jeudi 25 septembre 2014
Daltonisme
Mon père était daltonien, il s'appelait Pierre.
He sure was a fine father to me.
Toujours présent, en contrepoint spirituel
de son épouse toujours présente.
Ma mère Rita était toujours présente
aussi, à sa façon.
La famille est une source inépuisable,
sans début et sans fin.
L'imagination de chacune de ses parties
n'est qu'une composante d'un tout unique
inscrit dans le temps.
Une très belle chanson à ce sujet.
Chanson m'ayant été offerte avec "Mommy"
de Xavier Dolan cette année.
Javier en espagnol.
;-)
I am ready.
L'inventivité, la créativité.
I am fine.
lundi 22 septembre 2014
"Mommy" de Xavier Dolan.
Une critique et une bande-annonce en cliquant ici.
On voulait aller dans un cinéma Guzzo de la ceinture nord
de Montréal, histoire d'ajouter 3 voix en faveur du cinéma d'auteur
après les propos malheureux que le propriétaire des salles du même
nom a tenus à ce sujet il y a quelques mois. Il se serait amendé
depuis et une réconciliation aurait eu lieu. Tant mieux, les acteurs
locaux de cette industrie pharaonesque ont tout intérêt à s'entendre
dans le petit marché québécois.
On aura choisi un autre endroit plus accommodant et confortable
pour les personnes à mobilité restreinte. Un endroit dont
le propriétaire est une petite crasse locale notoire qui me rebute;
entre deux maux, on choisira encore et toujours le moindre.
Voilà pour la petite histoire.
Le film! Ah le film...
Ça fait un bien fou de voir rayonner ainsi
un des nôtres jusqu'aux juges cannois.
Le Prix des Juges, Deux Mille fucking quatorze!
"Prix du Jury", Cannes cette année.
Les juges ont délibéré et décernent leur prix à...
Les seuls sujets des concours et des raisons
de créer l'art, valent des pages et des pages
à écrire. Nous étions trois amis cinéphiles,
deux hommes, une femme.
Elle défendait les cris du coeur
lorsque nous objections certains
excès émotifs dans le traitement
de certaines scènes.
Certains, (dont moi) lui reprocherons
certaines scènes trop appuyées
dans le jeu et les dialogues.
Trop est comme pas assez,
tel le sacrage. Rien contre, remarquez.
Faut se relire, se relire et encore se relire
à mon humble avis or le cinéma de Dolan,
(ou plutôt ce que j'en ai vu) relève beaucoup
de l'urgence et du cri, justement. J'ai vu trois de ses films:
"J'ai tué ma mère", "Les amours imaginaires" et "Mommy".
En fait, je n'ai pas de véritables reproches à adresser
à Mommy. Juste quelques petites réserves et craintes partagées
entre cinéphiles, je ne suis pas critique de métier.
Les 5 premières minutes hum, verbo-motrices puis rupture.
Le film fonctionne beaucoup selon ce mécanisme il me semble:
il pousse il pousse puis relâchement-silence-musique. Aaaahhh...
Puis ça recommence, de pair avec l'écran petit-carré oppressant
qui s'élargit en même temps que l'espoir grandissant
entre les personnages et la suite des choses.
Dolan m'énerve par bouts je vous avoue, mais je l'aime
parce qu'il est libre,créatif et talentueux.
Il n'a pas été récompensé par un jury international pour rien.
J'insiste sur ce prix cannois mérité.
Son film est grand en même temps qu'enraciné,
il est local sublime.
Je ne me souviens plus qui a dit cela, je paraphrase:
"Fais local attentionné, si tu veux toucher l'universel".
Dolan fait cela avec Mommy.
Les craintes que nous avons exprimées entre nous:
-Qu'il se brûle les ailes après un tel sommet.
-Qu'il soit avalé par une machine hollywoodienne et abdique
sa liberté en partie ou totalité.
- Qu'il soit bêtement happé par une voiture sur un trottoir
de Banlieue. Sud ou nord.
;-) Take care man. Statistiquement, tu en es environ seulement
à 30% de ta longévité totale.
Merci Xavier pour ces performances
d'actrices et d'acteurs inspirantes,
merci pour l'onirisme, l'expressionnisme,
l'impressionnisme et l'ultra-réalisme
suintant de la pellicule de ton film.
Avertissement!
Ceuze n'ayant pas vu le film, soyez avertis.
Je livre ici des dénouements alors, il vaut
mieux voir le film avant de lire
ce qui suit à mon avis...
