vendredi 19 novembre 2010

Pour en finir avec Curling.

J'essaie de mettre toute cette histoire derrière moi.
En même temps on me l'assène par médias interposés
et critiques dithyrambiques.

Résumons:
Il y a un an ou presque deux, Denis Côté m'a soumis son scénario
Curling en lecture. Lui ai fait part de mes commentaires.
S'ensuivit quelques échanges significatifs quant à la nature
même du personnage principal, des dialogues, de l'orientation générale
de l'histoire, de quelques corrections scénaristiques, puis des simples fautes de français.
J'y ai passé une bonne journée mais peu importe,
je faisais cela dans l'temps gratos et avec plaisir.
Là où ça a commencé à frictionner comme on dit
c'est quand je lui ai demandé de m'inclure au générique.
Par deux fois en tant que "conseiller ou collaborateur scénaristique".
Sans réponse de sa part. Après deux demandes répétées
j'estimais cela suffisant.Faute de réponse négative ou positive de sa part
je me suis dit:
"Ok, il répond pas. Attendons le film pour voir ce qu'il en sera."

Or au générique du film j'ai vu ma collaboration au scénario ignorée.
C'est ma parole contre la sienne en ce qui concerne
ce criss de scénario auquel j'ai collaboré, il n'y avait pas de contrat
mais ma conscience restera à jamais tranquille.
Encore une fois et j'en démorderai pas,
j'ai collaboré à ce scénario, ça se voit à l'écran.

Ceux et celles me croyant capable d'opportunisme crasse
me connaissent bien mal et bien peu. J'ai autre chose à faire
que me battre contre un moulin à vents; je prendrais pas la plume
pour discréditer un cinéaste dont je respecte la démarche artistique
sans me savoir lésé par lui en premier.

Maintenant, concernant mon attaque soi-disant publique
à son endroit que j'ai d'ailleurs effacée, je dirai ceci et cela:
je l'ai faite chez-moi et Denis Côté est un personnage public.
Qu'il assume donc en premier son personnage égocentrique
à outrance et deuxièmement ses faiblesses d'écrivain aux scénaris.
Je l'ai attaqué parce que je lui ai demandé par deux fois, sans réponse.
Faque j'me suis dit qu'il valait mieux attendre de voir le film
sur les écrans avant de déblatérer.

Moi perso je crains rien ou presque, j'en ai rien à foutre anywaY.
Rien à branler là, mais vraiment, si vous z'avez des questions pointues
et/ou généralistes, vous gênez pas!
C'est quasiment derrière moi
mais il aura su ce que je pense de lui au final.
Et jamais je me priverai, pour quiconque d'ailleurs!
Au moins vous savez à qui vous avez
affaire avec moi...
Le mythique critique aquatique du cinoche québécois
devenu cinéaste et que la critique complaisante montréalaise porte aux nues!
Un piédestal, passe encore pour la direction d'acteurs et la création d'atmosphères
comme le dit si mal Odile Tremblay du Deeuuvoir, mais pour l'écriture le mec
est pour le moins insécure vu la masse de gens ayant lu son dernier scénario.

J'invente e-rien.
C'est encore une fois ma parole contre la sienne, gratos.
Que lui coûtait-il de m'inclure dans la collabo du scénario?
Rien. Pas une crisse de cenne, mais un peu moins de son égo.
Juste un nom à ses côtés.

De cela, jamais je démordrai.
Ma conscience est tranquille
en dépit.

Je veux plus en parler,
c'est simple.

Ça aura au moins eu le mérite
de me rendre totalement objectif
face à son oeuvre.

See ya somewhere
somehow...
On en reparlera d'ailleurs un jour, de la critique Mourialaise...

*Mise au point finale, lundi 22 nov.2010*
J'assume le coup de gueule.
Fallait que ça sorte.La distance prise
de ma part face à cette histoire conjuguée à l'opinion d'amis
m'ont aidés à relativiser malgré tout et c'est pas comme s'il avait
tout balayé du revers de la main. Obviously he cares.

