lundi 23 juillet 2012

Merci, Alain.




Tu auras chanté ta poésie jusqu'à la fin.




"Madame rêve d'atomiseurs 
Et de cylindres si longs qu'ils sont les seuls
Qui la remplissent de bonheur
Madame rêve d'artifices 
De formes oblongues 
et de totems qui la punissent 
Rêve d'archipels De vagues perpétuelles 
Sismiques et sensuelles 
D'un amour qui la flingue D'une fusée qui l'épingle, 
Au ciel 
Au ciel 
Madame rêve Madame rêve Madame rêve Madame rêve...
On est loin des amours de loin. On est loin des amours de loin. 
On est loin loin loin
Madame rêve ad libitum
Comme si c'était tout comme dans les prières
Qui emprisonnent et vous libèrent
Madame rêve d'apesanteur
Des heures des heures de voltige à plusieurs
Rêve de fougères De foudres et de guerres 
À faire et à refaire
D'un amour qui la flingue D'une fusée qui l'épingle, Au ciel
Ô ciel, Madame rêve madame rêve madame rêve 
madame rêve...
On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin
On est loin loin loin
Madame rêve
Madame rêve
Madame rêve
Ô ciel
Madame rêve
Madame rêve
Madame rêve
Ô ciel 
Madame rêve 
Madame rêve
Madame rêve".
 

6 commentaires:

anne des ocreries a dit...

C'est vrai qu'elle est belle, hein, cette chanson....

manouche a dit...

Madme rêve au ciel ...au septième.

Yvan a dit...

Sans blague.
N'importe lequel blogueur
mélomane pourrait fermer boutique
après une chanson pareille.

Nina louVe a dit...

(prise 2)
Madame rêve, miam, une si belle chanson. Douce, dure, vraie, triste, tout en beauté les mots. On l'avait choisit pour accompagner le montage de l'Invasion -de moult- ratons (avec des images impressionnantes, des effets spéciaux. du rire, de l'eau...)

Étais en France quand Bashung est partit, ça m'avait émue, pleuré avec les amis. En France aussi quand un multi mouillionnaire -blanchit en cour tout autant qu'à l'épiderme- est décédé. Lui-là qui faisait payer les tits enfants pour droit de visite dans le manège... Ça, ben...ça ne se dit pâs ici ce que ça m'a fait. Pff! N'ai jamais compris l'admiration hyper $uprême sans bémol aucun de tout le gratin médiatique versus l'état les faits: un homme au lit pendant des ans cajolant des petits... Comme si la mort de l’idole obligeait à l’absence de critique. Allez alinéas, Allez les marges larges, Allez avec les lunettes soleil en plein jour ! Oui ! On oublie le scandale, idéalise, sanctifie le maître du pop 80, puisque le 6 pouces dans un lit défait a gagné face aux 6 juges, parfaitement. C’est comme ça la vie. Quand la mort s'attrape au bord du bill$$$board...

Yvan a dit...

Qui fut l'homme blanchi
et idole des années 80
en même temps,qu'on lui rive
son clou vite fait?!

Nomme-le, que l'on puisse enfin
occire ce faux-cul une fois
pour toutes!

Yvan a dit...

Peu m'importe au fond.
Les uns répondent aux autres.
Une porte ouvre en même temps
que l'autre ferme.
Une imagination s'exprime
en un sens et l'autre
en un sens inverse.

Toujours comme cela,
every day chaque jour
every night chaque nuit.
Tous les jours.

La vie m'est un tumulte
et un repos quotidiens
par alternance parfois
enchevêtrée.
Vivre est cet état
de veille et de sommeil
avec tout ce qui grenouille
et nous préoccupe entre
les deux.