lundi 30 juillet 2012

Skippy, si tu me voyais...



T'aurais honte de moi.
Tu auras honte, correction.

`Tain Skippy.
Si seulement tu pouvais voir ce qui s'en vient...
Au mieux, si t'es tolérant tu fermeras les yeux
cette fois-ci.

Malheureusement ce n'est pas fini, non.
Le pire est à venir.

"Skippy, oh Skippy...
Regardez tous avec nous.
Skippy, Skippyyyy...

Notre ami le kangourou."

Son ami le koala vint en face de lui
mine de rien et lui demanda droit dans les yeux:

-"Mais mais Skippy!
 Kesse tu fais-là?
 La colonie et moi ne sommes pas habitués
 à te voir ainsi agité!
 Aurais-tu par hasard une question philosophique
 à nous poser?!"

Skippy répond:

"Ben té don ben d'adon l'koala, grosse pâte molle de par notre rang!
 J'en ai justement une juteuse pour toi, gros cul plein d'merde!

"Restons polis si tu veux bien Skippy,  je n'accepterai pas l'insulte
sous forme de question aujourd'hui!"

"Je reste poli, bouffi."

"Et ta poche Skippy, elle grimpe aux arbres?"

"Sale koala, t'es gris comme un paresseux en novembre."


Nos deux confrères continuèrent donc à deviser
de leurs vies en attendant la suite de leurs aventures,
à défaut d'une question philosophique résolue.


lundi 23 juillet 2012

Merci, Alain.




Tu auras chanté ta poésie jusqu'à la fin.




"Madame rêve d'atomiseurs 
Et de cylindres si longs qu'ils sont les seuls
Qui la remplissent de bonheur
Madame rêve d'artifices 
De formes oblongues 
et de totems qui la punissent 
Rêve d'archipels De vagues perpétuelles 
Sismiques et sensuelles 
D'un amour qui la flingue D'une fusée qui l'épingle, 
Au ciel 
Au ciel 
Madame rêve Madame rêve Madame rêve Madame rêve...
On est loin des amours de loin. On est loin des amours de loin. 
On est loin loin loin
Madame rêve ad libitum
Comme si c'était tout comme dans les prières
Qui emprisonnent et vous libèrent
Madame rêve d'apesanteur
Des heures des heures de voltige à plusieurs
Rêve de fougères De foudres et de guerres 
À faire et à refaire
D'un amour qui la flingue D'une fusée qui l'épingle, Au ciel
Ô ciel, Madame rêve madame rêve madame rêve 
madame rêve...
On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin
On est loin loin loin
Madame rêve
Madame rêve
Madame rêve
Ô ciel
Madame rêve
Madame rêve
Madame rêve
Ô ciel 
Madame rêve 
Madame rêve
Madame rêve".
 

samedi 21 juillet 2012

Ivanov va raconter...

Une histoire à sa manière.
Approchez mes amis.
Ça se déroule maintenant en 2012.

Il était une fois deux municipalités; l'une riche et l'autre moins.
Séparées par un grand lac et reliées entre elles par un traversier
saisonnier faisant l'aller-retour chaque jour de l'été au grand plaisir
des automobilistes et touristes, où besognait un trappeur-mercenaire
à la solde de la plus riche des deux rives
afin de débarrasser l'une pour embarrasser l'autre
d'espèces envahissantes telles ratons-laveurs,
mouffettes et autres chats errants que ce dernier
rassemblait en cage pour ensuite les larguer sur l'autre versant.

Ses cages à aire ouverte et son camion à boîte fermée
lui assuraient un anonymat relatif entre ses allées et venues
tout l'été durant.
Bref, on le payait bon prix sur une rive pour capturer
et domper les indésirables sur l'autre rive
via le traversier.

Le manège dure déjà depuis quelques années
avec pour résultat: l'invasion d'un village
par deux ou trois espèces porteuses
de la rage et autres virus, sans prédateurs autres
que l'homme.
J'me demandais aussi...Comment cela se fait-il...
Autant de bêtes dans un si petit village...
Un zoo le jour vit une combine systématique.