On nous laisse croire que le fils restera
avec sa mère tout le long du film
alors qu'à la fin elle le fait interner,
d'où notre surprise
et notre questionnement légitime.
La mère aurait-elle accepté un deal
avec la cour que nous ignorons afin
d'éviter de payer les frais de la poursuite
de $275,000.00?
Cette fin est discutable.
;-)
On voulait aller dans un cinéma Guzzo de la ceinture nord
de Montréal, histoire d'ajouter 3 voix en faveur du cinéma d'auteur
après les propos malheureux que le propriétaire des salles du même
nom a tenus à ce sujet il y a quelques mois. Il se serait amendé
depuis et une réconciliation aurait eu lieu. Tant mieux, les acteurs
locaux de cette industrie pharaonesque ont tout intérêt à s'entendre
dans le petit marché québécois.
On aura choisi un autre endroit plus accommodant et confortable
pour les personnes à mobilité restreinte. Un endroit dont
le propriétaire est une petite crasse locale notoire qui me rebute;
entre deux maux, on choisira encore et toujours le moindre.
Voilà pour la petite histoire.
Le film! Ah le film...
Ça fait un bien fou de voir rayonner ainsi
un des nôtres jusqu'aux juges cannois.
Le Prix des Juges, Deux Mille fucking quatorze!
"Prix du Jury", Cannes cette année.
Les juges ont délibéré et décernent leur prix à...
Les seuls sujets des concours et des raisons
de créer l'art, valent des pages et des pages
à écrire. Nous étions trois amis cinéphiles,
deux hommes, une femme.
Elle défendait les cris du coeur
lorsque nous objections certains
excès émotifs dans le traitement
de certaines scènes.
Certains, (dont moi) lui reprocherons
certaines scènes trop appuyées
dans le jeu et les dialogues.
Trop est comme pas assez,
tel le sacrage. Rien contre, remarquez.
Faut se relire, se relire et encore se relire
à mon humble avis or le cinéma de Dolan,
(ou plutôt ce que j'en ai vu) relève beaucoup
de l'urgence et du cri, justement. J'ai vu trois de ses films:
"J'ai tué ma mère", "Les amours imaginaires" et "Mommy".
En fait, je n'ai pas de véritables reproches à adresser
à Mommy. Juste quelques petites réserves et craintes partagées
entre cinéphiles, je ne suis pas critique de métier.
Les 5 premières minutes hum, verbo-motrices puis rupture.
Le film fonctionne beaucoup selon ce mécanisme il me semble:
il pousse il pousse puis relâchement-silence-musique. Aaaahhh...
Puis ça recommence, de pair avec l'écran petit-carré oppressant
qui s'élargit en même temps que l'espoir grandissant
entre les personnages et la suite des choses.
Dolan m'énerve par bouts je vous avoue, mais je l'aime
parce qu'il est libre,créatif et talentueux.
Il n'a pas été récompensé par un jury international pour rien.
J'insiste sur ce prix cannois mérité.
Son film est grand en même temps qu'enraciné,
il est local sublime.
Je ne me souviens plus qui a dit cela, je paraphrase:
"Fais local attentionné, si tu veux toucher l'universel".
Dolan fait cela avec Mommy.
Les craintes que nous avons exprimées entre nous:
-Qu'il se brûle les ailes après un tel sommet.
-Qu'il soit avalé par une machine hollywoodienne et abdique
sa liberté en partie ou totalité.
- Qu'il soit bêtement happé par une voiture sur un trottoir
de Banlieue. Sud ou nord.
;-) Take care man. Statistiquement, tu en es environ seulement
à 30% de ta longévité totale.
Merci Xavier pour ces performances
d'actrices et d'acteurs inspirantes,
merci pour l'onirisme, l'expressionnisme,
l'impressionnisme et l'ultra-réalisme
suintant de la pellicule de ton film.
Avertissement!
Ceuze n'ayant pas vu le film, soyez avertis.
Je livre ici des dénouements alors, il vaut
mieux voir le film avant de lire
ce qui suit à mon avis...
On nous laisse croire que le fils restera
avec sa mère tout le long du film
alors qu'à la fin elle le fait interner,
d'où notre surprise
et notre questionnement légitime.
La mère aurait-elle accepté un deal
avec la cour que nous ignorons afin
d'éviter de payer les frais de la poursuite
de $275,000.00?
Cette fin est discutable.
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