mardi 29 janvier 2013
3 dodos, un coucou et l'amérique.
Elle emportera sa valise, transportera son petit corps
à l'aéroport de Paris pour un vol direct vers Montréal.
On va l'accueillir comme il faut.
D'aplomb et de concert avec les amis.
Amies du Bas du Fleuve, Montréal et sa région
concertées.
On l'aime beaucoup vous savez.
L'avion ne sentira pas le poids de son corps.
Elle est légère comme une plume
et devrait voyager gratuitement partout,
tant son être et ses écrits sont un présent
envers l'humanité.
Ce sera son baptême de l'air.
Ici, chez-nous.
lundi 21 janvier 2013
Êtes-vous fonctionnels?
On nous demande de fonctionner dans un système de valeurs
bien définies en tant que consommateurs X
potentiellement rentables envers une compagnie Y ou Z
nous employant ou nous manipulant directement ou indirectement.
Sommes-nous agents d'évolution ou de régression.
Produisons-nous quelque chose de viable en tant que travailleur?
De l'âme ou du sol,
travaillons-nous à notre bien-être ou notre mal-être?
Participons-nous à l'édification ou la destruction
du monde qui nous a enfanté?
J'pensais à ça entre deux livraisons.
Entre deux bancs de neige.
Entre deux adresses.
Comme ça mine de rien.
J'avais du temps à perdre.
À réfléchir brièvement...
samedi 19 janvier 2013
L'histoire du soldat- Igor Stravinsky(incomplet)
La meilleure version écoutée
selon votre humble serviteur
mais incomplète via youtube;
j'ai pas pu trouver la fin.
La la la laaa.
Les irréductibles chercheront
la finale de cette même interprétation
peut-être en vain, je sais pas mais
j'apprécierais être tenu au courant
au cas où. Mine de rien malgré
la proéminence de mon nez.
Je me contente de ce qui m'est donné
en reniflant à gauche et à droite en attendant.
C'est déjà beaucoup, vu l'importance
qu'a ce compositeur/orchestrateur
à mes oreilles.
Merci.
dimanche 13 janvier 2013
Sérieux là...
Il se passe ici et maintenant des choses portant grave atteinte
à la démocratie sous ce gouvernement Harper au Canada.
Elles valent la peine de s'y attarder.
La brillante chronique de Normand Baillargeon
au Voir de la semaine dernière sous "Prise de tête"
en fait le tour. Elle va comme suit
et je l'introduis avec sa citation:
"Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie.
à la démocratie sous ce gouvernement Harper au Canada.
Elles valent la peine de s'y attarder.
La brillante chronique de Normand Baillargeon
au Voir de la semaine dernière sous "Prise de tête"
en fait le tour. Elle va comme suit
et je l'introduis avec sa citation:
"Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie.
Les vérités de la police sont les vérités d’aujourd’hui."
Jacques Prévert
Texte intégral de M'sieur Baillargeon:
"Considérez ces plus ou moins récentes décisions prises par le gouvernement Harper:
Geler les fonds de l’Agence canadienne de développement international (ACDI)
destinés à Haïti, ceci afin d’inciter le pays à se prendre en main.
Modifier la législation pour faire en sorte que des fabricants canadiens d’armes automatiques, interdites chez nous, puissent les exporter en Colombie,
pays connu pour ses substantielles violations des droits de la personne.
Se retirer du protocole de Kyoto.
Poursuivre avec détermination et, récemment, en partenariat avec la Chine
l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta.
Promulguer une loi sévère (C-377) sur la «transparence syndicale».
On peut être ou non en accord avec ces décisions, d’autant que leur adoption
dépend crucialement de certaines valeurs qu’on poursuit en les prenant,
des valeurs avec lesquelles, cette fois encore, on peut, ou non, être en accord.