Tellement zoo que mes amis présents songent
à imposer un droit d'entrée à leur cour arrière.
(Pourraient s'faire des couilles en or, qui sait.)

Comme si ce n'était pas suffisant,
certains des voisins proches nourrissent
les ratons, renards et chats errants.
Entretenant ainsi l'invasion.

"They're so cuute"!  Qu'ils disent.
C'est leur principal argument.
Tellement, mais tellement mignons.

Non seulement de riches proprios
paient cher les prises et leur larguage outre-lac
via traversier;
il se trouve aussi des voisins proches de votre côté
pour nourrir l'invasion, sous prétexte de beauté
animale.
Piège ultime.

L'agrile du frêne est un bel insecte flamboyant,
pouvant détruire l'arbre en 2 ans. Est-ce une raison
suffisante pour ne pas le freiner?
Poser la question est une réponse.
Je suis son ennemi, comme je suis l'ennemi
du raton envahissant.
Une espèce omnivore, charognarde et en même temps menace
à la diversité faunique, potentiellement porteuse de la rage,
de la maladie du Carré et autres virus/maladies...

They are so fucking cute, isn't it.

Entre les ratons qui pullulent et les amphibiens
qui disparaissent à vue d'oeil devinez ce que je choisis.
Doh.
Une famille de ratons-laveurs a déjà coûté
près de $2000. en rénovations à des amis proches,
vu qu'ils avaient squatté la toiture de leur galerie,
étant nourris par leur voisine d'en face, dompés
par le trappeur-mercenaire, payé par les propriétaires
de la municipalité d'en face à grands frais,
via un traversier...

Toute une nouvelle.

Voyez par vous-mêmes un tout petit brin de réalité filmée...





jeudi 19 juillet 2012

Mode électoraliste 2012


Vous vous présentez en tant que candidat politique dans votre circonscription
afin de participer éventuellement au gouvernement du Québec.
Vous voulez absolument être élu et à la mode;
vous twittez et facebookez donc en ce sens et à tous vents.
Grand bien vous fasse, jusqu'à ce que l'illusion du contact direct avec vos électeurs
vous revienne en pleine poire au détour d'une phrase échappée
après une dure journée sur la route.

Il n'existe pas plus direct et instantané.
Instantanément intelligent et/ou instantanément con,
à l'intérieur d'une seule minute ou 140 caractères.

Beware dudes.
Un seul couteau, deux tranchants.
:-)

dimanche 15 juillet 2012

Saut aux yeux


Cet été, dans mes temps libres et volontaires,  je me rapproche du plancher
des vaches quand bon me semble;  je suis parfois à ras le sol à vrai dire.
Accroupi, j'accomplis ma besogne réparatrice aux quatre vents.
Dehors, avec toute la vie pullulante que la Mauricie peut impliquer,
panoplie de vies s'offrant à moi au-dessus comme en-dessous 
qui chantonne, piaille, bourdonne, rampe et pique.
Plus souvent qu'autrement pendant mon office de réfection
nécessitant abnégation pure, je suis à même de constater
et apprécier le concert en trois dimensions:
zzz pour les petits insectes volants.
ZZZZ pour les plus gros avec une tonalité mitoyenne
pour les entre-deux.

Je lève la tête, c'est le royaume de ceux et celles qui volent et planent.
Je la baisse et c'est celui de ceux et celles qui marchent et rampent.
Je la laisse porter telle que ma nature l'ordonne et c'est l'humain seul
qui y trône ou roule dessus, croyant à tort en sa maîtrise absolue
de l'univers par ses machines interposées.

Je baisse la tête comme Anarchopanda lorsqu'il est triste.
Je n'ai pas le choix, j'ai une entrée pleine de craques à réparer.
Je m'applique et me concentre sur ma tâche parce que c'est maintenant
ou jamais. Un autre hiver sans soin et ce sera foutu, faudra tout refaire
à coût prohibitif.
Alors je préfère réparer (chaque fois que je peux ) au lieu de consommer du neuf
afin de prolonger la vie des choses et épargner l'environnement
quand c'est possible.  Le pauvre en a bien besoin.