Lire mes commentaires à la fin. Histoire terminée.
La vie continue, droit devant.

19 commentaires:

RAINETTE (l'énigmatique) a dit...

Un nom à côté du sien...mais c'était p-ê plus qu'un nom si plusieurs ont lu et commenté son crisse de film !

En tout cas moi je te crois Yvan, c'est sûr. T'as beaucoup de défauts mais t'es pas menteur. Ça non.

Yvan a dit...

Je ne suis pas menteur.

Yvan a dit...

Certains oublient
D'autres se souviennent.

Mistral a dit...

Publie votre correspondance.

Yvan a dit...

Peu importe que je publie ou non
Christian.Ça restera toujours
sa parole contre la mienne.

There is no case in justice,
mais j'en démordrai jamais.

Mistral a dit...

Ta parole contre la sienne, c'est en masse suffisant. Mais faut parler. Dire: Voici, j'ai fait ceci, cela, j'ai ajouté çi, retranché ça! J'ai pas négocié de contrat, j'ai travaillé par amour du cinéma, j'ai ignoré les règles du financement et des syndicats qui forceraient assurément qu'une mention de mon nom au générique soit aussi mentionnée au budget! Sans parler des prix et des catégories! Bordel de merde, s'il fallait que j'en fasse une maladie chaque fois que j'aide un auteur en catimini, juste pour le plaisir du processus et l'amour des mots! Ce type-là, bon, c'est clair qu'il est cheap à chier, comme homme, mais tu l'as pas vu, tu voulais pas le voir, c'est son talent qui t'intéressait, et ta capacité à aider sa croissance. Tu l'as fait. Basta.

Yvan a dit...

Ben cé ça.J'ai déjà tout dit ça.
Amen et Basta.
On passe à un autre appel
mais fallait que cela se sache.
J'ai été de bonne foi­.
Lui de mauvaise.
C'est tout mais il s'attribue
tout le mérite au scénario.

Je me protégerai mieux
à l'avenir. Ma leçon,
the end of the story.
Si tu vois le film
on pourra s'en reparler
mais j'ai aiguillé le scénariste
sur un être plus réservé
que timide parce que la timidité
après 40 ans d'âge, à l'écran
ça pourrait avoir l'air un peu
débile; de un.(majeur)
De deux: les dialogues
à développer pour tous les
personnages.(majeur aussi)
De trois, mes questions
sur l'histoire (the storyboard)
en général(mineur)et mes prédictions personnelles Jojo
Savard sur l'avenir du film
qui se sont avérées justes!

Encore une fois,
je ne prendrais pas tout
ce temps à écrire là-dessus
si on m'avait reconnu une juste
valeur pis anyway,
quand bien même il n'aurait
retenu qu'une seule
de mes idées.
Côté est un scénariste
faux-cul.
Méfiez-vous s'il vous soumet
un scénario en lecture,
il est insécure.
C'est sa plus grande faiblesse
d'ailleurs, l'écriture filmique.
Marrant comme il a bien écrit
à propos du cinéma mais combien
il est limité pour écrire le cinéma.

I tasted his medicine
and it's not for me.

anne des ocreries a dit...

Et moi aussi, je te crois. ça coûtait quoi de rajouter un nom, fût-ce dans les remerciements ? ça fait, c'est de la correction la plus élémentaire. S'attribuer des mérites qui ne sont pas les nôtres.....c'est pas correct. C'est mal-élévé.
Passe à la suite. Nous, on sait.

piedssurterre a dit...

Bon. Je lui crèverai donc AUSSI les pneus de derrière !
Je plaisante, mais je te comprends.
Rien de plus désagréable que de voir un travail fait avec amour ignoré voire contesté au final.


Code wishr

Denis a dit...

