Hier soir après un souper chez des amis, je rentre chez moi, allume la télé. Fais du zapping.
Je tombe sur Saturday Night Live, une émission que j'avais délaissée parce que trop molle dans le propos, à mon goût. Trop formattée "mainstream" lors de mes derniers visionnements.
Surprise. Big Surprise. L'émission est déjà commencée et je tombe sur:
"Ladies and Gentlemen...Björk". Enthousiasme délirant des spectateurs. Zapping terminé. Je suis attentif. Si je m'attendais à voir Björk dans le cadre de cette émission...
J'écoute avec ravissement cette fée tombée du ciel, pieds nus sur la scène, poupée irradiante enrobée de tissu doré sortant de sa boîte magique. Je l'avais entendu sur disque auparavant mais c'était la première fois que je la voyais "Alive and very well indeed".
Un orchestre composé de nombreux musiciens enjoués l'accompagne: cuivres et choristes(au moins six), un claviériste, un batteur, un percussionniste, un guitariste.
Sa voix me transperce et me berce. Je suis sous le charme, coup de foudre pour sa voix et sa musique. Une voix qui plane, juste. Légère et puissante. Une musique inclassable.
Électro-pop-contemporaine? On croit s'entendre rêver. Words are cheap.
Björkien est le mot qu'elle a inventé. Chacun de ses gestes scéniques suinte l'amour de la musique. Rien de gratuit ou prémédité. Sur scène elle est "Ad Lib" et authentique.
Sacrée performance. Je suis sur le cul avec une crampe de la mâchoire.
Coudonc Björk, tu tiens ça d'qui, batinse?!
Une vieille âme, utilisant le véhicule organo-spatio-temporel qui lui est prêtée pour nous communiquer son amour, musicalement.
Un épisode de SNL http://www.nbc.com/Saturday_Night_Live en forme de fleur. La tige étant les sketches hilarants et mordants, avec l'invitée Scarlett Johansson(franchement drôle) et un dessin animé acide mémorable: "Torboto". Couronnée d'une fleur nommée: Björk.
Cette nuit, je rêverai pas niaiseux.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire