéma - qui vaut le détour si tu ne l'as pas vu. Je ne le suggérerais à personne qui n'a jamais vu un seul Herzog, mais ce n'est justement pas ton cas. Heart of Glass. Le film en entier a été tourné avec les acteurs sous hypnose, par Herzog lui-même. Il voulait même apparaître à l'écran au début du film et hypnotiser les spectateurs, finalement il n'est pas allé jusque-là. Imagine la scène de «bagarre» dans une taverne avec des acteurs sous hypnose. Vraiment un film étrange et unique. Une de mes scènes finales préférées du cinéma.
Sur l'article d'André Habib, il y a aussi une excellente entrevue sur le même sujet dans le dernier 24 Images avec le réalisateur.
Oui j'ai lu la très bonne entrevue de R.Jean.
Pour Herzog, c'est simple: je veux toute sa filmo pour en avoir vu quatres:
Nosferatu
Fitzcarraldo
The Wild Blue Yonder
Invincible.
Heart of Glass, Grizzly Man, Aguirre(je sais, honte) et combien d'autres...
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