Mais par-delà ces possibles désaccords, il y a, pour arriver à ces décisions,
un certain nombre de faits sur lesquels on s’appuie,
des faits qu’on peut raisonnablement tenir pour avérés,
des faits à propos desquels, typiquement, il est en théorie possible
de parvenir à un accord en faisant preuve d’objectivité.
Comment connaître ces faits? Sur cette question, je m’inscris résolument
dans la perspective ouverte par le Siècle des lumières et je pense
que notre meilleure approche, là où elle est applicable,
est la méthode scientifique.
C’est dire l’importance cruciale que j’accorde à la science dans la détermination
de nos politiques publiques et, plus largement, dans la conversation démocratique.
La science, sur tous ces plans, nous est nécessaire, même si, bien entendu,
elle est insuffisante et ne peut à elle seule dicter notre conduite.
Si vous pensez comme moi,
apprenez qu’il se passe quelque chose de gravissime au Canada.
On me permettra ici une anecdote.
L’an dernier, j’ai eu besoin d’un éclaircissement sur une question scientifique,
factuelle, claire et précise. J’ai donc contacté le service approprié au fédéral.
Le scientifique-fonctionnaire auquel j’ai finalement parlé m’a gentiment,
et à regret, expliqué qu’il ne pouvait me parler, les nouvelles règles le lui interdisant!
C’était mon premier contact direct avec une réalité que, comme tant d’autres, je ne connaissais qu’en théorie: la guerre, car il n’y a pas d’autre mot,
que les conservateurs mènent à la science.
Cette semaine, la Société royale du Canada est intervenue dans les médias
pour la dénoncer et pour alerter la population sur la gravité de la situation.
Il est impossible de ne pas lui donner raison: ce gouvernement musèle les scientifiques; leur impose des règles et procédures de communication avec le public et les médias qui sont extrêmement contraignantes; ferme des centres de recherche importants et réputés; élimine ou redéfinit les mandats qui sont attribués à ceux qu’il maintient ouverts;
ferme ou restructure des organismes consultatifs; et tutti quanti.
L’ensemble de ces mesures pourrait signifier l’abolition de milliers de postes
– certains parlent de 12 000 postes.
On l’aura deviné: c’est de manière prépondérante sur le réchauffement planétaire,
sur les questions environnementales et en particulier les sables bitumineux
que ces coupes sont effectuées, que ces contraintes et bâillonnements s’exercent.
Le gouvernement Harper ne tolère aucune entrave à sa conception d’une certaine logique commerciale qui est l’essentiel de sa vision du politique.
Or, justement, les faits que dévoile la science sont souvent la base
sur laquelle peuvent se construire des argumentaires pouvant remettre
en question cette logique commerciale.
Le gouvernement ne se trompe pas de cible en menant sa guerre aux sciences.
Idéalement, ce problème serait résolu comme suit: des citoyennes et citoyens
possédant une solide culture scientifique générale seraient informés
par des scientifiques libres de poursuivre leurs travaux dans les directions
qu’ils et elles jugent appropriées et qui sauraient efficacement
leur communiquer données et faits pertinents sur une question particulière.
Cet idéal est très ambitieux. Pour vous en convaincre,
souvenez-vous de ce récent épisode en Italie où des scientifiques
ont été condamnés à la prison pour avoir, dit-on, mal informé le public
des risques de tremblement de Terre. Mais c’est vers cet idéal que doit tendre
une société hautement technologique comme la nôtre si elle se veut démocratique.
La situation, complexe, est encore aujourd’hui énormément compliquée
par la présence de ce que j’appellerais volontiers des «parasites» sur la ligne
de communication entre le public et la communauté scientifique.
Ces parasites sont notamment, outre l’interférence gouvernementale,
la commercialisation et la privatisation des résultats de la recherche;
la détermination par les entreprises de ses objets (réalités dont l’industrie pharmaceutique offre sans doute le plus désolant exemple); sans oublier ni le piètre travail accompli par les médias, qui ont plus volontiers une rubrique d’astrologie qu’une chronique scientifique,
ni cette mode postmoderniste de dénigrement de la rationalité et de la science.
