jeudi 4 juillet 2013

Prohibition, 3e et dernier épisode.




La fin, quoi.
Excellent documentaire au sujet de la prohibition, à mon avis.

J'ai publié cette série intégralement en anglais
parce que Télé-Québec ou un obscur distributeur
(allez savoir à qui la faute)
l'a de beaucoup raccourci.

J'en fais un principe sine qua non.
Il ne faut pas censurer un ou des auteurs.

Jamais.





4 commentaires:

Yvan a dit...

It's all your fault,
you're the only one
to blame; for letting
sick people in.

Trader a dit...

Si j'avais été un Américain du XIXe siècle, j'aurais bu à m'en brûler le foie et l'estomac et la cervelle. L'esclavagisme, la Guerre de Sécession, les débuts douloureux des luttes ouvrières de la fin de ce siècle, tout cela dominé par les rois du caoutchouc, des chemins de fer, du papier (et des journaux), des mines, de l'automobiles, eux-mêmes associés aux politiens et avocats véreux pour tenir tout ce monde en laisse, oui, j'aurais bu à mort.

Je remarque que le documentaire met bcp l'accent sur les conséquences de l'alcoolisme, mais pas un mot sur les CAUSES, d'où ce bizarre sentiment de culpabilité que dégage le docu, du moins pour la partie que j'en ai écouté.

J'aimerais bien les causes de tout ce bouleversement de la société américaine de cette époque... La prohibition, c'est le dernier essai des Puritains de vivre l'Amérique des Utopies, sauf qu'ils s'y sont pris par la conclusion, non par les causes.

Belles images d'archives et belles images léchées. Tout de même. ;)

Yvan a dit...

Moi aussi,jusqu'à la cirrhose
ou la paralysie selon l'intensité
du carcan politique et son application par les états
de l'Union d'une part et la
la quantité de diluant à peinture
ajoutée par les trafiquants.
Quelle époque dingo...
Ché pas où t'en es dans ton visionnement mais les seules
images d'archives valent la peine
de se taper le tout parce qu'elles
parlent sans mot dire.
J'en ai vu proche la moitié
et mon intérêt n'a pas diminué.

Le premier épisode(la première heure et demi en fait) fait sourciller et laisse perplexe
à propos du sentiment de culpabilité que tu évoques.
La blonde historienne et intervenante tout du long
prend ses paroles pour évangile.
Elle s'énerve au début mais
se calme ensuite.
J'oublie son nom.Les autres
sont plus pertinents et
moins prétentieux.

Le docu n'est pas tant une
psychologie de l'alcoolisme
qu'une radiographie de la société
américaine à cette époque
du début XXe siècle.
Les puritanistes de l'époque
avaient peut-être de bonnes
intentions mais aucun discernement,
comme le dit bien un juge de la cour Suprême lors d'un jugement
contre un contrebandier dans
la 3e heure or so.

Un épisode d'histoire américaine
tordu,fou et bien rendu.
J'ai déjà imprégné ma mémoire
d'expressions citadines savoureuses:
"Arroser son monde" et
"Graisser les roues". ;-)

Elles ramènent Gilles Vaillancourt
et sa crasse de roitelet de banlieue sinistrée depuis 23 ans
qu'est la 3e ville du Québec:
Laval.

Mauvaise pour le moral.
La marotte des bouseux en place
était: "Vivre à Laval,
c'est bon pour le moral."

Bien sûr.
Quand on est citoyen
de cette ville on se désintéresse
totalement de la chose politique,
avec les résultats que l'on connait avec le roi qui a régné.

Le visionnement de ce
documentaire confirme cet adage:
"Tout pouvoir tend à corrompre
et le pouvoir absolu corrompt
absolument."

;)

Yvan a dit...

On peut facilement inter-changer
cette époque avec la nôtre
sous des vêtements à la mode
de chez-nous en Occident.

Quantité de procès en fera
la belle démonstration.;)