My god Yvan. Je ne sais plus quoi te dire! Je me suis excusé. Je t'ai dit que c'est un simple oubli très malencontreux. Cet oubli te rend amer, que puis-je faire de plus? Je me sens mal moi aussi. Tu n'as quand même pas été coscénariste à ce que je sache? Tu l'as lu une fois, tu as commenté et voilà! J'ai hautement apprécié puis le film s'est fait des mois plus tard. Oui j'aurais dû me créer un fichier de remerciements et l'alimenter depuis 2006. J'aurais dû j'imagine. Tu alimentes le fiel d'autres personnes à cause de ce simple oubli. C'est un peu malsain.

Je te répète que des lecteurs y en a eu plusieurs. Des officiels, des moins officiels. Y en a eu au moins 20. Des gens qui m'ont fait des lifts, m'ont prêté une paire de mitaines, j'ai oublié de mettre au générique le mec en charge des cadavres... imagine! Ça arrive sur tous les films! Nous ne sommes pas amis proches. On chit-chat une fois par 3 mois sur facebook; on s'est vu quoi? 2 fois en personne? Dans le stress et dans l'empressement du film et de sa postproduction, tu as simplement été oublié. Qu'aurais-je contre toi? Depuis quand? J'aurais fait ça consciemment? Pourquoi?

On nous appelle, on a 2h de temps en salle online pour faire le générique et si tu fais un oubli, eh ben bang, tu te sens mal et tu dois t'excuser aux oubliés. C'est pas l'fun à faire. Imagine, j'ai coupé 3 acteurs du montage final! Ça arrive partout tout le temps. JE SUIS DÉSOLÉ. Sur un film professionnel, y a au moins 200 collaborateurs sinon plus.

'I tasted his medecine'!! C'est quoi? J'ai un plan pour t'anéantir? Encore une fois Yvan, je suis DÉSOLÉ. Je suis un lecteur régulier de ton blog et bon... je ne peux plus combattre ta frustration. Elle vient d'où cette haine? Sorry Mea Culpa Je m'excuse 2000x, what else?

denis

Blue a dit...

La reconnaissance est une preuve d'intelligence et d'humilité aussi.
Bien sûr que tu as fait tout ça pour l'amour de l'art comme le dit Christian,c'est tout à ton honneur, bien sûr qu'on te croit et que ça pince le coeur de voir que quelqu'un qu'on pensait un ami autant de désinvolture ou pire de manque de savoir-vivre, on se sent vraiment trahi!
Se tromper sur quelqu'un, ça fait toujours mal!
Il ne te mérite pas, anyway, en tout cas c'est mon avis.

Te rend pas trop malade avec ça, c'est plus triste pour lui, va, c'est comme ça qu'on finit tout seul sur son piton rocheux drapé dans son égo!

Et puis ça t'as permis de tester tes talents, et ta capacité à faire les choses et de voir ce qu'elles rendent sur un grand écran!

Je pense bien à toi.
Amitiés dear.

Blue

RAINETTE (l'énigmatique) a dit...

L'oubli ne me semble pas une "défense" valable bien que je ne connaisse pas ce milieu. On n'a qu'à tout noter, jour après jour dans mon livre à moi.

Yvan a dit...

What else...
Just a few more things I guess.
Ce n'est pas de la haine Denis.
Ce serait bien différent mais
de la frustration oui.
Jamais dit que j'avais co-scénarisé mais COLLABORÉ.

"Conseiller à la scénarisation"
c'était ça.Simple et différent
d'une lecture commentée.
On voit ça parfois
dans les génériques,
ça existe.
Un exemple:Elle veut le chaos.
D'autre part,pas besoin de se voir
entre 4 yeux tous les jours
pour bosser.La techno d'aujourd'hui
nous permet justement de le faire à distance.

20 lecteurs!??
C'est du monde à la messe!
Doit y avoir des choses
qui m'échappent dans le 7e art...
Manifestement on voit pas ça
du même oeil cet oubli mais
bon,on se rendra pas malades
non plus.

Puis tu t'excuses.
Fin de l'histoire j'imagine.
Taire et passer tout sous
silence,voilà ce qui est malsain
quant à moi.

Mek a dit...