Alors que j'étends un coulis préparatoire à une pâte réparatrice finale,
j'observe une fourmi cherchant son chemin parmi
l'enchevêtrement que j'ai moi-même tracé à force de goudron
et caoutchouc liquide dans les fentes du temps qui usent.

Des fourmis de différentes tailles se heurtant aux rivières de goudron
pour elles et filets risibles pour moi; humain sur-dimensionné.
Je vous entends presque rire ou pleurer d'ici...
Elles savent d'instinct les éviter et les contournent savamment,
pour peu qu'on s'intéresse à elles.
Je les observaient aujourd'hui même avec intérêt.

En fait, j'étais fasciné par ce qui nous apparait minuscule et risible.
Une ou des fourmis.
Si quelqu'un parmi vous avez un roman
de "fourmis"  à me suggérer  je suis tous yeux..:)
Petites, moyennes et grosses. Trois gabarits en Mauricie.

Toutes savaient éviter l'obstacle. Elles le contournaient naturellement
et sans relâche jusqu'à une voie de sortie.
Les plus grosses transportant des charges dépassant leur poids
sur leur dos ou mandibules sans ralentir la cadence de leur marche
pendant que les petites s'activaient autour de leur propre
société, car il s'agit bien de cela.
Des sociétés.

Elles sont infatigables et nous survivront sans doute.
 À leur échelle, nous devrions supporter
au moins deux fois notre poids sur nos épaules
sans se fatiguer le moins du monde.


J'aimerais avoir six pattes et leur vigueur.




lundi 9 juillet 2012

Vivre de succès passés

Faut s'péter une pub merdique avant en plus. Ça n'arrange rien...



Ils se produiront demain soir, au centre de la Nature de Laval.
$100. pour voir des papys se secouer, assis sur le cul
de leurs succès passés comme bien d'autres groupes passés.
Pas donné, mettons.
Cette vidéo date de 1989. Qu'en sera-t'il de leur performance future demain?
Nul ne saurait le dire vu leur âge maintenant, mais gageons qu'elle aura vieilli.
Peut-être un des protagonistes sera-t'il en chaise roulante.
Ça paraîtra pas trop si c'est le batteur derrière ses peaux et tambours.
On n'y verra que du feu.

Ouh, suspense...

Pour $100. j'achète une chiée de tounes sur Itunes.
Me pète un resto gastronomique avec une amie.
Me tape un pestacle de théâtre ou deux.
7 films sur grand écran,
4 bouquins format original.

4 fois un aller-retour week end tout inclus
à St-Étienne.

Un mois et demi d'Internet Très Grande Vitesse
avec download/upload illimité.

Alors Aerosmith peut se rhabiller
et aller se coucher peinard
quant à moi.

"Bedtime for Bonzo".
"Creeps for free".

samedi 7 juillet 2012

Merci Marcel!




Rapport que not' bassin d'rétention était plein d'marde.
Ça commençait à sentir le p'tit louis aux alentours.
Les voisins m'en parlaient: "Ouin, ça sent don bin 'a marde icitte!"

Pour faire une longue histoire courte, ça sentait pas bon dans nos environs.
Faque j'ai appelé Marcel pis yé v'nu m'vider ça
en d'dans d'une demi-heure.

Merci Marcel!



lundi 2 juillet 2012

Gandhi au mois de juillet


" Vis, comme si tu devais mourir demain.
  Apprends, comme si tu devais vivre pour toujours."

Gandhi.

Cole Porter/Sinead O'Connor




Cette chanson n'a pas vieilli d'une ride quant à moi;
à voir et entendre toutes les versions dont elle fut
l'objet, on est en droit d'en redemander à l'avenir.

"Tu m'fais kek chose à moi, que personne ne peut faire."

Cole Porter/Woody Allen





Woody revival.
Aimons ici, maintenant.

J'aime les oignons.
;-)