vendredi 20 septembre 2013
Les femmes les femmes, ah les femmes...
Vous êtes autant d'îles mystérieuses.
Je ne cherche plus à vous comprendre.
Soit je vous accepte telles que vous êtes;
soit je déclare forfait.
Quoiqu'il en soit je vous aimerai toujours,
malgré mes critiques.
Je suis votre fan conditionnel à conjuguer,
selon une météo vaguement en harmonie.
Bises.
lundi 2 septembre 2013
From Nina, with louVe
Son blogue étant laissé en jachère, c'est un grand plaisir pour moi.
Avec sa permission qu'elle accorde avec parcimonie,
je partage un morceau de sa poésie à la mi-temps de vie.
( Photos de Sylvain Gougeon)
Nina est une orchidée jazz.
Sa plume est une vague improvisée
en cascades
comme elle seule sait faire.
Une grande amie à moi.
Un morceau d'elle, s'intitulant:
ROC
Je
suis un roc
Qu’une
seule marée trop salée peut éroder
Suis
un roc
Sur
lequel la vie a laissé ses fientes
et
ses couleurs
Un
roc qui
avec
émerveillement
voyait
le soleil et la nuit
Se
partager la paternité de l’aube et de l’aurore
Et
devant
L’éternité
Sur
le bord du préjudice
Je
tranche le pied et le vers
La
rime s’esquisse sans s’ébruiter
Dans
mes oh le coeur est enceint
Pris
entre la mer à boire et le dessert qui manque la cuillère
Sur
la glace me vois
De
l’échine à la face
Si
cernée, vieillie.
Je
cherche mes trente ans,
Mes
vingt ans
Les
examine
Puis,
je porte pâle
L’émerveillement
n’est plus
qu’une
trace
dans
le champ
Un
flash
Un
vieux poème puéril
Rejeté
par l’éditeur
Je
suis un roc
Qu’une
seule marée trop salée
Peut
éroder
Mais,
si forte
Encore
m’essouffle
et respire
La
peur vivace devient annuelle pour mourir à l’automne
Malgré
l’échec le Mat reluit
La
reine gagne sa tour avec des dents d’ivoire sur l’ébène usé
L’échiquier
Un
plancher de bois franc à poncer
à
l’infini
dimanche 1 septembre 2013
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