Ce que nous devons collectivement travailler à retrouver, c’est le sens d’un certain éthos de la science, réaffirmation à la fois de sa grande importance cognitive et politique
et de son caractère public, libre et désintéressé.
Les trois voies pour y parvenir sont bien connues:
éducation, éducation et éducation."
La nouvelle orientation éditoriale
du seul hebdomadaire indépendant
de Montréal frappe fort quant à moi.
Elle va plus loin que le politique.
Elle est philosophique dans le bon sens
du terme.
Adaptée à la réalité de 2013, ici.
Jacques Prévert
Texte intégral de M'sieur Baillargeon:
"Considérez ces plus ou moins récentes décisions prises par le gouvernement Harper:
Geler les fonds de l’Agence canadienne de développement international (ACDI)
destinés à Haïti, ceci afin d’inciter le pays à se prendre en main.
Modifier la législation pour faire en sorte que des fabricants canadiens d’armes automatiques, interdites chez nous, puissent les exporter en Colombie,
pays connu pour ses substantielles violations des droits de la personne.
Se retirer du protocole de Kyoto.
Poursuivre avec détermination et, récemment, en partenariat avec la Chine
l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta.
Promulguer une loi sévère (C-377) sur la «transparence syndicale».
On peut être ou non en accord avec ces décisions, d’autant que leur adoption
dépend crucialement de certaines valeurs qu’on poursuit en les prenant,
des valeurs avec lesquelles, cette fois encore, on peut, ou non, être en accord.
Mais par-delà ces possibles désaccords, il y a, pour arriver à ces décisions,
un certain nombre de faits sur lesquels on s’appuie,
des faits qu’on peut raisonnablement tenir pour avérés,
des faits à propos desquels, typiquement, il est en théorie possible
de parvenir à un accord en faisant preuve d’objectivité.
Comment connaître ces faits? Sur cette question, je m’inscris résolument
dans la perspective ouverte par le Siècle des lumières et je pense
que notre meilleure approche, là où elle est applicable,
est la méthode scientifique.
C’est dire l’importance cruciale que j’accorde à la science dans la détermination
de nos politiques publiques et, plus largement, dans la conversation démocratique.
La science, sur tous ces plans, nous est nécessaire, même si, bien entendu,
elle est insuffisante et ne peut à elle seule dicter notre conduite.
Si vous pensez comme moi,
apprenez qu’il se passe quelque chose de gravissime au Canada.
On me permettra ici une anecdote.
L’an dernier, j’ai eu besoin d’un éclaircissement sur une question scientifique,
factuelle, claire et précise. J’ai donc contacté le service approprié au fédéral.
Le scientifique-fonctionnaire auquel j’ai finalement parlé m’a gentiment,
et à regret, expliqué qu’il ne pouvait me parler, les nouvelles règles le lui interdisant!
C’était mon premier contact direct avec une réalité que, comme tant d’autres, je ne connaissais qu’en théorie: la guerre, car il n’y a pas d’autre mot,
que les conservateurs mènent à la science.
Cette semaine, la Société royale du Canada est intervenue dans les médias
pour la dénoncer et pour alerter la population sur la gravité de la situation.
Il est impossible de ne pas lui donner raison: ce gouvernement musèle les scientifiques; leur impose des règles et procédures de communication avec le public et les médias qui sont extrêmement contraignantes; ferme des centres de recherche importants et réputés; élimine ou redéfinit les mandats qui sont attribués à ceux qu’il maintient ouverts;
ferme ou restructure des organismes consultatifs; et tutti quanti.
L’ensemble de ces mesures pourrait signifier l’abolition de milliers de postes
– certains parlent de 12 000 postes.
On l’aura deviné: c’est de manière prépondérante sur le réchauffement planétaire,
sur les questions environnementales et en particulier les sables bitumineux
que ces coupes sont effectuées, que ces contraintes et bâillonnements s’exercent.