C'est une époque comme ça. Les retours d'ascenseur se font rares. On en a tous des armoires pleines, j'en ai bien peur.

Enfin, les remerciements, c'est un moment particulier du processus de fin d'une œuvre. Un oubli, c'est terrible (ah !). Je suis fier de la très belle édition de mon dernier livre, mais bon… Mes amis de chez Autrement ont giclé par erreur la page entière de mes gratitudes. Arghl-tabarnak ! Bon. Je l'ai publiée sur mon blogue, à l'époque.

Ceci dit, j'ai souvent flotté des œuvres autour de moi. C'est une des façons de faire mûrir un projet et je trouve ça plus humble que prétentieux, au contraire. Aah si Sting avait fait lire ses textes un peu, on aurait moins souffert, simonac.

C'est juste tellement poche de se faire oublier. En tant que victime très régulière de ce type de vexation, je te salue et te crisse une sévère et fraternelle tape dans le dos.

Vlouac.

Yvan a dit...

:-)
"La caverne des oubliés".
Ça ferait un bon titre.

J'ai eu quoi en 4 ans de blogue,
une douzaine de véritables
coups de gueule?
Celui-ci est ben plate
mais je suis pas rancunier.
La rancoeur mine inutilement
et en 2 jours j'ai relativisé,
pas le choix de toute façon.
J'accepte tes excuses
pour être conséquent
envers moi-même Denis.
C'eût été différent si tu
n'avais pas reconnu la chose.

Au final c'est le film qui compte
car il nous survivra,
Curling étant un des bons
québécois vus cette année.

En selle compagnons
et en route vers de nouvelles
aventures!

"Chien Sale" a dit...

J'ai de la difficulté à concevoir un "oublie" de Denis quand tu affirmes lui avoir demandé à deux reprises, sans même prendre le temps de te répondre.

On dirait bien que le silence est d'or ou de merde, c'est selon les situations.

Combien de trucs mettras-tu derrière toi avant de t'indigner pour vrai?

C'est mon opinion. http://chiensale.blogspot.com/2010/11/exploration-blogospherienne_20.html

Yvan a dit...

D'abord merci de t'être plogué gratos chien sale,n'en abuse pas
s'il te plait sinon j'te mords.
Ceci dit,j'aime bien la litté trash significative comme la tienne:
drôle,intelligente,sensible.

Dans l'fond tu vois je suis pas
vraiment méchant,même si je puis
mordre de temps en temps.
Je suis pas un monstre
mais parfois chien,
pour te citer.
Ça me ressemble beaucoup.

Maintenant,si tu as de la difficulté à concevoir
des trucs invraisemblables
pourtant véridiques c'est ton
problème,pas le mien.
Chacun est libre de croire
ce qu'il veut faute de preuves.

On s'fait une commission
Bastarache!
Basta,he said...
Sans blague,ça veut dire quoi
s'indigner pour vrai une fois
qu'on a dit sa vérité?

Bise.

Laure a dit...

Hey salut Yvan

Sons de clochers...mes oreille ont dûes entendre siffler par ici, je suis à deux doigts de suivre ta démarche mais j'essaye d'autres méthodes avant...le silence il n'y a rien de pire quant le job est pas respecté.
Pfff !
Cela dit, je vois bien que le gars se fend d'un commentaire ici qui vaut ce qu'il vaut. C'est toujours mieux que le silence.
Quant à la colère, ben mon vieux je crois qu'il vaut mieux la laisser sortir sinon ça te bouffe l'intérieur, c'est sûr.

Yvan a dit...

Hey you!
C'est sûr Laure,mais très vite
elle devient mauvaise conseillère.
S'il faut la laisser sortir
je crois qu'il faut vite en revenir
et continuer à avancer
pour voir l'ensemble dans son ensemble,tirer la ou les leçons
qui s'imposent et s'en souvenir
pour ne pas répéter le même
"schéma".

Je théorise.C'est pas facile
à mettre en pratique tous les jours
de la semaine,mettons.;)