dimanche 11 mars 2007

"Babel" ou "Le principe de Peter"


Le Principe de Peter, ça vous dit qque chose?
C'est la théorie selon laquelle tout être humain s'élève jusqu'à son niveau d'incompétence.
On s'améliore, on grimpe, on gravit les échelons de la compétence jusqu'au niveau de l'incompétence.
Babel est le plus bel exemple de cette théorie à mon avis.
Je n'ai lu aucune critique négative sur ce film à part Helen, Denis, et un autre. Le reste est dithyrambique et je me demande bien pourquoi, tant ce film est mal écrit, mal monté, d'un intérêt bien limité mais qui surtout, ne suscite guère d'émotion tellement le montage et les dialogues sont insignifiants.
Quatre histoires qui se chevauchent très maladroitement, dont on a rien à branler la moitié du temps. On dirait un film étudiant qui veut impressionner le prof. Ouais, regardes ça mec comment je jongle avec mes quatres boules(histoires) comme un pro! Hein dis-le que t'es impressionné hein mec!
Non. Pas du tout mec. Tu t'es pété la gueule mec. Tu as dépassé tes limites mec.
Une bonne idée mal exploitée, mal écrite et mal filmée. On s'en tape de la noce mexicaine mec.
On s'en tape des adolescentes en goguettes à Tokyo comme tu nous les montrent(malgré une trame sonore franchement bien et une actrice naturelle, Yakusho). Côté dialogues,c'est maigre.
"Tu as mis ton slip ce soir?"
- Non, je laisse respirer mes valseuses, fait trop chaud. Tsé....
Après une heure, je me suis dit: mais qu'est-ce que c'est là, c'est quoi tu me racontes là? ZZZZ. Dommage, parce que la carabine qui se promène sur la planète était une bonne idée. Ça prend une putain d'heure avant que l'émotion ne surgisse. Quelle perte de temps! Les deux histoires qui m'ont fait durer sont celles des arabes avec la carabine, et celle de Cate avec la balle dans l'épaule. Je reste poli.
J'ai du respect pour le réalisateur d'Amores Perros. Pas pour le tâcheron de "Babel" qui se prend pour le jongleur des Dieux qui en fait échappe constamment ses balles.
Définitivement le volet le moins réussi de sa trilogie. Et c'est quoi ce montage alambiqué entre les histoires?! Dès que la tension semblait monter, couic, on passe à une autre histoire sous un niveau émotif inférieur et ainsi de suite...Frustrant et maladroit... Le réalisateur aurait voulu nous faire "décrocher" de l'histoire qu'il ne s'y serait pris autrement.Et c'est là que le principe de Peter embarque, il a atteint son niveau d'incompétence Inarritu, avec Babel. Il a frappé son mur avec ce montage bancal, en dents de scie sans égard à l'unité de ton et sans respect pour l'histoire. Une progression dramatique hachée à la tronçonneuse, avec un rythme constamment brisé.
Pétard mouillé.

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