Le gouvernement Harper ne tolère aucune entrave à sa conception d’une certaine logique commerciale qui est l’essentiel de sa vision du politique.
Or, justement, les faits que dévoile la science sont souvent la base
sur laquelle peuvent se construire des argumentaires pouvant remettre
en question cette logique commerciale.
Le gouvernement ne se trompe pas de cible en menant sa guerre aux sciences.
Idéalement, ce problème serait résolu comme suit: des citoyennes et citoyens
possédant une solide culture scientifique générale seraient informés
par des scientifiques libres de poursuivre leurs travaux dans les directions
qu’ils et elles jugent appropriées et qui sauraient efficacement
leur communiquer données et faits pertinents sur une question particulière.
Cet idéal est très ambitieux. Pour vous en convaincre,
souvenez-vous de ce récent épisode en Italie où des scientifiques
ont été condamnés à la prison pour avoir, dit-on, mal informé le public
des risques de tremblement de Terre. Mais c’est vers cet idéal que doit tendre
une société hautement technologique comme la nôtre si elle se veut démocratique.
La situation, complexe, est encore aujourd’hui énormément compliquée
par la présence de ce que j’appellerais volontiers des «parasites» sur la ligne
de communication entre le public et la communauté scientifique.
Ces parasites sont notamment, outre l’interférence gouvernementale,
la commercialisation et la privatisation des résultats de la recherche;
la détermination par les entreprises de ses objets (réalités dont l’industrie pharmaceutique offre sans doute le plus désolant exemple); sans oublier ni le piètre travail accompli par les médias, qui ont plus volontiers une rubrique d’astrologie qu’une chronique scientifique,
ni cette mode postmoderniste de dénigrement de la rationalité et de la science.
Ce que nous devons collectivement travailler à retrouver, c’est le sens d’un certain éthos de la science, réaffirmation à la fois de sa grande importance cognitive et politique
et de son caractère public, libre et désintéressé.
Les trois voies pour y parvenir sont bien connues:
éducation, éducation et éducation."
La nouvelle orientation éditoriale
du seul hebdomadaire indépendant
de Montréal frappe fort quant à moi.
Elle va plus loin que le politique.
Elle est philosophique dans le bon sens
du terme.
Adaptée à la réalité de 2013, ici.
vendredi 11 janvier 2013
Pink Napkins
Montage-vidéo personnel d'un dude youtube,
sur la toune du même titre,
tirée de l'album "Shut up and play your guitar"
de Frank Zappa. "Pink Napkins"(1981) fut un écho
subséquent de la pièce "Black Napkins"(1976)
précédemment enregistrée sur l'album "Zoot Allures"
par le même auteur.
On peut facilement priser ces 2 pièces
de musique les yeux fermés à mon avis.
Ici pink imagée:
Ici black de source:
sur la toune du même titre,
tirée de l'album "Shut up and play your guitar"
de Frank Zappa. "Pink Napkins"(1981) fut un écho
subséquent de la pièce "Black Napkins"(1976)
précédemment enregistrée sur l'album "Zoot Allures"
par le même auteur.
On peut facilement priser ces 2 pièces
de musique les yeux fermés à mon avis.
Ici pink imagée:
Ici black de source:
mardi 1 janvier 2013
1-1-2013 Défifoto thème: Fin du monde
Vous aurez survécu en lisant ceci.
Survivants de la connerie médiatisée
une fois d'plus. Une autre coche à graver
sur la crosse de votre arme de prédilection,
saveur Maya et maïs épicé 911.
On dirait une règle tacite, ce défi.
Faut pas parler. "Shut up and put
your fucking picture on line".
En 2013 je nous souhaite une année
en forme de poire chanceuse.
Mince et légère en tête,
ronde et généreuse à la base.
Une Bartlett mûre à point
est dure à battre.
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